Vous l'aurez compris, j'aime écrire et partager des anecdotes, des sensations ou des avis. L'idée de poster de temps à autre un petit article s'est donc imposée avec la création de ce site perso.
Décoration de Noël
Quand arrive Noël, les municipalités et les entreprises aiment bien y aller de leur petite touche lumineuse et festive. Au George V, ils ont mis les petits plats dans les (très) grands.
Au programme, deux immenses cerfs composés de dizaines de miroirs dans le lobby, un sapin réalisé avec de nombreuses ampoules en suspension, bref, un cadre de travail plutôt séduisant.
Pour voir en mouvement, un petit tour ici:
https://www.facebook.com/photo.php?v=10152668346274119
Ou alors si vous avez cinq minutes et que vous passez dans le coin, allez y jeter un œil...
Protégez-vous!
Bon alors je poste ça un peu après la guerre mais du 23 au 29 septembre INPES lançait en expérimentation le dépistage VIH express, soit une simple piqûre au bout du doigt et un résultat au bout de quelques minutes.
Et si j'évoque ce sujet, ce n'est peut-être pas tout à fait innocent. En effet, c'est mon index qui a servi de modèle pour la campagne.
Je n'ai malheureusement jamais reçu les visuels officiels mais en fouinant sur le web, j'ai déniché ces trois versions (de faible qualité).
Buenos Aires!
Entre deux représentations de "La Nostalgie de Dieu", ne voilà t-il pas que je réalise l'un de mes rêves en débarquant quelques jours dans mon pays de cœur, l'Argentine. Et comme en six jours, il est impossible de visiter cet immense pays, le séjour s'est concentré sur la capitale, Buenos Aires.
Première excellente surprise: le surclassement en 1ère classe. Et ça change un voyage! Pouvoir s'allonger à 180° et être confortablement installé, ça fait passer les 13 heures de vol en un rien du temps.
Mais forcément le retour non surclassé est beaucoup plus violent du coup. ^^
Buenos Aires est divisé en plusieurs quartiers bien distincts.
Voici quelques images de Micro Centro avec la Casa Rosada (peinte avec du sang de bœuf), le Palacio Barolo, Plaza del Congrezo, Puerto Madero.
On retrouve également la sublime librairie El Ateneo Grand Splendid, le cimetière de la Recoleta, Floralis Generica ou encore le Jardin Japonais.
Évidemment, contrairement à ce que pourraient laisser présager les photos, je ne suis pas parti seul mais je garde les images de ma vie sentimentale pour mon usage personnel. :)
Autre passage obligatoire, le très atypique quartier de la Boca. Considéré aussi comme le plus touristique et dangereux. Le célèbre Caminito est un chemin bordé de maisons multicolores et dans lequel de nombreux couples dansent le tango.
San Telmo et sa feria (les 5 dernières photos) est aussi indispensable à toute visite de Buenos Aires. Des centaines de personnes se bousculent dans ce marché ouvert à la recherche de bonnes affaires.
Étant un amateur de street art, le moins que l'on puisse dire est que j'ai été (très) bien servi à Buenos Aires. La ville regorge de murs recouverts d’œuvres de toute beauté et de nombreux artistes argentins s'adonnent donc à leur activité favorite aux quatre coins de BA. Graffitimundo, guide tour hyper intéressant nous a appris l'histoire du tag et du street art dans la ville, qui furent des moyens de communication très importants pour la population.
Par exemple, concernant la dernière image, il s'agit d'un père qui avait reçu l'interdiction de voir ses enfants et qui, du coup, a tagué leur prénom avec des mots d'amour tout le long de leur chemin vers l'école.
Enfin comment ne pas parler de la gastronomie argentine?...
Vous connaissez la réputation du bœuf argentin? Hé bien elle n'est pas usurpée les amis, c'est à tomber par terre. Une telle finesse... On a l'impression de couper du beurre.
Et puis si vous passez à Buenos Aires, faites absolument un tour aux restaurants Osaka (fusion japonais/péruvien) et Unik. J'en avais presque les larmes aux yeux tellement c'était bon (oui bon, n'oubliez pas que je suis marseillais...).
Kooza!
Cadeau fait à Pierre-Yves qui rêvait de voir ce show (oui, il a des rêves modestes ce garçon), nous voilà dans les travées du Cirque du soleil qui présentait son nouveau spectacle, Kooza. Après le Cirque d'hiver quelques mois plus tôt (deux fois!), j'assiste donc à mon troisième cirque en disons deux ans, après avoir fait une pause d'une quinzaine d'années.
Concernant le spectacle en lui-même, je m'attendais à plus impressionnant. Alors les artistes font tout de même de belles prouesses mais au final ça reste assez classique, avec des numéros vus précédemment. J'avais entendu des critiques dithyrambiques, les plaçant largement au dessus de la concurrence. Or c'est de très bonne qualité mais au niveau du Cirque d'hiver.
Mention spéciale tout de même à ces trois contorsionnistes qui arrivent à faire avec leur corps des trucs que je n'imaginais pas humainement possibles.
Surprise!
Il fallait bien que ça arrive un jour.
22h, il faut que je livre un paquet en chambre. Je toque, deux fois, pas de réponse. J'entre, je fais savoir que je suis là, pas de réponse. J'avance donc innocemment vers la chambre à coucher pour déposer le paquet lorsque soudain je tombe nez à nez sur deux personnes nues, l'une dans l'autre, en train de s'activer à faire leur petite affaire.
Je ne sais pas qui d'eux ou de moi a été le plus gêné mais ça a au moins eu le mérite de me faire sourire pendant quinze minutes non stop en me refaisant le film de cet incident surprise.
Chasse à l'homme
Aujourd'hui, je bossais en tant que chasseur pour l'hôtel qui m'emploie. C'est-à-dire que j'effectue des courses aussi diverses que variées pour les clients (ça peut aller d'une robe Chanel à du liquide vaisselle), généralement sur les Champs Élysées.
Aujourd'hui, un forcené un tantinet nerveux et armé d'un fusil à pompe est recherché par le tout Paris. Il a été déposé par son otage face à mon hôtel avant de faire un petit tour sur les Champs.
