BLOG 2012


Vous l'aurez compris, j'aime écrire et partager des anecdotes, des sensations ou des avis. L'idée de poster de temps à autre un petit article s'est donc imposée avec la création de ce site perso.


DÉCEMBRE 2012


Expo Hopper au Grand Palais

 

Direction le Grand Palais pour assister à l'exposition Edward Hopper, ce peintre et graveur américain nait (100 ans avant moi, certainement pour me rendre hommage) en juillet 1882. Il est connu pour être l'un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, vu qu'il peignait la vie quotidienne de la classe moyenne, ses personnages étant la plupart du temps esseulés ou mélancoliques.

Huile sur toile, aquarelle, gravure, illustration, le Edward a plusieurs cordes à son arc.

Et ce qui m'a le plus marqué, ce sont ses gravures (ultra précises et réalistes) et ses illustrations (un bon coup de crayon le coquin!).

Si vous avez le courage d'attendre plusieurs heures pour obtenir un précieux sésame pour entrer dans le Grand Palais, vous serez récompensés par une exposition intéressante et bien fournie.


Réveillon 2012

 

Les organisations du réveillon, en général c'est pour moi le même principe que faire ma valise, les cadeaux de Noël ou partir prendre mon train: je le fais à la dernière minute. Cette année, fait exceptionnel, ce ne sera pas le cas. C'est donc plusieurs semaines à l'avance que je savais ce que je ferai pour ma soirée du 31:

Je travaille.

Youhou!

Champagne!


The Sark Nick Rises

 

Il y a quelques semaines, j'ai participé à un tournage étudiant réalisé par Philémon Perraud. Il avait pour idée de parodier le blockbuster "The Dark Knight Rises" et de mélanger ce thème à un éventuel retour en politique de Sarkozy.

La politique, je m'en tamponne le coquillard; je préfère préciser, ce n'est pas un projet pro-Sarko, juste une idée amusante d'un étudiant en cinéma.

Pour ceux qui ont vu le film, je reprends le rôle de Blake, interprété par (mon poulain) Joseph Gordon-Levitt.


Let's get ready to rumble!

 

Après environ trois mois de cours une fois par semaine, ne voilà-t-il pas que je participe à mon premier match d'impro. Avec du public et tout, hein...

4 équipes de 5 improvisateurs s'affrontent sur différentes épreuves aux contraintes diverses et variées (thèmes choisis par le public, jouer avec un accent étranger, façon comédie musicale ou sans poser de questions... voire sans utiliser de... verbes! (?!!!)) et à la fin de chaque impro, le public vote pour son équipe favorite.

Pour la petite histoire, c'est mon équipe qui a remporté le trophée imaginaire (héhé), j'ai reçu des félicitations du jury (héhé) et ai pu donc éprouver des sensations de scènes différentes du théâtre classique (pas de raison de mettre "héhé" cette fois mais ça reste plaisant).


Le singe est notre ami.

 

Il y a des jours comme ça, alors que vous pensiez vivre une journée classique -sympathique hein mais somme toute classique- il se passe un truc qui sort de l'ordinaire.

Par exemple, on peut finir sa journée de travail, aller jeter un œil dans le salon où est organisé l'arbre de Noël du boulot et tout d'un coup, on se trouve assis aux côtés d'un gros singe amical et tactile claquant la bise. Normal.


Chapeau l'artiste.

 

J'aimerais rendre un petit hommage à ce monsieur en photo. Oui, ça se fait plus tellement de rendre hommage à quelqu'un de vivant mais soyons foufous et accordons lui ce paragraphe, il le mérite bien. Bon mais c'est qui alors ce gars?!

 

Dennis Lehane, c'est comme ça qu'il s'appelle. Romancier américain d'origine irlandaise, il a pondu (entre autres) Mystic River et Shutter Island (excusez du peu) mais surtout, surtout, sa série de romans mettant en scène le tandem de détectives privés Patrick Kenzie et Angela Gennaro.

Cinq œuvres extraordinaires: Un dernier verre avant la guerre, Ténèbres, prenez-moi la main, Sacré, Gone Baby Gone et Prières pour la pluie.

Ces cinq titres ont été écrits entre 1994 et 1998 et sont des chefs d’œuvres de noirceur et d'ironie.

La qualité d'écriture de Lehane est incontestable (grave et pourtant bourré d'humour) et son duo de détectives on ne peut plus attachant (n'oublions pas le troisième trublion, le génial Bubba Rogowski). Bref, j'ai pris un pied monstre à lire chacun de ces romans et suis frustré que ça s'arrête.

 

PS: un 6ème tome, Moonlight Mile, est sorti 12 ans après mais ayant reçu un mauvais accueil critique, jugé dispensable et ressemblant fort à une commande, je ferai l'impasse pour rester sur une bonne (une géniale même!) impression.


Une nuit en enfer en blu-ray collector!

 

La plupart d'entre vous accueilleront cette nouvelle avec à peu près autant d'enthousiasme que si je leur apprenais le nom du ministre de la santé du Luxembourg (Mars di Bartolomeo pour la petite histoire) (oui, comme vous, je ne savais pas, je me suis donc renseigné) (il a un peu un nom de star du X ou de magicien, non?), et pourtant, moi, elle me remplit de joie: Une nuit en enfer sort en blu-ray édition collector! Vous vous rendez compte?! Non? Ah...

