Dash & Lily
J'avais l'esprit préoccupé par un projet et, Dash & Lily, semblait être une série courte, légère, avec un pitch (adaptation de roman) prometteur : Dash, ado désabusé, découvre dans un carnet un jeu de piste lui proposant de faire connaissance avec une mystérieuse correspondante. Mais patatras, les bonnes intentions s'arrêtent là. Car si la série est courte, j'ai lutté tout le long contre l'ennui et son ambiance téléfilm de Noël ne rend même pas le show sympathique. Ça se veut charmant mais c'est juste fade et mièvre, les deux personnages principaux ne sont pas attachants, les seconds rôles sont mal joués, tout est convenu et plat et, cerise sur le gateau périmé, c'est très formaté produit Netflix inclusif, limite pub Benetton (la rencontre entre un ado juif -ayant un meilleur ami noir et une ex latina- et une eurasienne -ayant un frère gay et une amie indienne). Bref, ne perdez pas votre temps, à moins d'être un adolescent peu regardant.
Victoire (2) !
Victoire !
The Wire / Sur Écoute
Régulièrement citée parmi les meilleures séries de tous les temps, The Wire (Sur Écoute chez nous) s'est enfin découverte à mes yeux curieux, qui se sont rapidement transformés en yeux éblouis tant la série mérite toutes ses louanges. Si la police s'efforce de démanteler un réseau tentaculaire de trafic de drogue et du crime à Baltimore, chaque saison introduit une institution de la ville différente et développe ses relations avec les forces de l'ordre : le trafic de stupéfiants, l'organisation du port, le gouvernement municipal, l'éducation et la presse écrite. Ultra documentée, la série frôle la perfection, tant dans son écriture que dans son casting. Les protagonistes sont aussi nombreux que complexes et attachants, et on ne peut qu'être triste de quitter McNulty, Lester Freamon, Bunk, Bubs et les autres à l'issue de cinq saison de haute volée. Riche, profonde et passionnante, The Wire est un monument.
Fin d'une aventure
Pendant un an, j'ai eu la chance de profiter d'un plan idéal pour faire des cachets dans un cadre sublime, le Musée des Arts Forains. Certaines entreprises privatisent des salles et des comédiens animent des jeux / attractions du XIXème siècle. L'ambiance a toujours été sympa, le cadre a un charme fou et ça a été à chaque fois un plaisir de travailler en soirée dans ce lieu iconique. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, le musée renouvelle chaque année son vivier de comédiens / comédiennes. Bref, c'était bien chouette quand même.
Tournage long-métrage
J'ai eu le plaisir de tourner une séquence dans le prochain long-métrage de Dominik Moll (La nuit du 12, Harry, un ami qui vous veut du bien,...) (deux films que j'ai beaucoup aimés au passage). Un petit rôle de réceptionniste (apparemment c'est un emploi qui me correspond, je suis souvent pris pour ça) donnant la réplique à Léa Drucker. Et pour l'anecdote, nous avons tourné au Prince de Galles, hôtel voisin de mon très cher Four Seasons George V, l'occasion d'aller saluer tous mes collègues.
Week-end à Bruxelles
Après le théâtre à Chartres, j'ai enchainé avec un long week-end à Bruxelles, en compagnie de ma chérie, chez mes amis Julien et Pei. Cela faisait quelques années que je n'y avais plus mis les pieds, et même si c'était un temps bruxellois, nous avons pu nous balader dans le centre ville, croiser quelques oeuvres street art ou encore se délecter de la beauté de la Grand Place. À noter qu'on super bien mangé également, avec notamment mon coup de coeur pain au chocolat (boulangerie Matinale) et un fantastique restaurant que je vous recommande chaudement, Kline, qui propose des mini assiettes aussi originales que délicieuses.
Passage à Gand
Et au milieu de ce week-end belge, nous avons quitté furtivement Bruxelles le temps d'une journée pour découvrir la charmante (mais très touristique!) ville de Gand / Gent. Située à environ 30 minutes de train de la capitale, cette petite ville portuaire, l'une des plus culturelles et étudiantes de Belgique, est vue comme une sorte de mini-Bruges, elle-même considérée comme une mini-Venise. Et on en a surtout profité pour découvrir une oeuvre culte, Le retable de l'agneau mystique de Jan Van Eyck, avec une visite guidée très intéressante. On a également eu la chance de voir sa fermeture en fin de journée et ainsi pouvoir admirer ses 18 panneaux.
Gretel & Hansel à Chartres
Gretel & Hansel étaient d'humeur voyageuse en ce mois d'octobre. Après la Côte d'Opale quelques jours plus tôt, nous voici de nouveau en vadrouille, posant nos valises à Chartres pour cinq représentations exceptionnelles. On a fini épuisés mais heureux, jouant devant des salles combles et réunissant plus de 800 spectateurs en trois jours. Et on en a profité pour visiter Chartres et sa belle cathédrale.
Une idée géniale
Après le succès de J'ai envie de toi (que j'avais loupé), la pièce précédente de Sébastien Castro, je ne voulais pas loupé Une idée géniale, auréolée notamment du Molière de la meilleure comédie 2023. Et si le Théâtre des Variétés n'est pas idéal niveau confort si vous avez le malheur d'avoir des jambes de plus de 50cm, j'ai profité de cette nouvelle programmation pour enfin découvrir cette pièce de boulevard réglée au cordeau. Si j'ai trouvé qu'au bout d'un moment il y avait une redondance dans l'humour, voire une surenchère de quiproquos, et que le comédien principal cabotinait un peu trop à mon goût, on passe tout de même un bon moment, avec quelques répliques drôles ou situations cocasses, et une mise en scène ingénieuse permettant à un même comédien d'enchainer trois rôles différents à un rythme effréné.