Aujourd'hui, j'ai donc risqué ma vie pour du liquide vaisselle.
Que je n'utiliserai même pas.
Glups.
Seth Guex en concert!
Plus de 10 ans après 50 Cent et son G-Unit à Marseille, me voilà à nouveau parmi les spectateurs d'un concert de rap. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de mon protégé, le rappeur gitan Seth Gueko.
Seth Gueko, c'est des punchlines chocs, des jeux de mots, du bourrinage, du dixième degré et des onomatopées. Et j'adhère à fond!
C'est donc au Bataclan, entouré de tueurs en série en puissance, que j'ai pu enfin voir sur scène ce cher Seth Guex. Si au final le concert ne restera pas dans les annales, c'était quand même bien marrant de voir le bonhomme et d'entendre en live quelques unes de ses innombrables punchlines cultes.
"Tête de roumain, zgeg de poulain, tu peux pas faire plus masculin!"
ZBLEX!
Attention génie
Sympa la photo, hein?
Oui mais non car en fait, ce que vous voyez plus haut est... un dessin.
Diego Fazio est un surdoué du crayon, un X-Men du dessin.
Le mec fait tout ça au crayon à papier, il a 22 ans et est autodidacte.
Ça m'a tellement bluffé que je voulais le partager avec vous.
Halloween
En ce dernier jour d'octobre qui marque la fête d'Halloween, je m'adapte au thème et vous propose une micro vidéo "behind the scenes" du film "Dead Buddies", en cours de montage. Et j'en profite pour vous montrer un petit éventail de maquillages/métamorphoses exotiques réalisés lors de projets antérieurs et qui auraient pu me rapporter quelques bonbons lors de cette soirée d'Halloween.
Champagne!
Youhouuuu(uuu)!
"La désastreuse expérience speed dating de Jérôme Etxeberria" (projet que j'ai écrit et que je prépare depuis de longs mois)
verra le jour, la cagnotte ayant été atteinte sur Ulule!
Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont participé, grâce à vous on va pouvoir se̶ p̶a̶y̶e̶r̶ ̶d̶e̶ ̶b̶e̶l̶l̶e̶s̶ ̶v̶a̶c̶a̶n̶c̶e̶s̶ préparer au mieux le tournage et vous présenter prochainement une série aux petits oignons
!
Des bises et un sourire jusqu'aux oreilles.
http://fr.ulule.com/jerome-etxeberria/
Ah et puis n'hésitez pas à suivre l'actualité de la série sur sa page officielle Facebook:
http://on.fb.me/18tjyl2
Tremble citoyen!
Le Manoir de Paris, voilà une "attraction" qui attisait ma curiosité depuis quelques mois.
J'ai enfin franchi le pas et je ne le regrette pas, le spectacle était au rendez-vous, aussi bien grâce aux comédiens parfaitement grimés qu'avec mes deux amis complètement terrorisés (quelques
séquelles d'alcool pouvant peut-être excuser le fait qu'ils criaient, sursautaient et... se planquaient derrière moi).
Au programme, des créatures qui ne sont pas de la toute première fraîcheur, des décors lugubres et des histoires macabres.
Et au final, malgré un a priori plutôt moyen, ce fut une excellente surprise.
Les maquillages sont très réussis, les différentes pièces sombres comme il faut pour mettre la pression et il n'est pas rare d'avoir un petit coup de pression grâce à des effets de mise en scène bien sentis.
En résulte une sortie qui a le mérite d'être originale, bien pensée et réalisée et durant laquelle on passe un bon moment si on a le cœur bien accroché.
Le trou noir
Cher amis, je vous rappelle que je joue depuis le 18 septembre et ce, jusqu'au 18 décembre "La Nostalgie de Dieu" tous les mercredis à 20h au Théâtre Pixel (18ème).
(un conseil, en toute objectivité, venez, c'est génial!)
Mais si j'écris ces quelques mots, c'est aussi pour une raison bien précise: en cette représentation de début octobre, devant une salle bien remplie, j'ai connu le pire trou de mon existence.
L'horreur absolue.
Et pourtant, cette pièce, je l'ai jouée plus de 150 fois à Paris, Marseille, Lausanne, Avignon, etc... Sans compter les centaines de répétitions.
Je n'arrive donc toujours pas à comprendre pourquoi dans les dernières minutes, le néant est arrivé. Absolument impossible de me rappeler ce que je devais dire.
Du coup, j'ai improvisé. Et improvisé.
Mais pendant que tu improvises, forcément tu as du mal à te concentrer pour te rappeler de ton texte.
Du coup, j'ai improvisé. Et improvisé.
Ça a dû duré, sans exagérer, au moins 3 minutes.
3 MINUTES. Je ne sais pas si vous vous rendez compte comme ça peut paraître long ?!
Bon les gens souriaient de me voir patauger et raconter n'importe quoi histoire de meubler. M'enfin je me serais bien passé de cette expérience.
Bref, une représentation à oublier et que, fatalement, je n'oublierai jamais...
The show must go on!
Retour quelques mois auparavant, et plus précisément en janvier, date à laquelle j'avais tourné cette fausse publicité avec les étudiants de l'ESRA.
J'interprétais un double rôle de chanteur, un premier métalleux/crade/tatoué (que l'on voit malheureusement assez peu) et un second, beaucoup plus clean dans un style pop british après transformation (Javel, ça peut être magique).
Tournage film de zombies
"Dead Buddies", voici le nom du court-métrage réalisé par Jean-Baptiste Bouyer dans le cadre de son cursus à l'EICAR. C'est l'histoire d'un coup de foudre réciproque entre un zombie (que j'interprète) et une survivante.
Ce fut une expérience amusante (sauf pour un doigt qui a moyennement supporté la chute d'une comédienne), d'autant que pour un fan de zombies comme moi, ce fut un plaisir de me voir grimer de la sorte.
Kinetic Rain
J'adore Singapour, c'est une certitude. C'est une ville en effervescence, audacieuse et surprenante.