 

Cet élan de joie s'explique par le fait que c'est un de mes films cultes (ça, vous l'aviez compris), que j'ai dû voir 47 fois et que je connais donc par cœur. Après la VHS et le DVD, voici donc le Blu-Ray, accompagné d'une plaque en fer et de verres à shot marqués Titty Twister (un lieu important du film) et divers goodies.

 

Une nuit en enfer, c'est le summum du second degré, du film fait avec les moyens du bord mais surtout un talent certain, les débuts de Clooney au cinéma (quel charisme!), des scènes d'anthologie, une apparition courte mais mémorable de Salma Hayek, des répliques géniales, du fun, un sacré rebondissement, la quintessence du duo Rodriguez/Tarantino,... bref j'ado(ooooo)re!


NOVEMBRE 2012


Graouuuu!

 

J'ai récemment appris que j'avais été choisi pour jouer dans un nouveau spectacle jeune public (après la super expérience Petit Poucet quatre ans auparavant), une libre adaptation du conte de Charles Perrault (encore lui!): Le Petit Chaperon Rouge.

Ce spectacle, prévu pour le début d'année et pour lequel nous venons d'entamer les répétitions (une super équipe!), se nomme Comment faire un bon petit chaperon et promet de bons moments d'amusement entre nous et avec notre futur jeune public (le plus exigeant). Et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, je vais interpréter... le loup! Je m'en lèche les babines d'avance...


Un peu de pub!

 

Dans la série "Tiens, je t'ai vu dans une pub! "Ah bon? Laquelle? Parce que je ne suis au courant de rien avec ces **$¤# de banques d'images!", voici la dernière en date:


L'art de rire

 

J'ai découvert cet artiste, visiblement très connu par les férus d'art, lors d'une exposition à la Fondation Cartier (première fois que j'y mettais le pieds) (double dépucelage, du coup, bim!): il s'appelle Yue Minjun et est une icône de l'art contemporain chinois. Sa marque de fabrique, elle saute immédiatement aux yeux: des personnages clonés, dans des positions absurdes et arborant toujours un rire franc et énigmatique.

C'est singulier et intrigant, et ça finit même par nous arracher un sourire (forcément).


Olé!

 

Dans cette petite salle chaleureuse du Studio de l'Ermitage, les Frapadingos ont mis l'ambiance. Qui sont ces Frapadingos? Et que font-ils? Une seconde, on y vient. Les Frapadingos, ce sont douze percussionnistes venant des quatre coins de l'Amérique du sud (3 brésiliens, 3 argentins, 3 péruviens, 3 cubains), accompagnés par un guitariste, une chanteuse et surtout dirigés de main de maître par le charismatique chef d'orchestre (percussionniste également) Minimo Garay. Et ce qui est formidable, c'est qu'ils nous font de l'impro ces coquins! Du coup, c'est rythmé, c'est joyeux, bref c'est sympa.


Nouvelle fournée!

 

Alors, que nous réserve cette nouvelle fournée de lecture? Du bon j'ai l'impression, les amis, du bon!:

- Un bonheur insoutenable (Ira Levin)

- Le dernier restaurant avant la fin du monde (Douglas Adams)

- La solitude des nombres premiers (Paolo Giordano)

- La femme et l'ours (Philippe Jaenada)

- Alex (Pierre Lemaître)

- Un employé modèle (Paul Cleave)

- 1275 âmes (Jim Thompson)

- La bête et la belle (Thierry Jonquet)

- Jimmy the kid (Donald Westlake)

- Festival de crêpe (Donald Westlake)

et bien sûr un Dennis Lehane:

- Prières pour la pluie (Dennis Lehane)


Le Repas des Fauves

 

Je ne vais pas assez au théâtre, c'est une évidence, et je n'en suis pas fier. Alors quand j'ai la bonne idée d'aller voir une pièce géniale, je me dis qu'il faut vraiment que je corrige cette mauvaise habitude. Car voir Le repas des fauves, c'est d'abord passer une excellente soirée grâce à un thématique forte, un texte très bien écrit et souvent drôle, une distribution et une mise en scène au diapason. On réfléchit, on rit, on s'émeut, tous les ingrédients d'une grande pièce sont là. Un succès mérité donc et surtout une envie d'aller voir un peu plus régulièrement ce qui se passe sur les planches parisiennes...


OCTOBRE 2012


God is back!

 

Après plusieurs mois de repos, La nostalgie de Dieu, cette pièce extraordinaire que ma maman a déjà vu plus de 15 fois (c'est vous dire sa qualité, en toute objectivité bien sûr) (je parle de la pièce, hein...) (bon de ma maman aussi remarquez), était de retour, et sur mes terres tant qu'à faire. C'est donc à Marseille, et plus précisément au Divadlo théâtre, que nous avons retrouvé les planches pour cette pièce qui me tient à cœur. Et alors qu'en raison de la pluie annoncée (oui, vous avez bien lu, à Marseille...), du festival Dock des Suds aux mêmes dates que nous et d'un réseau qui commence à s'épuiser (forcément, avec plus de 100 représentations...) on craignait le flop... c'est tout le contraire qui s'est passé. En effet, c'était sans compter sur le très bon travail de communicaton du Divadlo théâtre et de l'excellent bouche à oreilles, nous avons eu la chance de jouer devant des salles pleines à craquer et ultra réceptives. Et je résumerais les sensations éprouvées par une expression un peu crue mais bien révélatrice: "Putain, quel pied!".