Exposition WE ARE HERE
Le Petit Palais a ouvert ses portes pour la première fois aux artistes d’art urbain. C'est ainsi que treize artistes majeurs du mouvement Street art investissent ce très beau musée et s'immiscent au milieu de grandes oeuvres classiques. Le mélange des genres est d'ailleurs assez cocasse et intéressant, et la déambulation est d'autant plus agréable qu'il y en a pour tous les goûts. Une belle initiative donc, que le Petit Palais devrait avoir la bonne idée de renouveler pour de prochaines éditions.
Pauvre Bitos
Un groupe d’amis de la bonne société se donne rendez-vous pour un « dîner de têtes ». Chacun doit se faire la tête d’un grand personnage de la Révolution française. André Bitos est l’invité d’honneur : il jouera Robespierre. Mais il semble que l’objectif de cette soirée ne soit pas uniquement de refaire l’histoire de France... Dans ce Dîner de cons version Jean Anouilh, abrité dans le magnifique théâtre Hébertot, Maxime D'Aboville -nommé pour ce rôle aux Molières- et les autres très bons comédiens prennent un malin plaisir à jouer ce formidable texte. À la fois féroce et intelligent, il est indéniablement la qualité principale de cette pièce, suivie par une excellente distribution. La mise en scène est en revanche très simple et on peut trouver ça et là quelques longueurs ou inégalités de rythme. Rien toutefois qui n'entâche sérieusement la qualité globale de cette belle pièce de théâtre.
Gretel & Hansel à la Côte d'Opale
Petite tournée bien sympa de deux jours à Boulogne-sur-Mer où l'on a joué Gretel & Hansel dans la Maison des Enfants de la Côte d'Opale qui prend en charge des enfants en difficulté ou déscolarisés. On en a profité pour voir la Manche, visiter la ville, sa crypte et ses oeuvres de street art.
Au revoir Papy !
Mon papy Élias s'est éteint à l'âge de 95 ans.
Quel privilège et quelle joie pour nous de t’avoir eu comme grand- père, toujours élégant dans son costume trois pièces, arborant ta chevelure mystérieusement blanche depuis ta vingtaine et tes sourcils touffus qui, eux, curieusement, sont restés noirs, peut-être pour ajouter du ténébreux quand il décidait de les froncer. Toi qui t’auto-proclamais meilleur soudeur des Bouches du Rhône, tu as été à la base d’une magnifique famille soudée, aimante et bienveillante, des qualités qui ne sont pas si répandues aujourd’hui. Sur ces quelques mots, il va être temps de te dire au revoir. Mais tu ne nous en tiendras pas rigueur, toi qui ne t’attardais jamais au téléphone et laissait rarement plus de 10 secondes entre « Bonjour mon chou » et « Bon allez... ».
Cher papy, merci d’avoir été là, merci d’être là. Et puis, ne t’inquiète pas, mamie est entre de bonnes mains.
« Bon allez... » Au revoir Papy !
Street art à Antony
Ma ville homonyme, dans les Hauts-de-Seine, a offert à ses habitants et aux aficionados de street art (dont je fais partie) une cinquantaine d'oeuvres d'artistes différents, exposées sur de grandes planches dans le quartier Saint-Saturnin. Voici les oeuvres ayant retenu mon attention (avec deux coups de coeur: le sublime portrait d'Emyart-s (qui illustre l'article) et celui tout à fait magnifique (le nom de l'artiste m'échappe) qui démarre la série ci-dessous :
Et puis, pour ne rien gâcher, la ville d'Antony a tenu à me rendre hommage et c'est tout à leur honneur :
Je ne serais pas arrivée là, si...
Quel hasard, rencontre, accident, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé votre vie? Voici la question posée à une trentaine de femmes inspirantes. Élodie Frégé et Anne Parillaud se saisissent de la parole de ces femmes, jouant tour à tour la célébrité et l'intervieweuse.
Si le sujet est intéressant, j'ai trouvé tout le reste extrêmement fainéant, de l'affiche minimaliste (bon ça a la limite, c'est un détail) à la quasi absence de mise en scène, en passant par l'engagement des comédiennes (microtées) qui ne donnent pas vie aux femmes qu'elles incarnent (sauf un peu pour Virginie Despentes) et ont leur texte sous les yeux sous prétexte qu'elles jouent des journalistes (ça c'est plus problématique). Chaque fois qu'elles posaient une question, elles tournaient deux pages de leur carnet sur lequel on voyait apparaitre un long texte, et on comprenait que la réponse allait être un monologue plus ou moins conséquent. Je n'ai pas compris l'intérêt de cette pièce ni la plus-value du théâtre par rapport à une lecture (c'est tiré d'un recueil d'interviews) ou un podcast. Très déçu donc.