Dernier exemple en date, à l'aéroport.
Je passe devant une sculpture en mouvement nommée Kinetic Rain.
608 gouttes de pluie en aluminium suspendues à autant de fils discrets qui bougent de façon harmonieuse, ça n'a l'air de rien comme ça mais j'ai été scotché.
La vidéo ne rendra peut-être pas justice à la sculpture mais le tout est d'une fluidité sublime, c'est reposant, poétique et tout simplement bluffant.
J'en aurais presque loupé mon avion, dis donc...
Après un été fort sympathique, rien de tel que... partir en vacances 15 jours et pourquoi pas à l'autre bout du monde.
C'est ainsi que ma chérie, nos valises, notre enthousiasme et moi décollèrent pour Bali. Et en double cerise sur le gâteau, deux courts séjours à Kuala Lumpur puis Singapour.
Kuala Lumpur
Première étape, la Malaisie et plus particulièrement sa capitale, Kuala Lumpur.
Si la ville ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, nous y avons tout de même passé de très bons moments. Entre les impressionnantes tours Petronas, le joli monument national, le KL Bird Park et KLCC Aquaria, entre autres, nous ne nous sommes pas ennuyés pendant ces trois jours.
Bali
On entendait parler de Bali depuis un moment, on voulait voir de nos propres yeux... et on n'a pas été déçus. Mis à part Kuta, beaucoup trop touristique, on a vraiment beaucoup aimé chacun des coins visités. Que ce soit les temples Ula Wutu ou Tanah Lot, les rizières de Jatiluwih ou la ville Ubud et sa forêt de singes, les couchers de soleil sur la plage, les spectacles de danses locales ou l'ascension du Mont Batur à 3h du matin pour assister au lever du jour, les excellents souvenirs se comptent à la pelle. A noter que j'ai également effectué mon baptême de plongée en bouteilles.
Mention spéciale également à l'hôtel Tegal Sari et sa chambre villa avec piscine privative: une tuerie!
Singapour
Aaah Singapour... J'y avais passé quelques jours l'année précédente avec des amis lors d'un voyage au Vietnam et ce fut un gros coup de cœur. J'étais donc ravi d'y retourner et de me replonger dans l'atmosphère de cette ville du futur. C'est vivant, créatif, impressionnant, bref, j'adore!
Nouvelle vidéo
promo!
Oyez Oyez braves gens!
Je vous présente la seconde vidéo promotionnelle de la série écrite par mes soins La désastreuse expérience speed dating de Jérôme Etxeberria!
Toujours en préparation et en recherche de financements, elle a été faite en équipe réduite et avec les moyens du bord afin d'alimenter notre page Ulule et donner envie à d'éventuels généreux donateurs de nous aider à produire ce projet qui me tient tant à cœur.
Si vous souhaitez donner un coup de main, c'est jusqu'au 18 octobre et ça se passe ici:
http://fr.ulule.com/jerome-etxeberria/
Première vidéo de ma série!
Voici enfin le trailer de ma web série que je prépare depuis plus d'un an!
Si vous souhaitez m'aider à la réaliser, un petit tour sur la page Ulule est bienvenu:
http://fr.ulule.com/jerome-etxeberria/
Fournée estivale
Toujours un moment que j'adore: aller acheter mes dix nouveaux bouquins.
Par contre, un changement de taille, je ne peux plus le faire dans ma si chère librairie du Virgin des Champs Élysées, l'enseigne ayant fermée.
- Demain les chiens (Clifford D. Simak)
- Et on tuera tous les affreux (Boris Vian)
- L'oiseau Canadèche (Jim Dodge)
- Un horizon de cendres (Jean-Pierre Andrevon)
- Les intermittences de la mort (José Saramago)
- A côté de la plaque (Marc Behm)
- L'homme qui rétrécit (Richard Matheson)
- Neverwhere (Neil Gaiman)
- Marche ou crève (Stephen King)
- H2G2 V: Globalement inoffensive (Douglas Adams)
Touriste chez moi
Au retour de ce mois riche en émotions en Avignon, j'ai eu le plaisir de retrouver pour quelques jours ma chère ville natale, Marseille.
Et comme ces dernières années, elle a pas mal évolué, notamment en prévisions de 2013 (capitale européenne de la culture, m'sieurs dames!), c'était le bon moment pour redécouvrir quelques endroits sympas ou en visiter de nouveaux.
J'ai donc enfilé la panoplie du touriste pour visiter le MUCEM, prendre le petit train qui va jusqu'à notre Dame de la garde, embarquer sur un bateau faisant le tour des calanques de Cassis, voir avec joie la nouvelle esplanade du Vieux-Port avec ombrelle, sculptures bariolées d'animaux et reproductions d’œuvres de Dali et enfin, profiter de la plage du Prado avant de reprendre le train.
Aaaaaah j'aime Marseille!
Festival d'Avignon 2013
Ce mois de juillet a pratiquement été passé intégralement à Avignon pour son fameux festival de théâtre. Je jouais "La Nostalgie de Dieu" à l'Atelier 44 à 14h41 (précis oui). Et le festival off d'Avignon, je ne sais pas si vous connaissez mais c'est pour le moins éprouvant. En effet, pas moins de 1258 (!!!) spectacles se jouent chaque jour. Par conséquent, il faut déborder d'énergie et rivaliser d'ingéniosité avec des centaines d'autres troupes pour attirer les spectateurs vers notre spectacle.
Au programme donc: collage d'affiches, tractages, dessins à la craie, ballades avec une grosse croix portant nos couleurs (parfois avec un 4x4 customisé)...
Le tout du matin au soir et par 35°.
Avec en bonus la régie lumière (x25 donc) d'un autre spectacle de la même troupe, "Adèle a ses raisons".
Ce fut donc éprouvant mais une belle expérience et surtout un dur labeur récompensé car on a affiché régulièrement complet avec d'excellents retours du public et un bel article sur La Provence!
A Avignon, on voit beaucoup d'affiches (1258 spectacles, je le répète) et forcément, dans le lot, il y a du bon et du (vraiment) moins bon.