La photo souvenir avec Stan, directeur du théâtre (on revient quand tu veux, hein! ^^):


Nuit blanche

 

Après la journée du patrimoine quelques jours plutôt, ne voilà-t-il pas que j'arpentais à nouveau les ruelles de Paris à la découverte de performances artistiques nocturnes. Pour les non-Parisiens, sachez que la Nuit Blanche n'est pas forcément la nuit précédant un examen, une soirée en boîte qui n'en finit plus ou un gros rhume vous empêchant de dormir. En effet, une fois par an, Paris (ainsi que quelques autres capitales) s'illumine en proposant tout un tas d'évènements, de performances d'artistes contemporains qui s'accaparent le temps d'une nuit divers lieux (non artistiques à la base) de la Capitale.

Cette année, j'ai été bluffé par l'installation lumineuse "Les gardiens du trésor" au Crédit Municipal. Une armée de spectres (sculptures en grillages) magnifiquement illuminés et accompagnés d'une musique envoûtante, voilà qui a suffi à me scotcher. Il régnait une ambiante mystique et onirique et j'ai eu bien du mal à décoller pour visiter d'autres lieux.

Ce voyage incroyable s'achevait sur une immense sculpture (toujours en grillage) de griffon.

Sinon plus classique mais tout de même sympathique, la cour du Musée des Archives proposait "Bubble Your Life", une scénographie mêlant sons, lumières et bulles.

Bon, les bulles, en photo, ça rend pas génial donc il faudra se contenter de cette maigre illustration:


SEPTEMBRE 2012


Impro!

 

L'une des grosses nouveautés de ma rentrée, c'est mon inscription, en compagnie de mon fidèle acolyte P-Y, à l'Ecole Française d'Improvisation Théâtrale, plus connue sous le nom de l'EFIT. Vous avez peut-être entendu parler des spectacles d'impro COLORS (ça envoie du lourd), hé bien ce sont les comédiens de la troupe qui donnent des cours.

Me voilà donc embarqué dans cette nouvelle aventure excitante, une approche de la scène complètement différente mais tout aussi jouissive. Quant à savoir si c'est une discipline qui me convient, réponse dans quelques mois. Mais ça commence bien, une fois le cours fini, je languis déjà du prochain la semaine suivante...


Journée du patrimoine

 

Une fois n'est pas coutume, j'ai profité de la journée européenne du patrimoine (faut-il rappeler qu'il s'agit d'une manifestation culturelle annuelle dans laquelle de nombreux édifices et musées sont exceptionnellement ouverts au public gratuitement ou à prix réduit? Non bien sûr, puisque vous êtes, vous mêmes, des adeptes de cet évènement...). Vu que c'est très prisé par le public et que par conséquent, il y a files d'attente énormes pour entrer dans chaque endroit intéressant, nous (avec P-Y) avons ciblé deux visites: l'Hôtel de Ville (tout simplement sublime) et les coulisses (pas si) glamours du Lido.


AOUT 2012


Week-end à Stockholm

 

En cette fin de mois d'août, j'ai réalisé l'un de mes souhaits, à savoir découvrir Stockholm. Ce fut court, le temps ne faisait pas rêver (pour ne pas dire qu'il a été franchement dégueulasse la moitié du séjour) mais ce fut tout de même moult sympathique. Les habitants dans leur globalité sont agréables et détendus tandis que les habitantes ne font pas mentir la légende suédoise. Bref un week-end agréable, une ville sympa et une envie de découvrir un tas d'autres pays qui ne cesse de s'accroître.

On a eu l'occasion de faire un tour au Musée d'art moderne, où la tentation de faire des photos à la con était bien sûr trop grande...

Alors j'avoue que je ne maîtrise pas du tout les subtilités de l'art moderne et qu'il m'arrive de faire, comme la plupart d'entre nous, des remarques sur l'intérêt de la chose. Mais parfois, il faut reconnaître que ça sent bon le foutage de gueule. Non parce que gribouiller au feutre une énorme planche de bois et l'exposer dans un musée, ça sent pas le génie à plein nez. Mais peut-être qu’effectivement, je ne comprends rien...


JUILLET 2012


Tu es un homme, mon fils!

 

On ne vous dit pas tout à la télé! La preuve, il y a une information de la plus grande importance, du moins il me semble, qui n'a pas été relayée par tous les médias de la Terre en ce 31 juillet de l'année 2012 et qui, pourtant, lorsque j'en ai eu connaissance, m'a fait tout drôle: j'ai 30 ans.
Ouais...
Non mais blague à part, le changement de dizaine, tout ça, ça fait son petit choc.
Heureusement, l'entourage est là pour aider à faire avaler la pilule.

Et ce fut une super soirée avec mes amis de Paris (que je re-remercie, par ce biais, bien chaleureusement) qui m'ont offert notamment mon dépucelage en limousine (qui m'attendait devant chez moi, s'il vous plaît).

Quelques jours plus tard, c'est en famille et avec les amis marseillais que j'ai pu fêter ça sur la plage, le tout évidemment dans la bonne humeur.

Au final, c'est pas si mal d'avoir 30 ans.
Surtout quand on est bien entouré...