Petit tour à Amiens
Messieurs-dames, j'ai eu un coup de coeur pour la sublime cathédrale Notre-Dame d'Amiens et son style gothique très riche, en témoigne son impressionnante et incroyable façade. Pas étonnant d'apprendre qu'elle est classée monument historique et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Très sympathique à faire aussi, les hortillonages, site naturel exceptionnel composé d’un réseau de canaux et de jardins flottants situés en plein cœur de la ville d’Amiens. Malheureusement, l'expérience a été quelque peu gâchée par la pluie, et les parapluies ouverts cachaient la jolie vue.
Enfin, si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous arrêter dans le très joli village de Gerberoy, qui est considéré comme l'un des plus beaux de France.
L'Avare
Si L'Avare de Molière n'est plus à présenter, tant il s'agit d'une pièce phare du répertoire français et d'un texte incroyable, le théâtre La Tempête propose une version particulièrement intéressante. En effet, l'idée brillante et originale de la mise en scène de Clément Poirée est de s'adapter au vice de son rôle titre et de commencer le spectacle sans décor ni accessoires ni... costumes. Les comédiens débutent donc en sous-vêtements et le spectacle prend en vie en fonction de la générosité des spectateurs et l'imagination fertile des régisseurs et costumiers. Les spectateurs sont priés de proposer au début du spectacle divers articles (textiles, accessoires, cartons, musiques) et les costumes et décors (voire la bande son) sont adaptés et faits sur place, en cours de jeu. Le principe est génial, l'exécution très réussie et s'adapte admirablement avec cette pièce de grande qualité. Une grande idée et beaucoup de talent !
Motivation !
J'ai trouvé cette photo très drôle et je voulais vous la partager. :-)
Mon Petit Renne
Durant les sept épisodes de cette mini-série Netflix, on suit la relation entre un barman aspirant à devenir humoriste et une serial harceleuse qui s'est convaincue qu'ils étaient en couple… Ce qui marque en premier lieu, c'est que Mon Petit Renne est tiré de la réelle expérience (et adapté de son one man show) de l'auteur et comédien, Richard Gadd. Sa mise à nu est donc courageuse et à saluer. Et quand on sait que la série est tirée de faits réels, elle fait d'autant plus froid dans le dos. Cette relation d'harcèlement et en même temps de dépendance réciproque est souvent malaisante, et c'est, je pense, le but recherché, d'autant que le personnage principal, miné par un traumatisme, n'est pas tout rose non plus dans cette histoire (et il ne s'en cache pas). En somme, un thriller psychologique plutôt réussi.
La Métaphore du Gobelet
Très heureux de vous partager la version finale de LA MÉTAPHORE DU GOBELET, court-métrage écrit par mes soins et co-réalisé / co-produit avec Michael Marie sous la bannière de notre association ANKA Films.
House of Ninjas
Des années après une retraite d'une vie de ninjas, une famille dysfonctionnelle (de la lignée du légendaire Hattori Hanzo) doit reprendre du service pour faire face à une série de menaces. De retour depuis quelques semaines du Japon, je trouvais pertinent de me replonger dans cet univers qui me plait tant. D'autant que le pitch était intrigant. Mais je n'ai au final pas pris autant de plaisir que je l'espérais en visionnant cette première saison de House of ninjas. Sans être déplaisante, puisqu'elle se suit plutôt facilement, la série manque d'une étincelle qui la rendrait vraiment intéressante. C'est plutôt gentillet, un peu paresseux, le scénario manque de surprise et les chorégraphies de combat sont souvent très sombres (certes souvent de nuit), ce qui nuit considérablement à la lisibilité. Attention, ce n'est pas mauvais mais House of ninjas n'a pas suffisamment suscité mon intérêt pour que je replonge quand la nouvelle saison sortira.
Première fois en Corse !
Oui, je dois l'admettre, et j'en ai un peu honte, j'ai attendu quarante-deux ans avant de fouler pour la première fois le sol corse, alors que je suis originaire du sud de la France. Après avoir fait visiter Marseille à ma douce et tendre, c'était à son tour de me faire découvrir sa Corse. D'Ajaccio à Bonifacio en passant par Pila Canale, le village où vit sa famille, j'ai pu découvrir des villes charmantes et surtout de nombreuses plages de sable, à l'eau claire et à une température idéale, sans être agglutinés les uns sur les autres. Bref, une semaine de vacances comme on les aime. :)
Et en bonus, un peu de street art ajaccien :
Un an de plus
Une quarante deuxième année s'est ajoutée à mon compteur et je l'ai fêtée de la meilleure des manières, c'est à dire entouré de mes parents et de ma chérie sous le soleil de Cassis. Et quel bonheur de profiter de la vue du cap Canaille (^lus haute falaise d'Europe, on le rappelle).
Marseille <3
Après un festival d'Avignon aussi génial qu'éprouvant, rien de tel que de recharger les batteries chez soi, dans ma chère ville de Marseille. Et le plaisir de faire découvrir à sa chérie quelques uns des coins magnifiques de ma ville natale, comme par exemple la sublime calanque de Sugiton et l'incroyable vue depuis son belvédère.