A ce propos voici mon top 5:
Mention spéciale tout de même à ce Monsieur Fraize qui a la bonne idée de faire de la promo alors qu'il ne joue pas (relâche du 8 au 31 juillet, dates officielle du festival):
Et pour les amatrices de shopping et de bonnes affaires, y a pas à dire, Avignon ça envoie du lourd...
Enfin, en bonus, voici une petite vidéo prise sur l'artère principale d'Avignon, en pleine journée. Histoire d'attirer l'attention des festivaliers, j'ai détourné la croix pour en faire une guitare et perché sur notre 4x4 customisé à nos couleurs et sur fonds de musique rock, je faisais, à ma façon, la promo de la pièce...
Dépucelage de mains
Pour les besoins d'un shooting photo détail main pour la campagne d'affichage du dépistage rapide (parution en septembre), on m'a demandé de faire... une manucure.
La première de ma vie.
J'ai donc pris rendez-vous dans une boutique spécialisée près de chez moi tenue par, vous n'en serez pas surpris (oh le cliché!) par des asiatiques.
Je dois bien avouer que je n'ai pas adoré l'expérience, c'est quand même bizarre de se faire trifouiller les ongles de la sorte.
Et puis pour les explications, on repassera:
"C'est quoi le liquide bleu que vous me mettez là?"
"C'est le produit."
"Oui mais c'est quoi?"
"C'est le produit."
"Ah OK........"
Voilà le studio de shooting juste pour... mon doigt:
Transylvaniiiia!
Hop, en ce dernier samedi de juin, pourquoi ne pas me transformer en Dracula le temps d'une apparition dans une web série? Flush Gordon de Humberto Da Silva m'a donné la possibilité de prendre les traits de cet héros mythique le temps de quelques plans.
Ça avance les amis!
Comme vous le savez certainement, je prépare depuis plusieurs mois (en compagnie de mon fidèle compagnon de route Michaël Marie) une web série écrite par mes soins: La désastreuse expérience speed dating de Jérôme Etxeberria.
La préparation continue, la majorité du casting est déjà recrutée, de même que l'équipe technique, le décor trouvé. Il nous reste plus qu'à rassembler une certaine somme d'argent pour lancer le tournage, prévu en fin d'année.
Dans cette perspective, nous venons de tourner notre deuxième vidéo promotionnelle. Les deux seront visibles courant août et septembre.
Pour patienter, voici la pré-affiche du projet:
Le monde merveilleux de Disney
En ce dimanche pluvieux de juin (normal), pourquoi ne pas aller taper la bise à Minnie et s'envoyer en l'air avec Aerosmith (et pas l'inverse)? Ce fut donc une journée fort sympathique où j'ai
découvert de nouvelles attractions réussies (Tower of terror et Crush'Coaster), refait les classiques avec plaisir, payé un hamburger pourri à 12€, essayé plein de chapeaux ridicules (une de mes
attractions préférées), assisté au fameux spectacle des 20 ans de Disneyland Paris (et faut le dire, le père Mickey a mis les petits plats dans les grands pour envoyer du lourd), fait coucou à
une Esmeralda au sourire figé et fait la queue derrière 6 gamins de 22 ans de moins que moi pour essayer à mon tour de soulever à nouveau Excalibur, 20 ans après.
Ci-dessous, la version 1993 et la version 2013:
Damoiselles, damoiseaux, le roi!
En bon concitoyen que je suis, j'ai attendu d'avoir presque 31 ans (merde, quand même) pour aller visiter le château de Versailles.
Évidemment, c'est assez impressionnant et il y a quelques pièces magnifiques mais, peut-être est-ce parce que je m'en faisais tout un plat ou que j'ai fait les châteaux de la Loire il y a peu, je dois bien avouer que j'ai été un peu déçu par les jardins (le mec qui chipote). Je trouve, par exemple, celui du château de Villandry bien plus attrayant visuellement.
Par contre, c'est vrai que la Galerie des glaces, comme on devait certainement le dire à l'époque: y a pas à tortiller du cul, ça envoie du steak!
Toutes les bonnes choses ont une fin
Ce mois de mai aura vu deux mythes tirer leur révérence et c’est bien dommage.
Tout d'abord, l'enseigne Virgin Megastore a mis la clé sous la porte. Ce géant de la culture, figure incontournable de la vente matérielle de CDs, films, jeux et bouquins, n'est donc plus.
Et cela me désole au plus haut point. Voir disparaitre le légendaire magasin des Champs-Élysées (immense, classe et avec mon terrain de chasse de livres préféré) (tellement géniale feue cette librairie... snif...) est un crève-cœur (le mec qui n'a pas peur des mots quoi).
Paix à son âme.
L'autre au revoir choc du mois est la retraite sportive d'un monument du football, j'ai nommé David Beckham. Plus connu pour son image de marque, il a pourtant été un immense footballeur, professionnel, travailleur, altruiste, charismatique et évidemment toujours classe.
Malgré une énorme faute de goût pour les six derniers mois de sa brillante carrière (David, sans déconner, le PSG, comment t'as pu me faire ça?), je tiens à saluer le départ de cette icône du foot.
Et puis, en plus, je tire (presque) les coups-francs comme lui.
Enfin, disons que je me concentre pareil, j'enroule le bras de la même façon... quant à la trajectoire du ballon, il faut reconnaître qu'il peut lui arriver d'être plus aléatoire... ^^
Bref, salut champion!
Plus vrai que nature
La Fondation Cartier accueille en son sein quelques œuvres (trop peu malheureusement) d'un artiste australien, sculpteur hyperréaliste, j'ai nommé Ron Mueck.
Le réalisme de ses sculptures est tout bonnement incroyable et aucun détail n'est laissé au hasard, que ce soit la pigmentation, les poils ou les veines légèrement apparentes. Un véritable travail d’orfèvre, tout simplement bluffant.
Dommage, comme dit plus haut, que seulement une dizaine de ses créations n'était disponible à la Fondation Cartier.