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelle fournée de lecture

 

Je suis rentré de ma bonne vieille librairie du Virgin Champs-Élysées avec une cargaison bouquins qui s'annonce intéressante:

- Gone Baby Gone (Dennis Lehane)

- Le Livre Sans Nom 

- Contes de la Folie Ordinaire (Charles Bukowski)

- Fondation (Isaac Asimov)

- Le Guide du Voyageur Galactique (Douglas Adams)

- Choke (Chuck Palaniuk)

- Le Jardin du Bossu (Franz Bartlet)

- Si c'est un Homme (Primo Levi)

- La Reine des Lectrices (Alan Bennett)

- Pourquoi moi? (Donald Westlake)


Apocalypse Now

 

Aujourd'hui, j'ai obtenu deux rendez-vous avec deux agences de pub différentes. L'une me propose le vendredi 13 (juillet), l'autre le 11 septembre.

Dois-je y voir un signe quelconque?

Pour peu qu'une éventuelle troisième me propose le 21/12/12 et là, je commencerai sérieusement à flipper pour mon avenir terrestre.


JUIN 2012


Lettre ouverte à la communauté moustique

 

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs les (bâtards de) moustiques,

 

Si je prends la peine de vous écrire aujourd'hui, c'est pour vous faire part d'un certain ras-le-bol. Que la piquouze soit votre dada, admettons. Je ne vais pas vous juger là-dessus, chacun est comme il est et subvient à ses besoins comme il l'entend. En revanche, j'aimerais mettre en lumière trois points qui ont le don de m'irriter:

 

1. Être piqué une fois de temps en temps, OK, c'est la règle du jeu. Mais être systématiquement la cible privilégiée de votre communauté, c'est pas réglo. Donc il serait aimable d'aller butiner un peu aussi chez mes voisins car je décrète officiellement la fin de l'happy hour moustiques sur ma personne. Si vous pouviez carrément m'oublier ce serait parfait mais je sais bien que j'en demande beaucoup.

 

2. Permettez-moi d'insister sur un fait avéré: ces derniers temps, vos piqûres semblent de plus en plus démesurées et envahissantes: alors, je ne voudrais pas balancer mais certains d'entre vous sont soit des enfants de Tchernobyl soit ils pompent pour quatre et profitent de la maxi-dose. Dans le deuxième cas, je vous prierais de redevenir raisonnable en vous rappelant qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses.

 

3. Alors comme vous ne le savez peut-être pas (à moins qu'il y ait chez vous aussi quelques tribus cannibales), une piqûre, à la base, c'est pas très agréable. Voire pas du tout. Ça gratte, ça démange, bref ça fait chier. Mais alors c'est bien pire quand elles sont mal placées. Et j'imagine que pour la déconne vous avez décidé de me faire à chaque fois les pires: tibias, chevilles et comble de l'horreur et de la fourberie, sous la plante du pied! A l'avenir, tant qu'à choisir, je vous serai gré de privilégier le bras.

 

Tout ça pour dire qu'au cas où mes requêtes tomberaient dans l'oreille d'un moustique sourd, j'ai ramené de mon voyage au Vietnam (au passage, vos cousins internationaux sont tout aussi emmerdants que vous) une raquette électrisante qui, si vous étiez amenés à vous rencontrer, aurait certainement des conséquences fâcheuses sur votre durée de vie sous mon toit.

 

Je vous prie de croire, bande de cons, à l'expression de mes sentiments les bien pires.

 

Anthony.


Proposition indécente

 

Aujourd'hui, un individu de constitution masculine (ICM pour la suite) que je connais lance l'air de rien une conversation.

 

- ICM: "Dis, tu joues toujours ta pièce?"

- Moi: "Ouaip."

- ICM: "Et elle demande pas trop de place pour la jouer?"

- Moi: "Non, on est que deux comédiens, on a très peu d'accessoires, on peut donc s'adapter à toutes les scènes."

- ICM: "Tu pourrais donc la jouer chez moi?"

- Moi: "Potentiellement oui."

- ICM:"Ça te dirait de venir jouer chez moi? Mais sans ton partenaire."

- Moi: "Euh..."

- ICM: "... et sans tes habits."

- Moi: "Non."

- ICM: "Réflechis-y."

- Moi: "OK. Mais non."


Magnum perso

 

Magnum a eu la bonne idée d'ouvrir une boutique éphémère à Paris dans laquelle il est possible de créer sa propre glace. Choix de la glace, de l'enrobage et de trois bonus parmi une gamme assez variée et appétissante. N'écoutant que ma curiosité (et surtout ma gourmandise) je suis donc allé tester ce fameux Magnum personnalisé. Et mon choix s'est porté sur:

Glace vanille
+ enrobage chocolat noir
+ marshmallow
+ pépites de caramel
+ chips de banane
+ pépites de framboise
= BOUYAAAAAAAHHHH!
PS: oui, les plus attentifs d'entre vous ont pu remarquer que j'ai eu droit à un bonus supplémentaire. Le mojo, les amis, le mojo!


Il est chaud le petit!