Fargo
Je ne saurais vous dire pourquoi mais j'étais un peu réticent à l'idée de me lancer dans la série Fargo, malgré son excellente réputation. Et je peux maintenant affirmer que c'était une grande erreur. Les amis, foncez, Fargo, c'est exceptionnel, cinq saisons de très haut niveau. Le tour de force, c'est que chaque saison est complètement différente, racontant une histoire indépendante (de fausses histoires vraies) (si si) avec de nouveaux comédiens (casting absolument impeccable, au passage) et chaque saison est une totale réussite. Chaque histoire est incroyablement bien écrite et merveilleusement mise en scène. De nombreux personnages (bien travaillés et profonds) se croisent à loisir, certains étant vraiment marquants et atypiques. Et n'oublions pas la bande originale, qui se met au diapason de tout le reste, c'est-à-dire dans le haut du panier. Bref, Fargo, c'est 5 saisons de bonheur télévisuel.
Le plein de pièces
Qui dit festival d'Avignon dit forcément pas mal de pièces découvertes dont quelques unes sont de véritables pépites (chroniquées dans l'onglet Ces pièces). Si je devais retenir un trio coup de coeur, ce serait la formidable Ressources Humaines, la délicieusement absurde The Loop et l'incroyable OVNI J'aurais voulu être Jeff Bezos. Mais d'autres pièces ont retenu mon attention comme la très belle Gueules Noires, la pétillante La Ligne Rose ou la déjantée Kermesse (pour laquelle le public finit par faire une chenille géante avec les comédiens pour sortir de la salle). Poil de Carotte, poil de carotte par son ton malaisant et cynique est une drôle d'expérience théâtrale alors que Moby Dick est une adaptation réussi du chef d'oeuvre de Melville. J'ai également assister à des expériences aussi variées que le chouette concert de ma pote Nawel, du clown de qualité avec 3Clowns, de l'acrobatie avec N.ormes ou le seul en scène Madame Fraize (dommage que le comédien s'adressait qu'aux premiers rangs) (il fallait tendre l'oreille pour entendre quelque chose).
Avignon 2024
L'évènement de ce mois de juillet (à part mon anniversaire, vous avez raison), c'est que nous avons joué GRETEL & HANSEL au festival d'Avignon, dans un bien chouette théâtre, le théâtre des Corps Saints, et c'était top !
Le public a répondu présent (plus que ce qu'on pensait), on a eu plein d'excellents retours et, cerise sur le gateau, de nombreux (vraiment nombreux) programmateurs sont venus nous voir, ce qui laisse présager un avenir radieux pour cette pièce qu'on aime tant.
Alors bien sûr, il faisait 2000 degrés et c'était épuisant mais on a bien rigolé, on a bien joué et on repart avec le sentiment du devoir accompli !
(vous l'aurez peut-être compris, la crêpe complète, c'était pour fêter notre première représentation complète). ^^
Pub Sodebo
J'avais tourné dans une publicité Sodebo l'année dernière mais je ne l'avais jamais vue. J'ai fini par tomber dessus et je vous la partage ci-dessous :
Débrief de la nuit
Je suis très heureux de vous présenter mon dernier court-métrage, DÉBRIEF DE LA NUIT, co-réalisé avec Michaël Marie, écrit par mes soins et autoproduit par notre association ANKA Films !
Freddy Krueger vous a peut-être fait faire des cauchemars dans "Les griffes de la nuit" quand vous étiez plus jeunes, il est de retour et cette fois, il a envie de... parler. Bah oui, tuer des gens, au bout d'un moment, ça peut lasser.
À peine sorti, le film a déjà été sélectionné et multi-primé dans de nombreux festivals.
Pour le découvrir, ça se passe juste en dessous.
Lovesick
Dylan apprend qu'il est atteint de la Chlamydia, une maladie infectieuse qui se transmet sexuellement. Le jeune homme est alors contraint de revoir ses ex-petites amies afin d'éclaircir sa situation... Voilà pour le pitch plutôt original de cette sitcom britannique sympathique. Je me suis plongé dedans suite à un stage de doublage durant lequel on avait travaillé plusieurs scènes de ce show qui m'avait l'air finement écrit. Au final, même si je dois reconnaître que je m'attendais à être plus conquis, on passe tout de même un moment agréable avec le trio de comédiens principaux (auquel je pensais m'attacher davantage). Lors de ses trois saisons, la série propose de nombreux flashbacks (quasiment un épisode par ex) et oscille entre l'humour et l'émotion pour proposer quelques jolies scènes.
Festival 240 Street
À Cormeilles en Parisis, dans le Val d'Oise, il était possible de découvrir, le temps d'un week-end, une galerie de street art à ciel ouvert. C'était plutôt rapide à parcourir mais voici quelques-unes des oeuvres présentes (mes préférées) lors de ce festival en plein air :
Publicité Vanish
Figurez-vous qu'avant et après les épisodes de "Demain nous appartient", je suis apparu pendant quelques semaines dans des spots publicitaires Vanish. Alors je ne l'ai jamais vu la pub en direct mais on m'a envoyé cette capture d'écran. :)
Big Mother
Alors qu'un scandale éclabousse le Président des Etats-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d'audience d'un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon mort 4 ans auparavant.
Fort de 5 nominations aux Molière 2023, du talent de son autrice/metteuse en scène (dont j'avais adoré Les crapauds fous) et de la confiance que j'ai dans la programmation des Béliers Parisiens, je suis allé voir ce Big Mother avec beaucoup d'espoir. Peut-être trop puisque malgré l'efficacité de la pièce, je n'ai pas totalement adhéré à ce projet, probablement refroidi par une cacophonie permanente (les comédiens crient beaucoup) et un texte trop bavard. Big Mother reste tout de même une pièce captivante et dynamique.