Ci-dessous, quatre sculptures présentes à l'exposition.
Puis quatre autres, parmi ses plus connues (il est aussi adepte des fœtus et productions à grande échelle), non disponibles à Paris.
Dans un style complètement différent, j'ai réussi à braver une longue file d'attente pendant la nuit des musées (belle initiative au passage) (de proposer l'entrée gratuite de musées hein, pas de faire la queue) pour découvrir les œuvres d'une des figures de la pop art, Keith Haring.
Si j'accroche pas tellement à son style, il a le mérite d'avoir sa propre identité et de délivrer certains messages.
Albadoken!!!
Non mais quelle surprise!
Si vous me connaissez un peu, vous savez que Jessica Alba est ma chouchou star n°1.
Et que Street Fighter est un de mes jeux cultes.
Bon, quel rapport?
Ces derniers mois, une mode s'est lancée, essentiellement au Japon (évidemment, serait-on tenté de dire), nommée "Hadoken-ing".
Gné?
Le "Hadoken" est un des coups spéciaux qui a rendu ce fameux jeu célèbre et qui consiste, via une manip' spéciale, à projeter une boule de feu depuis ses deux mains.
Certains se sont donc amusés à reprendre cette posture mythique avec un compère jouant le personnage violemment projeté en arrière suite au choc avec la boule de feu imaginaire.
Et c'est ce qu'a fait ma chère Jessica (avec son mari) (mais lui on s'en fout hein). :)
Sympa le clin d’œil.
Hallelujah bordel!
Je ne suis pas, à la base, un grand amateur de one man show. Pourtant, si il y en a bien un que je languissais de voir avec impatience, c'était celui de Jérémy Ferrari. Ayant visionné quelqu'un de ses sketches sur internet, j'ai été surpris par sa qualité d'écriture et ai immédiatement accroché à son humour noir, très noir.
Je scrutais donc depuis un moment ses futurs passages dans la capitale pour voir ce que donnait le bonhomme sur scène. Et enfin, l'attente fut récompensée par une soirée au Casino de Paris.
Et on peut dire sans hésitation que le garçon assure: il s'attaque à un sujet ultra sensible, la religion, et il y va pas de main morte, à coups d'humour acerbe, de remarques pertinentes et fort d'une énergie incroyable.
Bref, Jérémy Ferrari a un talent incontestable, il est le nouveau visage de l'humour noir et est bien parti pour le rester un moment.
Les chateaux de la Loire
Qui a dit que visiter les châteaux de la Loire, c'était une sortie de vieux?
Oui bon moi, d'accord.
Mais ça c'était avant.
Parce qu'après avoir testé, hé bien j'ai changé d'avis.
Nous voilà donc partis (avec ma dulcinée) en 4L (hé oui!) pour un trip pas bien loin de la capitale et pourtant bien dépaysant.
Pour des raisons de discrétion et de pudeur (oui n'ayons pas peur des mots), je n'ai pas mis des photos en couple ou avec ma chérie. Et c'est dommage parce qu'il y en a vraiment de très réussies! :)
Nous avons donc fait le classique et imposant Chambord, le très joli Chenonceau, Villandry et ses impressionnants jardins, Azay-le-Rideau et Blois (ville dans laquelle on peut découvrir également le fameux mur de Ben).
Non vraiment faites un tour dans ce coin, ça vaut son pesant en cacahouètes.
ZBBLLEEEXX!
Allez, je l'avoue publiquement: je suis un grand fan de Seth Gueko, ce rappeur gitan roi de la punchline. Ce qui me côtoie de près le savent par cœur car je leur fais régulièrement profiter de petites perles trouvées dans chacune de ses chansons.
Et en ce jour, son nouvel album que j'attendais tant débarque dans les bacs.
Donc Anthony content.
Seth Guex, qu'est-ce que c'est?
C'est d'abord à prendre au 2nd (12ème?) degré car il balance tellement d'horreurs, le tout avec humour, jeux de mots tarabiscotés et une bonne dose d'onomatopées de bourrin. En tout cas, il me fait beaucoup rire.
Lui qui s'est fait connaître par le désormais classique "tête de roumain, zgeg de poulain, tu peux pas faire plus masculin" est l'auteur de très nombreuses punchlines cultes que je vous invite à découvrir en écoutant ses chansons.
ZBLEXXX!
Séance photo parisienne
Répondant à une annonce d'une jeune photographe résidant à Lyon et de passage à Paris pour quelques jours, me voilà à La Défense faisant la connaissance de la fort sympathique et douée Alison (Nosilaprod pour les professionnels), le temps d'une rapide séance photo qui nous verra également passer par les quais de Seine et le jardin du Louvre (oula elle est un peu longue ma phrase, non?) (et la dernière parenthèse n’arrange rien, bien sûr).
Alison est spécialisée dans les photos "instants de vie" et donne une touche personnelle très intéressante à ses clichés.
C'était donc avec plaisir que je m'essayais à cet exercice et enrichissais, par la même occasion, mon book avec la patte Nosilaprod.
(Alison - Nosila, vous saisissez le truc?)
Pour consulter son travail, un tour sur son site: http://nosilaprod.wordpress.com/
Et voilà un extrait de notre rencontre:
Le goûter de l'horreur
Aujourd'hui, j'ai eu le malheur de surprendre une conversation pour le moins curieuse. Un jeune homme faisait le récit de sa Chandeleur. Jusque là rien d'anormal. Mais vous allez voir, ça va vite changer. Je ne prêtais pas spécialement attention à ce qu'il disait mais la mention "Human Centipede" m'a interpellée.
Pour rappel, le sujet de ce film d'horreur est une ode à la poésie: un savant barjot décide de fabriquer un mille-pattes humain en reliant les bouches aux anus de ses victimes (non consentantes,
vous l'imaginez bien).
(comment peut venir l'idée au scénariste?)
(et comment peut venir l'idée au producteur? "ah ouais tiens pourquoi pas?")
Bref, ne voyant pas de lien dans l'expression "Un goûter à la Human Centipede", j'ai tendu l'oreille.