 

En cette première moitié d'année 2012, j'ai été assez productif en écriture de scenarii. Après Le contrôle, Les désastreuses expériences speed dating de Jérôme Etxeberria et le programme court La Michto-Life, ne voilà t-il pas que je finalise quasiment coup sur coup l'écriture de quatre projets courts: Ça va pas être possible, A l'abordage!, Où est Scottie? et Le cocu exemplaire. Donc si jamais vous avez des super idées, des presque-idées, des bribes d'idées et que vous souhaitez m'en faire part pour que je les développe, n'hésitez pas car en ce moment, comme dirait l'autre, je suis chaud bouillant.


Sugarize  your life

 

Le bon Dieu, le hasard ou je ne sais qui/quoi a fait de moi un être qui a la possibilité de manger à peu près toutes les saloperies possibles sans que ça se ressente sur la balance. Mais alors pas un gramme. Bon ben du coup j'en profite, hein... 

Et à ce sujet, je voulais vous faire part de quelques belles découvertes lors de mes dernières courses. Des classiques réinventés.

Mis à part les mini boîtes de Smarties que j'affectionne toujours autant, les Schtroumpfs Pik, version acidulée du vieux classique Haribo et des Mikado customisés avec du Daim ou un enrobage supplémentaire de chocolat ont eu mes faveurs et ne m'ont pas déçu. Miam!


Gwyneth Powa!

 

L'un des avantages de travailler dans un établissement de luxe, c'est que l'on croise beaucoup de beau monde. Pas que mais tout de même. Et parfois du très très (très) beau monde. J'ai toujours eu du mal à me faire un avis tranché sur Gwyneth Paltrow, cette immense blonde au prénom malheureux. Hé bien le fait de l'avoir vue de mes yeux vue a permis d'ôter toute trace de doute, ce qui donne en gros:


MAI 2012


Gangsta Paradise

 

Après un travesti quelques jours plus tôt, nouveau court-métrage. Et on passe du coq à l'âne car cette fois j'incarnais un mafieux italien. Un après-midi sympathique avec notamment une scène de gunfight amusante chorégraphiée dans un joyeux bordel.


Mamma Mia!

 

N'étant pas un inconditionnel d'ABBA ni fan de comédie musicale, je me demande bien ce qui m'a poussé à aller voir Mamma Mia! le musical au théâtre Mogador. Probablement la curiosité de voir certains titres cultes d'ABBA ("Mamma Mia!", "Dancing Queen", "Money, Money, Money", "Gimme! Gimme! Gimme! (A man after midnight") adaptés en français. En résulte un moment sympa, frais qui, sans casser trois briques à un canard boiteux, reste divertissant. Une mise en scène et des chorégraphies plutôt ternes mais une adaptation de qualité et une bonne humeur générale.


La réflexion du jour

 

En ce moment je lis un bouquin intitulé "Dernière sortie avant l'autoroute" de Craig Ferguson. Le tout est assez loufoque et distrayant. A la page 159 du-dit livre, le narrateur s'interroge de la sorte: "Il se demanda d'ailleurs pourquoi les archéologues retrouvaient toujours des poteries cassées au cours de leur fouille; les gens de l'Antiquité devaient être franchement maladroits ou bien passaient leur temps à célébrer des mariages grecs." Ou alors les archéologues y vont comme des bourrins en déterrant, font du grabuge et mettent ça sur le dos de l'ancienneté. Bref, c'était juste une petite réflexion qui m'a fait sourire et que je voulais vous faire partager (c'est beau ce partage là...).


Éternelle jeunesse

 

Apprendre qu'à mon insu (et à l'aube de ma trentième année) (glups), la Caisse d’Épargne me voit comme un bachelier (mention très bien qui plus est, hé!), c'est la surprise du jour.


Sweet Transvestite

 

Pour les besoins d'un court métrage dans lequel je joue un homme qui aime se travestir, j'ai dû passer par quelques moments inédits dont je me souviendrai pendant quelques temps:

_ l'essai de diverses robes et tenues féminines dans une friperie parisienne sous les regards interloqués et moqueurs des clients de passage. Bon en même temps Pretty Woman version 1m88 avec des poils aux pattes, je comprends que que ça attire l’œil.

_ j'ai pu me rendre compte de l'effet produit par mes boobs-chaussettes sur l'équipe.

_ le rouge à lèvres, les bas, le maquillage et la perruques passent encore mais c'est quoi ces horreurs de faux-cils?!!!! Les filles comment vous faites pour supporter ça?


AVRIL 2012


Trip asiatique

 

Après la Suisse, le mois d'avril allait rester international. Et pour un dépaysement un peu plus important puisque je m'envolais, en compagnie de trois amis et ce pour trois semaines, vers l'Asie. Trois semaines sans Nutella donc. Glups.

Notre programme nous emmenait essentiellement au Vietnam, parcouru en plusieurs étapes du nord au sud. A cela on ajoute deux courts séjours au Cambodge et à Singapour.

Et autant tuer le suspense tout de suite, c'était extraordinaire.
Un programme varié, un dépaysement de tous les instants, des rires, une orgie culinaire, des photos à la con, des claques visuelles, des amis, bref les vacances idéales. 

Et pour le fun, j'ai même perdu ma carte bleue sur place.

Voici une petite sélection (parmi les 3600 restantes) (après tri!):

 


VIETNAM

Après 15h d'avion et 4h de taxi, nous voilà arrivés à notre première destination: Halong. Nous récupérons l'ami Marco qui y  bosse.
Comme on pouvait s'y attendre, la baie d'Halong, une étendue d'eau de 1500km² ponctuée d'une multitude de pitons rocheux, de grottes et d’ilots, est sublime. La baie est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO et on comprend pourquoi.