Dîner en blanc
Le diner en blanc est un rassemblement pacifique qui a lieu une fois par an en juin. L'idée est de se retrouver dans un lieu agréable (cette fois le parc de Saint-Cloud) pour un pique-nique géant, tous habillés en blanc. C'est sur invitation et on est au courant du lieu au dernier moment. Et à minuit tout le monde remballe et le lieu est laissé comme il a été trouvé. C'était une belle soirée, plaisante et atypique.
Spot 13
Un lieu éphémère en plein air dédié à l'art urbain dans le 13ème arrondissement de Paris ? Aucune chance que je loupe ça ! Et pour mon plus grand bonheur, beaucoup d'oeuvres de nombreux artistes différents sont à disposition des yeux curieux. Les miens étaient ravis !
Fiasco
Je ne binge watch jamais mais pour les 18 heures de voyage retour me ramenant du Japon, j'ai fait une exception. Vues les conditions pas idéales, je me suis dit qu'une comédie française serait une bonne idée, j'ai donc jeté mon dévolu sur FIASCO d'Igor Gotesman et je n'ai pas regretté. C'est absurde comme j'aime, bien écrit et bien joué et c'est vraiment drôle à de nombreuses reprises. Ça ne m'arrive pas souvent mais j'ai rigolé devant mon écran, plusieurs fois. Bonne ambiance dans l'avion ! Pierre Niney et François Civil, qui excellent dans les ruptures de jeu, s'éclatent, les punchlines fusent et on passe un vrai bon moment tout au long de cette série courte, réalisée comme un faux documentaire sur le tournage du premier long-métrage de Raphaël Valande, incarné par le brillant P. Niney.
Voyage de rêve
En ce mois de mai 2024, j'ai réalisé un de mes rêves : découvrir le Japon. Tellement d'années d'attente, dont deux annulations suite au Covid, mais cette fois-ci, c'était bien réel, nous voilà partis à l'autre bout du monde avec mon ami Pierre-Yves pour deux semaines.
De conte en conte
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas participé à un escape game. Erreur réparée avec mon cousin et sa petite famille de passage à Paris pour 1h30 bien fun chez Pandore & Associés qui nous transporte de conte en conte à travers de jolis décors et des énigmes sympathiques.
Campagne publicitaire Kiabi
J'ai participé il y a quelques mois à une campagne publicitaires pour les réseaux sociaux de Kiabi et voici le résultat en trois vidéos :
Parenthèse d'oxygène
Petit week-end bien agréable dans la Baie de Somme, plus précisément à Le Crotoy, sur le littoral de la Picardie (Hauts de France). De l'air frais, de l'horizon, de l'océan, des... phoques (!!!) (bon, de très loin... mais quand même!), bref un cadre idéal pour respirer et se détendre.
Nouvelle campagne Bouygues
Le shooting photo effectué en janvier pour la nouvelle campagne Bouygues est officiellement de sortie en ce mois d'avril sur les écrans des boutiques Bouygues Telecom et leur site internet.
Urban Art Fair
Le Carreau du Temple accueillait la foire internationale dédiée à l'art urbain qui assemble une trentaine de galeries françaises et internationales et proposent de découvrir plus de 200 artistes. Parmi ceux-là, mon coup de coeur va aux oeuvres d'Éric Lacan (les 3 premières) dont j'apprécie la finesse de traits et l'esprit gothique.
Scott Pilgrim prend son envol
Adaptation du super film d'Edgar Wright sorti en 2010 et lui-même adapté d'un parait-il excellent comics, les aventures de Scott Pilgrim (qui doit vaincre les sept ex-maléfiques de sa nouvelle petite amie Ramona Flowers, afin de gagner son cœur) sont cette fois transposées en série animée sur Netflix. Si le graphisme et l'animation ne m'ont pas séduit outre mesure, la réalisation est en revanche très inventive, bourré de bonnes idées et de clins d'oeil à la culture geek. Le film m'avait complètement conquis à l'époque, la série m'a moins accroché, même si j'ai passé un moment sympa. Ça part dans tous les sens, c'est fun, les personnages secondaires sont bien développés. Mais il manque un petit quelque chose pour marquer les esprits durablement. À noter que les personnages sont doublés par le casting original du film.
Street art marseillais
Lors d'un (très) (trop) rapide séjour marseillais (4 jours), j'ai pu découvrir et répertorier quelques nouvelles oeuvres street art (ou alors qui m'avaient échappé) dans mon quartier préféré, à savoir le Panier. Mention spéciale à ce grand portrait de femme indienne très réussi.
Sacré Pan
Ayant adoré Les Faux British de cette même troupe (j'ai également vu Le gros diamant du prince Ludwig que j'avais moins aimé), j'étais donc logiquement curieux de découvrir leur nouvelle adaptation jouée au théâtre des Variétés. Et on retrouve bien la patte et l'humour burlesque qui avait fait le succès des pièces précédentes, avec un enchainement de catastrophes et de séquences loufoques. Malheureusement, la sauce ne prend qu'à moitié. La mise en scène et le jeu des comédiens ne font pas défaut mais la proposition est quand même répétitive et utilise à outrance (en moins bien) les mêmes ficelles que Les Faux British qui reste largement plus réussie.