Grand mal m'en a pris. J'ai donc eu le plaisir d'apprendre que ce garçon avait profité d'un goûter tout à fait original avec ses copains: ils se sont tous mis à quatre pattes nus comme des vers,
à la queue-leu-leu et ont coincé leurs crêpes au Nutella là où une crêpe n'aurait jamais imaginé atterrir.
..........................................
Médée au Théâtre de la Tempête
Étant un grand amateur de certaines tragédies de Corneille lues il y a quelques années (Horace, Le Cid, Cinna et Médée, quatre claques) (ça fait toujours bien de caser "Corneille? J'adore!"), j'étais curieux de découvrir une représentation théâtrale dont on m'avait dit du bien dans l'un des théâtres de la Cartoucherie à Vincennes (que je découvrais aussi par la même occasion - et c'est sympa comme tout dîtes donc!-).
Si le résultat est mitigé -une mise en scène ingénieuse et une utilisation intéressante de la vidéo d'un côté, des comédiens inégaux et la puissance du texte qui passe un peu à la trappe-, ce fut tout de même n plaisir de replonger dans l'univers de ce grand auteur qui impose à chaque fois à ses personnages de terribles choix... cornéliens.
J'en profite donc pour vous encourager vivement à lire les quatre œuvres citées plus haut, passionnantes et superbement écrites.
Tiens, vous avez fait quoi aujourd'hui, vous?
Non parce que moi j'ai échangé quelques mots avec une miss Monde.
PS: et c'était pas Miss Monde 1957 hein...
Expos-glouton
Ces derniers temps, j'ai fait le parisien et me suis pris d'intérêt pour les expos. Après tout, tant qu'à vivre dans une ville réputée riche culturellement, autant profiter de ses nombreuses expositions.
J'en ai donc fait trois en quelques jours:
- "Sous influences" à la Maison Rouge. De l'art contemporain auquel je n'ai pas du tout adhéré. Je suis même surpris plusieurs fois à dire cette réflexion extrêmement basique: "Il nous prend pour des cons ou quoi?". Le thème de l'expo était la relation entre les arts et les produits psychotropes. Dans l'idée, c'était intéressant. Mais dans l'idée seulement. A retenir toutefois, un ensemble d'une quarantaine d'auto-portraits réalisés sous l'emprise de différentes drogues par Bryan Lawis Saunders (http://bryanlewissaunders.org/drugs/) et une salle psychédélique de Yayoi Kusama.
- "Ces emballages qui changent nos vies" au Musée des Arts et Métiers.
Exposition courte mais intéressante sur les innovations majeures qui ont contribué à faire évoluer le quotidien des consommateurs des années 40 jusqu'à aujourd'hui.
On passe ainsi des Kinder Surprise aux capsules Nespresso, des cubes Tahiti Douche aux Pasta'Box ou encore des distributeurs de bonbons Pez aux coques de cire Babybel.
Bref, une expo intéressante et instructive qui m'a... emballé (oho!).
- "Au-delà du street art" au Musée de la Poste.
Voilà une exposition que j'étais impatient de voir! Et pour cause, j'adore le street art.
Et elle m'a permis de découvrir, outre les grandes figures que sont Banksy ou Shepard Fairey (Obey), quelques talents français aux styles radicalement différents et immédiatement identifiable:
* C215: pochoiriste au style coloré dont les sujets de prédilection sont l'enfance (et notamment sa fille) et les laissés-pour-compte.
* Dran: dans un style volontairement enfantin, ses œuvres mêlent humour et cynisme.
* Miss. Tic: un aphorisme accompagné d'une illustration en noir & blanc d'une femme, telle est la signature de cette street artist au féminin.
Clip Owl City -
Gold
Dans le cadre d'un concours de clips organisé par le site GeneroTv, j'ai participé au tournage de Gold du groupe Owl City. Réalisé par Jérôme Piel-Desruisseaux (et tout l'équipe bien sympathique, au passage) en une quinzaine d'heures dans des conditions climatiques glaciales (une tenue printanière par des températures négatives, brrrrrrrrr!) et tourné en Red Scarlet, vous pouvez voir le résultat ci-dessous:
La fin d'une époque
La tarte au citron meringuée. Rien qu'à l'évocation de son nom, ce dessert me faisait rêver, saliver, frissonner. Pendant longtemps, ce fut mon dessert préféré, ma gourmandise culte. Oui, j'utilise le passé car j'ai bien l'impression que le soufflé est retombé. Lassitude? Overdose? Toujours est-il que la dernière tarte au citron meringuée dégustée m'a laissé un goût amer. Et pourtant ce n'est pas sa qualité qui est à remettre en cause. J'ai donc pris la terrible décision de faire une pause avec la chose. Ça n'a l'air de rien dit comme ça mais pour moi ça représente une page qui se tourne hé!
Super intéressant ce post, non?
Fournée bouquins de mars
Ma classique fournée de 10 livres est de retour, pour la première fois de 2013:
- L'ivresse du kangourou (Kenneth Cook)
- Le 18 (Ludovic Rubaudi)
- La prix à payer (Joseph Fadelle)
- Rosa Candida (Audur Ava Olafsdottir)
- L'aveuglement (José Saramago)
- Comment je suis devenu un écrivain célèbre (Steve Hély)
- Quelqu'un d'autre (Tonino Benacquista)
- Le dernier testament de Ben Zion Avrohom (James Frey)
Et deux nouveaux tomes de la trilogie en cinq volumes (gné) de la saga de science-fiction la plus délurée de l'univers:
- H2G2 III: La vie, l'univers et le reste (Douglas Adams)
- H2G2 IV: Salut, et encore merci pour le poisson (Douglas Adams)
Exposition Dali au Centre Pompidou
Alors je sais que je ne vais rien vous apprendre en affirmant cela mais ce type est barré! Exposition phare de ces derniers mois à Paris, c'est donc durant les derniers jours que j'ai pu y assister. Et force est de reconnaître que le fantasque artiste espagnol m'a bluffé. Plonger dans son univers torturé et surréaliste fut un vrai bonheur et le nombre conséquent d’œuvres présentées permet de faire un saisissant voyage dans un esprit bourré d'imagination, d'obsessions et d'ingéniosité!