Ensuite direction la capitale, Hanoi. Ce qui frappe direct, c'est le monde. Ça grouille dans tous les sens. J'ai plus vu de deux-roues en deux jours à Hanoi qu'en 29 ans d'existence. Hallucinant. Et ils ne s'arrêtent pas pour laisser passer, il faut donc s'engager en plein trafic pour traverser, marcher droit sans s'arrêter et ce sont les motards qui évitent les piétons. Une expérience à chaque fois.

Sa Pa, une randonnée exceptionnelle, dans cette ville située au nord du Vietnam, à la frontière de la Chine. 1500 mètres d'altitude, un soleil de plomb et des paysages à couper le souffle à n'en plus finir, ces rizières en forme de plateaux resteront parmi les meilleurs souvenirs.

Si Da Nang (les 4 premières photos) était plus classique, Hoi An fait office de coup de cœur. Petite ville typique avec son lot de temples, de ponts et de pirogues, Hoi An et son architecture mi-asiatique mi-française, a un charme fou.

Ce que l'on retiendra de Hué, vous allez le voir, c'est surtout sa cité impériale et cette séquence déguisement qui nous aura bien diverti (ah les hommes, ces gosses...).

Mais c'est aussi la route des tombeaux à faire en moto, des pagodes, des repas succulents et un accueil très agréable.

Mui Né, c'était la partie détente du séjour et on l'avait bien mérité parce que les 4 heures de voiture pour y accéder, c'était pas la joie. Au programme, un petit bungalow à 12 secondes de la mer, mer paradisiaque qui semblait nous être réservée, une eau à la température idéale, un désert aux dunes de sable rouge, un village de pêcheurs et une ballade les pieds dans l'eau dans un décor improbable.

Hô-Chi-Minh-Ville, ex Saigon, est la plus grande ville du pays. Elle possède moins de charme qu'Hanoi mais est peut-être un poil plus facile à facile (comprendre un peu moins de bruit et de cyclos).

CAMBODGE

Nous avons également fait un crochet de deux jours au Cambodge: un jour pour visiter la cité d'Angkor et un jour pour Siem Reap.

Malgré la chaleur infernale (minimum 45°) (ou 72° en marseillais), quelle plaisir de découvrir la fameuse cité d'Angkor, son histoire, ses temples. Bon ça nous a pas empêché de faire quelques photos débiles (on ne se refait pas) mais qu'on ne s'y trompe pas, dans le genre dépaysant, ça claque!

Outre ses ballades en tuk tuk et un restaurant exceptionnel (avec un poisson cuit en papillote... sous la terre!), on retiendra de Siem Reap le village flottant qui, comme son nom l'indique, vit au dessus de l'eau, sur pilotis ou sur bateaux. Etonnant...

SINGAPOUR

Enfin nous avons terminé notre périple asiatique par Singapour.

Complètement différent de ce que nous avons vu auparavant, c'est la mégapole, la ville du futur. Ultra cosmopolite, riche, propre (vous recevez des amendes pour tout et n'importe quoi), Singapour possède un quartier indien, un chinois, un arabe, de nombreux centres commerciaux, beaucoup de verdure, une baie superbe, des plages, une île dédiée aux divertissements,... bref il y a de quoi faire.

Nous avons profité de notre passage à Singapour pour achever notre séjour dans le parc d'attractions Universal Studio. L'occasion de se retrouver la tête à l'envers et de faire des photos débiles. Un bien bon moment.


Dieu en Suisse

 

Pour la première fois depuis sa création, la pièce "La nostalgie de Dieu" traversait les frontières françaises pour quelques jours en ce début avril 2012. Ce qui nous permet de clamer avec fierté avoir effectué une tournée internationale. Oui bon, on n'a pas traversé la planète non plus hein puisque nous avons atterri chez nos voisins suisses. Et plus particulièrement à Lausanne.
Alors comment s'est passé ce séjour lausannois?
Je vais vous le dire, trépignants jeunes gens!

En gros, c'était juste trois jours parfaits avec une ville super agréable, des représentations de qualité, un accueil de premier ordre, un public nombreux et hilare, de chouettes rencontres, des burgers de la taille d'un bébé T-Rex, des fous rires,...
Maintenant, la question est: on retourne quand à Lausanne?


Boobs & psycho

 

Histoire de bien commencer le mois d'avril, une jeune et jolie cliente m'a ouvert la porte... complètement nue.
Normal.
Ah et puis aussi j'ai croisé dans la rue un vieil homme au fort potentiel psychotique qui m'a regardé dans les yeux avant de me lancer un "Tu crois que tu peux me battre? Je vais te massacrer, je vais te tuer." avant de reprendre son chemin.
J'ai quand même préféré la première situation.


MARS 2012


Time wrap en live!

 

Après le Crazy Horse, voici une autre institution parisienne que j'ai eu le plaisir de découvrir en ce mois de mars. Grand fan de ce film culte/ovni, je n'avais encore jamais mis les pieds au studio Galande qui diffuse depuis 30 ans, dans des salles combles et surexcitées, le film accompagné d'animateurs en live. Un peu étrange dit comme ça mais le résultat est incroyable. Ça hurle, ça rit, ça bouge et j'en garde quelques images pas prêtes d'être effacées de ma mémoire. Hein, Laeti ? ;)
Le Rocky Horror Picture Show, c'est une drôle d'expérience à vivre.