Festival Paris in the Dark
Grand jour pour ANKA Films puisque notre court-métrage DÉBRIEF DE LA NUIT était projeté pour la première fois dans un cinéma français. C'était à l'occasion du festival PARIS IN THE DARK qui met en lumière les films de genre, trop peu souvent produits en France. Le cinéma Luminor a donc accueilli la soirée et c'était un immense plaisir de redécouvrir le film sur écran géant et en public (dont Alix, comédienne qui interprète la psychologue dans le court), d'autant que les retours ont été excellents. Que du bon quoi !
Gerard Jugnot roi de la seleçao ?
Je trouve ce montage extrêmement malin et drôle. Et imaginer notre bon vieux Gérard en renard des surfaces et fer de lance de la sélection brésilienne est une idée de génie !
Festival Colors
Le festival Colors est une exposition street art réunissant chaque année plusieurs artistes qui prennent possession d'un lieu pour y exercer leur talent. Cette année, c'était dans une maison abandonnée à Champigny sur Marne et je me faisais un plaisir de m'y rendre, ayant adoré les précédentes éditions. Malheureusement, j'ai été déçu par cette cuvée 2024, proposant peu d'oeuvres, et surtout des portraits d'animaux (ce que je trouve souvent un peu kitsch).
Blue Eye Samuraï
Après le chef d'oeuvre Arcane, Blue Eye Samuraï est la seconde collaboration fructueuse entre Netflix et un studio d'animation français (Blue Spirit cette fois). Si il y a quelques facilités scénaristiques (notamment une héroïne étrangement surpuissante, qui récupère incroyablement vite de ses blessures) et qu'il est dommage que les voix ne soient pas en japonais pour faciliter l'immersion (le doublage anglais est toutefois très bon), ces légers défauts sont largement gommés par le plaisir évident pris tout au long de ces huit épisodes. La quête de vengeance de ce(tte) samuraï aux yeux clairs, ce "monstre" selon la société japonaise est une vraie réussite, avec une galerie intéressante de personnages et un rythme haletant. Vivement la suite !
Vomito Party
La representation du jour de GRETEL & HANSEL était assez particulière : 15/20 minutes avant la fin du spectacle, juste avant le grand monologue de Gretel, une jeune fille assise au troisième rang a vomi (et pas qu'un peu). C'était donc une fin de spectacle assez atypique entre les spectateurs qui nous regardaient le nez bouché et nous sur scène qui jouions avec cette odeur horrible. Évidemment, on ne s'est pas éternisés à la fin du spectacle, tout le monde ayant certainement envie d'une bonne bouffée d'air frais. Et bravo à Aude qui a réussi son monologue malgré le contexte !
Contes et Légendes
La dernière création de Joël Pommerat est officiellement désignée comme une fiction documentaire d’anticipation sur la construction de soi à l’adolescence et le mythe de la créature artificielle. Dans une dizaine de tableaux, Contes et légendes questionne la cohabitation entre humains et robots. De la science-fiction sur des planches de théâtre, ce n'est pas si commun. Une autre particularité; c'est que les rôles des adolescents, uniquement masculins, sont joués par des comédiennes, toutes âgées entre 26 et 32 ans, et elles sont bluffantes. On a vraiment l'impression de faire face à de jeunes garçons de 14 ans. Ces ados du XXIème siècle, au langage violent et vulgaire, en perte de repères, ont grandi trop vite dans un monde cruel dans lequel les robots, pardon les personnes artificielles, remplacent les parents absents. Contes et légendes est une pièce étrange, parfois dérangeante, parfois amusante, qui ne peut pas laisser indifférent.
Inconnu à cette adresse
Ayant beaucoup apprécié la nouvelle de Kressmann Taylor lue il y a de nombreuses années, je me faisais un plaisir de retrouver ce joli texte sur les planches. Il s'agit d'un échange épistolaire entre deux amis, marchands d'art associés. Tandis que Max, juif américain demeure en Californie, Martin, lui, retourne vivre en Allemagne, au moment où l'idéologie nazie prend de plus en plus d'ampleur. Au fil de la correspondance, l'incompréhension gagne, le ton s'assèche et la distance se crée entre les deux associés.
La nouvelle est courte, ce qui ne l'empêche pas d'être très forte, aussi effrayante que glaçante. C'était donc agréable de retrouver ce texte marquant mais je me pose tout de même l'utilité d'une adaptation théâtrale : la mise en scène est plutôt sommaire, les comédiens se contentant de réciter/lire à leur bureau les lettres de leur correspondant (avec plusieurs accrocs pour S. Guillon). C'est un pièce plaisante mais à choisir, je vous conseille plutôt de lire la nouvelle.
The Curse
Le quotidien d'un jeune couple marié est filmé 24h/24 pour le compte d'une émission de télé réalité. Christopher Nolan a qualifié cette série d'incroyable, assurant qu'elle ne ressemble à rien de ce qu'il a pu voir précédemment. Si ce commentaire m'a poussé à découvrir The Curse et s'il faut avouer que c'est très atypique, je ne suis pas du même avis que le célèbre réalisateur britannique. Pour tout dire, j'ai même subi les dix épisodes, tant les trois personnages principaux sont antipathiques et agaçants (dans Succession, on adore les détester, là ils sont juste énervants) (Emma Stone est quand même brillante) (mais agaçante, vous l'avez compris), le rythme décousu et les situations (volontairement) malaisantes sont nombreuses. Les thèmes abordés sont nombreux (l'absurdité de l'art contemporain, le voyeurisme, l'environnement, la gentrification, etc) mais je n'ai vraiment pris aucun plaisir d'un bout à l'autre.