Jusqu'à ce que la mort vous unisse...
Je savais l'humanité tordue mais elle a la capacité à me surprendre régulièrement. Dernier exemple en date: une Argentine de 22 ans a décidé de se marier le jour de la Saint-Valentin. Jusque là, rien d'anormal. Sauf que l'époux est un meurtrier. Bon, admettons. Oui mais quand même, là où le bât blesse (énormément), c'est qu'elle épouse ni plus ni moins que le meurtrier de sa sœur jumelle. Normal.
Mais où va-t'on, bordel?
Pour en revenir au mariage en lui-même, au lieu de recevoir des grains de riz comme le veut la tradition, les mariés ont été bombardés par des œufs et des pierres par les quelques personnes présentes.
Enfin des personnes sensées...
Peluche de luxe
Aujourd'hui, au boulot, on m'a demandé d'acheter la plus grosse valise possible (genre 400€ quoi...) pour que la cliente puisse y mettre une grosse peluche.
"400€ pour transporter un nounours, elle est faite en bijoux la peluche ou quoi?!"
"Oui."
Ah...
C'est un autre monde quoi...
Drague sauvage
A moins de s'appeler Jared Leto ou d'être le frère caché de David Beckham, nous les hommes, on se fait quand même rarement aborder dans la rue. Ou alors c'est pour un renseignement mais ça ne compte pas. Se faire ouvertement draguer dans la rue, c'est donc fichtrement rare. Mais du coup, a priori, ça fait encore plus plaisir quand ça arrive. A priori.
Figurez-vous que ça m'est arrivé pas plus tard que tout à l'heure. Mais évidemment, ce n'était pas Scarlett Johansson. Ce n'était même pas une sympathique "girl next door".
Non, moi j'ai eu droit au vieux mec bizarre, au regard de psychopathe (si on m'avait dit qu'il venait de dépecer un camp de scouts le quart d'heure précédent, je n'aurais pas été plus surpris que ça) qui, après m'avoir fixé pendant la traversée de la rue, a fait demi-tour pour m'arrêter et me dire, tout stressé: "Vous êtes très beau. Vraiment très beau.". Après l'avoir remercié pour le compliment, je me suis quand même vite esquivé avant qu'il ne sorte une phrase que je n'aurais surtout pas envie d'entendre...
Olé
Pourquoi? Comment? On s'en fout, toujours est-il que je me suis retrouvé en ce dimanche ensoleillé (oui, il faut le préciser car c'est quand même à Paris et en février et que cette combinaison accouche rarement du mot "soleil") à participer à mon premier cours de Bachata, cette danse caliente originaire de République Dominicaine.
Et histoire de faire d'une pierre de coup, j'ai même enchainé avec le cours de Kizomba (d'origine angolaise).
Et aussi bizarre que cela ait pu me paraitre, je ne me suis pas trouvé trop ridicule. Et j'ai même bien aimé. Du coup, je ne regrette pas d'avoir fait fi de ma calamiteuse expérience de salsa et de m'être lancé.
Bon le fait qu'il y ait plus de participants que de mètres carrés disponibles est un peu embêtant. De même, certaines mains moites ne sont pas tellement les bienvenues. M'enfin, c'était quand même marrant, je retenterai peut-être l'expérience à l'occaze. Vous m'accompagnerez?
Raaaaah Jessicaaaa!
Je vous ai déjà dit tout le bien que je pense de Jessica Alba?
Si ce n'est pas le cas, 1/c'est qu'on ne se connait pas, 2/je vous invite à faire un tour dans la rubrique Coup de cœur -> Chouchous.
Non mais sérieusement, je sais que je ne suis peut-être pas le plus objectif lorsqu'il s'agit de Jessica mais on est quand même tous d'accord pour dire qu'elle a un charme incroyable, hein? (et en plus, elle a toujours l'air hyper sympa) (ma chouchou n°1 quoi...)
Burn baby burn
Arrivé au travail (pas spécialement en avance, pour changer), plus de trace de mon costume. Il faut donc en réclamer un autre car après deux malheureux essais, je ne trouve aucun pantalon à ma taille.
La dame qui s'occupe de la lingerie, après m'avoir demandé ma taille (38/40), me ramène une taille 42. Mouais. Évidemment, ce n'est pas hyper cintré mais étant à la bourre, ça fera exceptionnellement l'affaire.
Après quelques minutes, il me semblait qu'il faisait quand même anormalement froid au niveau de l'entre-jambes. Et pour cause, deux gros trous s'étaient tapés l'incruste à ce niveau. Pas besoin de vous expliquer que ce n'est pas un accoutrement qui fait très "palace".
Retour donc à la case départ. Je fais constater les dégâts et demande, tant qu'à faire, un pantalon moins large. On me ramène donc du 44. Forcément.
J'explique que ça va être beaucoup trop grand, elle me demande d'essayer quand même.
Sa réponse est surprenante: "c'est trop large".
Sans déconner?
"Mais on n'a plus que ça."
Ah...
Un coup de ceinture et de retouche ourlet express plus tard, me voilà (à peu près) en tenue pour enfin travailler. Sur le point de retourner bosser, la dame m'arrête pour me proposer de passer un coup de fer à repasser sur le pantalon.
- Moi: "Merci madame mais je n'ai vraiment plus le temps là, je suis à la bourre."
- Madame Lingerie: "Je fais vite."
- Moi: "Non mais je n'ai pas le temps d'enlever le pantalon!"
- Madame Lingerie: "C'est pas grave, je le fais directement sur toi."
(petite seconde de décontenance perplexe)
- Moi: "Vous voulez passer le fer à repasser brûlant directement sur moi?"
- Madame Lingerie: "Oui mais ne t'en fais pas, j'ai l'habitude."
- Moi: "Je la sens moyen cette idée."
- Madame Lingerie: "Fais moi confiance, je l'ai déjà fait."