Publicités Adobe

 

Voici les deux spots Adobe dans lesquels je fais une apparition:


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelle fournée!

 

Il était l'heure de retourner à ma chère librairie du Virgin des Champs-Élysées pour faire le réapprovisionnement en bouquins et je suis revenu avec:

- Seul le silence (R.J. Ellory)

- Survivant (Chuck Palahniuk)

- Le mec de la tombe d'à côté (Katarina Mazetti)

- L'erreur est humaine (Woody Allen)

- En moins bien (Arnaud le Guilcher)

- Moins que zéro (Bret Easton Ellis)

- La bouffe est chouette à Fatchakulla (Ned Crabb)

- Comment je suis devenu stupide (Martin Page)

- Dernière sortie avant l'autoroute (Craig Ferguson)

- Fantasia chez les ploucs (Charles Williams)

et en bonus

- Sacré (Dennis Lehane)

Parce que Dennis Lehane c'est génial et addictif!


Le cheval fou

 

Pour célébrer la trentième année de l'infâme G., direction le Crazy Horse, cette institution parisienne dans laquelle nous n'avions encore jamais mis les pieds. Erreur réparée donc. Et on peut le dire, avec plaisir. Malgré la triple fracture de l’œil gauche, l'hémorragie de l’œil droit et le déboitement irréversible de la mâchoire (oui, nous sommes des hommes de base), nous avons pu apprécier l'élégance, la sensualité et l'inventivité de chaque tableau. Un très bon moment donc.


Problème de communication

 

Le problème avec certains clients étrangers (russe pour cet exemple précis), c'est qu'il est parfois difficile de se comprendre quand on échange en anglais.

- Lui: "I want to buy phone."

- Moi: "OK, which model do you want?"

- Lui: "Phone. I want to buy phone."

- Moi: "No problem sir. Which one?"

- Lui: "No."

- Moi: "You don't want to buy a phone?"

- Lui: "Yes, I want."

- Moi: "I can buy a phone for you but you have to tell me the one you want, right?"

- Lui: "No, no phone."

- Moi: "So, you want to to buy a phone but you don't want to buy a phone?"

- Lui: "Yes."

Hé ben je ne suis pas sorti de l'auberge...


Ils sont cons ces pigeons

 

J'ai toujours été surpris par la capacité qu'ont les pigeons (j'ai songé à écrire "fasciné" plutôt que "surpris" mais bon, on parle de pigeons, ne nous en emballons pas...) a évité in-extremis tous les obstacles, quel que soit l'angle d'attaque.

Hé bien histoire de me prouver qu'il y avait la fameuse exception qui confirme la règle, l'un d'eux a eu la bonne idée de venir s'éclater contre ma tête avant de repartir comme si de rien n'était.

Sur les millions de pigeons qui peuplent cette planète, il devait y en avoir un seul bigleux et/ou alcoolisé et il était pour moi.

On ne le dira jamais assez: con de pigeon!


Métamorphooooose!

 

Le mois de mars a débuté sous le signe du maquillage, des effets spéciaux et de l'horreur.

Au programme, deux séances et de longues heures à me faire charcuter:

 

* Le premier, pour un test maquillage en vue d'un clip de métal dans lequel les membres du groupe seront des cobayes de laboratoire:

* Le second, pour un examen de maquillage, durant lequel la maquilleuse a décidé de me transformer en Pinhead, figure emblématique du traumatisant Hellraiser:


FÉVRIER 2012


Il s'est passé quoi en février?

 

C'est vrai ça, nous voilà à la fin du mois et je n'ai rien posté. Pourtant ce ne sont pas les activités qui ont manqué.

 

- Entre janvier et février, nous avons joué plusieurs représentations de "La nostalgie de Dieu", qui a reçu un très bon accueil sur mes terres (on a d'ailleurs vécu la représentation la plus incroyable à ce jour, avec un groupe qui HURLAIT de rire à CHAQUE réplique, ce qui fait que la pièce a duré une bonne quinzaine de minutes supplémentaires).

Bon on a quand même eu le classique message de bienvenue où des cathos pas très rigolos nous ont gentiment invité à aller brûler en enfer.

 

- J'ai participé à un cours d'initiation à la danse rock. Bien sympa mais j'ai pas ça dans le sang quoi...

 

- Avec l'équipe  d'"Un dernier verre?", nous avons organisé une sortie "retour en enfance" au Cirque d'Hiver. Et 15 ans après, la magie opère toujours. Et surtout, je ne me remets toujours pas de cet illusionniste qui en un quart de seconde est devenu une femme...

 

- Et puis deux tournages: celui, express (1h30) d'un court-métrage que j'ai écrit et une participation à deux spots pour Adobe, filmés au ralenti.


JANVIER 2012


Le trou noir

 

Une centaine de mètres après être sorti de chez moi, une sympathique mamie m'aborde pour me demande si je peux lui indiquer où se situe la rue x.

Ce nom me dit quelque chose mais impossible de remettre d'où ça vient.

Je me creuse le cerveau de longues secondes, je connais cet endroit c'est sûr, je réfléchis, un souvenir lointain me revient vaguement.