PASSABLE version complète
PASSABLE est un court-métrage que j'ai écrit à l'occasion du festival Nikon de l'année dernière (le thème était "13"). Réalisé par Jérôme Piel-Desruisseaux, il durait, comme le veut la contrainte, 2min20. Il était donc temps de sortir la version complète, évidemment plus longue, avec des musiques et un générique en bonus.
Le film est à découvrir ci-dessous :
C'est Pas Facile d'Être Heureux Quand on va Mal
Après l'excellent seul en scène Va Aimer !, on a enchainé avec un tout autre genre, une comédie chorale au nom (drôle) à rallonge : C'est pas facile d'être heureux quand on va mal. Là aussi ce fut une très bonne surprise. Forte d'une écriture caustique et de qualité, cette comédie noire enchainent les punchlines et situations hilarantes. Les personnages sont tous très différents et ont chacun leur moment de bravoure. On sent que les comédiens s'amusent et nous embarquent dans des scènes dynamiques, à la mise en scène simple mais efficace. Bref, une réussite totale, aux dialogues brillants, de l'humour noir comme je l'aime. Au final, c'est facile d'être heureux quand on voit une chouette pièce.
Va Aimer !
Grosse soirée théâtre ce jour-ci, avec pas moins de deux spectacles à la suite. J'ai commencé avec le seul en scène écrit et (très bien) interprété par Eva Rami. À travers son avatar scénique, Elsa Ravi, l'artiste arrive à captiver le spectateur de la première à la dernière minute, avec une histoire à la fois personnelle et touchante, tout en interprétant une galerie de personnages très différents (mention spéciale à ce psy prononçant toutes les lettres), sans oublier une touche d'humour, comme en témoigne ce surprenant début de spectacle mettant en scène une visite guidée d’un sexe féminin. Va aimer ! évoque le lâcher prise, le consentement, les blessures et la guérison, le tout avec poésie, sincérité et talent. En résulte un très joli seul en scène couplé avec une impeccable performance d'actrice.
Ils sont partout !
En fin d'année dernière, j'avais posté les oeuvres géniales de Paperboyo , qui détourne des paysages avec des créations en papier. Quasiment le même concept ici avec Robin Yayla, artiste turc vivant à Milan et proposant d'intégrer de manière créative des personnages (souvent issus de la culture pop) sur des photos prises lors de ses voyages. Le résultat est très souvent drôle et ingénieux, et je suis complètement séduit par le concept.
Parenthèse sudiste
Quelques jours de libres et me voici à Marseille (et même à Martigues sur la photo) pour profiter de mes proches et du soleil, ce qui est toujours un rechargement de batteries efficace.
Bon, par contre, j'avais oublié que c'était aussi la période de mon allergie au pollen (qui ne m'a pas loupé!), et ça c'était beaucoup moins agréable.
Le Griffon
En 1994, dans la ville de Kefelden, Mark, un ado de 16 ans doit accepter le lourd héritage familial et sauver son frère, (et plus globalement notre monde) prisonnier d'un univers fantastique appelé la Tour Noire où le Gryphon, un monstre dévastateur, asservit sans pitié toutes les créatures vivantes. À part l'exceptionnelle Dark et quelques épisodes de l'inévitable Derrick il y a de nombreuses années, je ne pense pas avoir vu beaucoup de séries allemandes. C'est donc avec curiosité que je me suis lancé dans Le Griffon (adaptation d'un best-seller, Der Greif). D'autant que je suis toujours content quand l'Europe s'essaye au genre fantastique / fantasy, trop souvent mis de côté. Cette mini-série est plaisante, avec une bonne BO et des comédiens principaux talentueux, mais quelques défauts (facilités de scénario, créatures cheap,...) l'empêchent de s'élever au dessus de la série sympathique pour ados.
Blade Runner 2024
Balade nocturne aux Olympiades et shooting improvisé sous l'objectif du poto Jérôme par une soirée bien fraiche.
The Bear
À n'en pas douter, The Bear : Sur place ou à emporter est une excellente surprise. Le premier épisode peut dissuader se plonger dans le reste de la série tant le rythme est frénétique, presque étouffant, et les personnages antipathiques. Mais vous ne regretterez pas de donner sa chance à cette très belle série. À Chicago, un jeune chef étoilé reprenant le restaurant de quartier de son frère suite au suicide de ce dernier. The Bear nous montre donc les coulisses des cuisines des restaurants et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est intense. Les personnages sont intéressants, bien interprétés, la mise en scène est vive, nous faisant presque sentir chaque plat préparé sous nos yeux gourmands, bref cette fiction culinaire, aussi nerveuse que touchante, est à ne pas louper. Profitez de cette écriture ciselée et foncez dans ce joyeux bordel !
Un homme heureux
Ouh qu'est-ce que j'aime ce genre d'exposition street art avec plein d'artistes conviés à proposer des oeuvres le temps d'un évènement. C'est le cas de "L'équipée" dans le bar Les Nouveaux Sauvages à Montreuil qui, le temps de deux week-ends, a permis à ces talentueux street artistes aux univers variés et techniques diverses de nous régaler de ces superbes portraits. J'en redemande !
NIKON 2024
C'est presque une tradition, chaque année j'essaie de participer au Nikon Film Festival.