- Moi: "C'est pas que je ne vous fais pas confiance mais ça me dit rien qui vaille le fer et ma peau à quelques centimètres de distance."
- Madame Lingerie: "Mais non regarde avec l'autre main, je tire un peu sur le pantalon, comme ça je peux passer le fer sur le tissu sans te toucher".
La suite, vous la devinez, elle n'a pas dû tirer tant que ça...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!
Shy
Après le métalleux quelques jours plus tôt, changement d'ambiance et de décor pour le tournage d'un court-métrage intitulé SHY pour lequel j'interprétais le personnage principal, un homme renfermé sur lui-même et incapable de regarder les gens en face depuis un traumatisme de son enfance.
Un tournage très intéressant, de chouettes rencontres, je languis donc de voir le résultat!
Métal Hurlant
Aujourd'hui, tournage d'une fausse publicité Javel pour le compte de l'ESRA.
Et pour mon plus grand plaisir, j'interprétais un chanteur de métal bourrin avec tout son attirail: maquillage, tatouages, piercing au nez, dents pourries, cheveux gras et fausse transpiration (??!!!) (bizarre ce truc mais très efficace). Puis après une pulvérisation de Javel, le chanteur et son groupe se transforment en un quatuor pop tout lisse. Bref, un tournage amusant. De toutes façons, dès que je me retrouve grimé, maquillé, tatoué, méconnaissable quoi, ça m'éclate! :)
Bientôt la vidéo...
Quand il n'y en a plus, il y en a
encore
Si vous n'y avez pas succombé, vous avez sûrement entendu parler de Temple Run, un jeu en téléchargement gratuit sur l'Apple Store, qui a tout de même été téléchargé 170 millions de fois.
Le principe est on ne peut plus simple, notre héros est obligé de courir et d'échapper à ses (monstrueux assaillants) et nous devons l'y aider en le dirigeant. Pour cela, un petit mouvement de doigt ou une inclination de l'iPhone suffisent. Sauf que ça va vite et que c'est sans fin.
Quel intérêt me direz-vous? Aucun, si ce n'est cette envie de se dépasser et de faire du scoring, de battre son propre record.
Et autant vous dire que je suis tombé en plein dedans. Oui on devient vite accro à cette saloperie. Dès qu'on a trois minutes de libre, hop, un petit Temple Run.
Après y avoir passé un certain temps et avoir des scores il me semble bien plus qu'honorable, je commençais doucement à me lasser de cette diabolique application.
Et là, qu'est-ce que j'apprends?! La sortie de Temple Run 2, plus beau, plus varié,...
Arf.
C'est reparti pour un (long) tour...
Vous avez dit chef d’œuvre?
Voilà une exposition que je voulais faire depuis un moment! Mon souhait a donc été exaucé et... mon enthousiasme aussi vite retombé.
Alors je veux bien ne pas être un expert de la chose ou ne pas comprendre forcément la subtilité de certains clichés mais naïvement, en allant voir "La photographie en 100 chefs-d’œuvre", je m'attendais à voir des chefs-d’œuvre. Le genre de photos qui marquent par leur puissance ou leur qualité esthétique, leur originalité ou spontanéité.
Bref, je m'attendais à en prendre plein les yeux. Au lieu de ça, j'ai vu une photo de palmier prise de face, le portrait banal d'une enfant ou, clou du spectacle, Emile Zola qui se prend en photo avec son chien. Vingt minutes après être sorti de l'exposition, j'avais oublié 90% des clichés que je venais de voir, ce qui, je pense, n'est pas très bon signe...
Heureusement, sur le chemin du retour, une exposition temporaire de divers photographes étrangers était là pour relever le niveau, avec cette fois enfin des photos marquantes et percutantes. Un comble...
Bouglione bis
Moi qui n'étais pas allé au cirque depuis une bonne quinzaine d'années, voilà qu'un concours de circonstances m'y envoie deux fois en un an. Deux fois au Cirque d'hivers pour voir les deux derniers spectacles Bouglione.
Si certains passages sont un peu lourds et redondants (les clowns par exemple) (m'enfin faut bien faire plaisir aux enfants et gagner du temps pour la préparation des prochains shows) voire inutiles (les teckels, mouais...), d'autres ont le mérite d'être impressionnants: acrobates, tigres, jongleurs, etc...
Mais ce qui m'a le plus scotché, retenant ma respiration de A à Z, c'est le lanceur de couteaux. Cette espèce d'X-Men lance des lames de la taille de mon avant-bras sur une cible mouvante, sa collaboratrice tant attachée à une roue tournant à (très) vive allure. Et la belle qui ressort de là comme si de rien n'était, le sourire aux lèvres. Alors que je me serais évanoui et/ou pissé dessus depuis belle lurette...
Chauffard de taxi
Aujourd'hui, dans le cadre de mon boulot (alimentaire), j'ai dû prendre le taxi pour faire une course pour un client. J'ai eu la chance de ne pas avoir affaire à une course normale grâce à ce chauffeur de taxi un peu spécial.
Ce sympathique monsieur un poil dérangé avait la particularité de se transformer à chaque passage piéton: alors qu'il était tout calme quand il roulait, dès qu'il voyait quelqu'un traversait un passage clouté, au lieu de ralentir comme toute personne sensée, il donnait un gros coup d'accélérateur pour piler net devant le piéton. Il en profitait alors pour râler et klaxonner devant des passants pétrifiés. Même devant des enfants. Et ce à chaque fois.
Et donc à chaque fois que je voyais arriver un passage piéton au loin, un petit coup de pression dispensable me prenait au corps.
On ne le dira jamais assez, les gens sont bizarres.
La taille compte
En rentrant chez moi, à Marseille, pour les fêtes, j'ai fait un grand rangement et tri d'affaires. Et je suis tombé sur mes premières chaussures. L'occasion, à mon retour à Paris, de les comparer à ma dernière paire.
Je pense qu'on arrivera tous à la même conclusion: en 30 ans, il me semble que j'ai pas mal grandi.
Yepa!
Hey, bonne année, bonheur, tout ça tout ça, bien sûr hein.