J'essaie d'indiquer à la dame ce que ça pourrait être.

Elle me répond, surprise, qu'on lui a dit pourtant que cette fameuse rue était juste à côté.

Et puis d'un coup, le flash, le déclic: cette rue, c'est la rue où j'habite depuis 6 ans...

(voilà pourquoi ça me disait quelque chose...)

Mon Dieu, Alzheimer me guette...


Chocolate love

 

Patrick Roger. Je conçois que ce nom à forte consonance franchouillarde ne vous fasse a priori pas tellement rêver. Et pourtant, cela pourrait bientôt changer.

Un client de l'hôtel où je travaille offre une boîte de chocolats estampillée Patrick Roger au service conciergerie pour le remercier du bon travail effectué. On me propose de goûter un échantillon du précieux. Adepte de chocolat, je ne me suis évidemment pas fait prier. J'en choisi un qui a une tête sympa, je l'insère dans ma bouche... et là tout s'arrête.

Vous savez comme dans les films où le héros a une révélation: yeux exorbités, gros plan, ralenti, musique classique et environnement inexistant.

Une telle saveur, c'est incroyable! Je peux maintenant affirmer qu'il y a chocolat et chocolat.

Le seul problème, c'est que pour renouveler l'expérience, il faudra que je vende un rein au marché noir.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la lecture

 

Pour cette première fournée bouquins 2012, je sens qu'il y a un bon potentiel qualité:

- Ténèbres, prenez moi la main (Dennis Lehane)

- Rage noire (Jim Thompson)

- La route (Cormac McCarthy)

- Le meilleur des mondes (Aldous Huxley)

- Le chameau sauvage (Philippe Jaenada)

- Fahrenheit 451 (Ray Bradbury)

- Un cri d'amour au centre du monde (Kyoichi Katayama)

- Terre des hommes (Antoine de Saint-Exupéry)

- Un général sudiste de Big Sur (Richard Brautigan)

- La grammaire est une chanson douce (Erik Orsenna)


Et la chaleur fut.

 

Parfois, j'ai l'impression de me retrouver dans la peau d'un enfant et de m'émerveiller pour des broutilles. Dernier exemple en date, ces "hand warmers" venus tout droit de Taiwan que j'ai adoptés aussitôt après les avoir testés. Ami anglophone, tu auras bien compris que le "hand warmer" a pour but de réchauffer les mains. Tu frottes quelques secondes le petit sachet et celui-ci dégage de la chaleur pendant 24 heures. C'est fou, non? (non? ah ok...)


EDF: donner au monde l'énergie d'être meilleur...

 

C'est pas tout mais être dans le noir (oui, il faut avoir lu le post d'avant) (donc d'après) (vous suivez là?) c'est marrant cinq minutes (voire un peu moins) mais à un moment il faut arrêter de déconner et appeler nos amis d'EDF. Ce que je fis. Hé oui. Après les politesses d'usage et l'échange d'informations diverses, j'ai eu droit à:

- Madame EDF: "Mais vous avez déjà pris rendez-vous la semaine dernière et le technicien est venu vous changer votre disjoncteur."

- Moi: "Euh non, je n'ai pris aucun rendez-vous et je n'ai vu aucun technicien."

- Madame EDF: "Ah ben si, c'est écrit sur le dossier."

- Moi: "Ah ben non, je peux vous assurer que non. Et je vous appelle donc maintenant pour prendre rendez-vous."

- Madame EDF: "REprendre rendez-vous donc puis vous l'avez déjà fait."

- Moi: "Non, prendre, puisque c'est la première fois que je vous contacte."

- Connasse EDF: "C'est écrit que vous nous avez contacté et qu'un technicien est passé vous changer le disjoncteur."

- Moi: "Ben à moins que mon double maléfique ait pris rendez vous dans mon dos et que votre technicien, qui se serait procuré mes clés par je ne sais quel miracle, ait changé mon disjoncteur abîmé par le même disjoncteur abîmé, sinon, promis, rien de tout ça n'est arrivé. Et j'aimerais donc prendre rendez-vous."

- Connasse EDF: "Reprendre rendez-vous."

- Moi: "Bref."

- Connasse EDF: "Le technicien peut passer lundi entre 7h30 et 18h."

- Moi: "HEIN?! C'est le mega grand écart là! Y a pas moyen d'avoir une fourchette plus réduite?"

- Connasse EDF: "Si vous préférez, ça peut être entre 7h30 et 12h."

- Moi: "Ah ben curieusement, je préfère oui..."

 


Back in Black

 

Pour débuter 2012 de façon originale, j'ai testé pour vous la coupure d'électricité totale en pleine soirée, avec un téléphone n'ayant plus de batterie, en rupture de bougies et une lampe torche sur le point de rendre l'âme.

Hé ben c'est nul.


Youhou!

 

Comme vous le savez peut-être, la transition entre la nuit du 31 décembre et la matinée du 1er janvier marque le passage à une nouvelle année. Hé oui! L'occasion pour moi de vous souhaiter du bonheur sous toutes ses formes et moultes joyeusetés pour 2012 et, tant qu'à faire, pour les années suivantes (si toutefois les Mayas ont fait une erreur de calcul) (on ne leur jetterait pas la pierre, ça arrive à tout le monde).