Pour rappel, les contraintes de cette édition sont la durée (2min20 maximum) (ce qui est horriblement court) et le thème du feu.
Si vous appréciez les films et que vous souhaitez nous soutenir, n'hésitez pas à voter (nécessite une petite inscription rapide), commenter sur la page du film, partager, etc, pour les aider à gagner en visibilité.
Merci d'avance!
Voici donc les liens vers les deux courts-métrages Nikon que j'ai écrits et coréalisés cette année, et on commence avec un film qui me tient particulièrement à coeur, LA MÉTAPHORE DU GOBELET :
On enchaine sur un ton plus absurde, avec DU QUOI?, tourné en un temps record (2h30 entre les gouttes de pluie !) :
Spamalot
Étant un grand amateur d'humour absurde, des Monty Pythons et de leur film culte Sacré Graal, j'étais très curieux de découvrir cette adaptation théâtrale signée Pierre-François Martin-Laval au Théâtre de Paris. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une belle production (ils s'amusent d'ailleurs à le rappeler plusieurs fois durant le spectacle, ça a coûté cher ! ^^) avec de beaux et grands décors, de nombreux comédiens, du chant, de la danse, bref du spectacle. L'humour des Monty Pythons combiné à la patte prononcée et atypique de P-F Martin-Laval fonctionne bien et on prend plaisir à suivre cette aventure rocambolesque. Le bémol concerne plutôt la salle dans laquelle il faisait extrêmement chaud et qui n'est pas idéales pour les grandes jambes comme les miennes.
De retour dans les bacs !
Décidément, ce début d'année est beaucoup placé sous le signe de Bouygues Telecom. Après un nouveau shooting publicitaire avec eux et les visuels de la précédente campagne récupérés, voici que j'ai la bonne surprise de voir quelques anciennes photos renouvelées et qui apparaissent de nouveau sur les écrans des boutiques et sur certains de leurs catalogues à partir de la Saint-Valentin et ce pendant deux mois.
Le jeu de la mort
Parce que son suicide a vexé la Mort, Yee-jae est condamné à se réincarner douze fois pour souffrir douze morts supplémentaires s'il veut éviter l'enfer. Mais s’il parvient à trouver un moyen de survivre à la mort imminente durant l'une de ces autres vies, il pourra la vivre jusqu'au bout. Étant un grand amateur de cinéma coréen, je n'ai pas été surpris d'être happé par Le jeu de la mort (rien à voir avec Bruce Lee). Si l'enfer et le personnage de la Mort sont trop clichés et qu'il y a quelques facilités ici et là, cette série se regarde avec grand plaisir et devient même haletante une fois l'antagoniste révélé. De par sa variété et la qualité de ses nombreux comédiens (merci les douze vies !), Le jeu de la mort propose suffisamment de rebondissements et d'actions pour garder le spectateur en haleine, d'autant que la technique tient également la route. Un très bon divertissement !
Gretel & Hansel de retour à l'Essaïon
Après plusieurs dates en vadrouille et en attendant le festival d'Avignon cet été (youpiii!), notre spectacle Gretel & Hansel (de Suzanne Lebeau, mise en scène Aude Ollier) pose de nouveau ses marinières à l'Essaïon, du 3 février au 1er avril à 14h20. Et c'est toujours un plaisir de jouer ce super spectacle !
De la peinture sur scène !
Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures, voilà ce que nous promet ce spectacle / conférence / one man show d'Hector Obalk découvert dans (l'immense!) (et pleine) salle du 13ème Art. Première (mauvaise) surprise, Hector Obalk annonce dès le début qu'il va résumer en 4 minutes la période 1300 à 1900 pour se concentrer sur la peinture contemporaine. Donc pas vraiment le deal de départ. Seconde mauvaise surprise, M. Oblak a une attitude un peu pédante et semble parfois (mal) improviser. Il a l'air de se trouver très malin et c'est assez gênant. Il y a tout de même quelques passages intéressants mais reste le sentiment que ce spectacle aurait été beaucoup plus captivant si il était mieux préparé.
Shooting Bouygues épisode 4 !
Nouveau shooting photo publicitaire pour Bouygues Telecom (le quatrième !), cette fois seulement une demie-journée pour deux visuels qui sortiront courant avril sur leur site web et les écrans de leurs boutiques. L'occasion de retrouver une partie de cette super équipe et de shooter avec plaisir et décontraction.
Égérie Bouygues ^^
Et puisque j'ai revu l'équipe en charge de la création des shootings Bouygues, j'en ai profité pour demander à récupérer les images officielles de la campagne précédente, ambiance festival, ce qui permet de mettre à jour le portfolio publicitaire.
Jury Duty
Le concept de Jury Duty (Fonction : Juré en français) est incroyable : on assiste aux coulisses d'un procès américain via un groupe de jurés et plus particulièrement à travers les yeux d'un certain Ronald Gladden. Là où ça devient très intéressant, c'est que Gladden ignore que toute l'affaire est fausse, que tout le monde, sauf lui, est un acteur, et que tout ce qui se passe - dans la salle d'audience et à l'extérieur - est soigneusement planifié. Il s'agit donc d'une sorte de télé réalité / caméra cachée qui dure plusieurs semaines, avec une galerie de personnages improbables. Si le show est imparfait, notamment à cause d'un problème de rythme et de passages trop bavards, la personnalité attachante et bienveillante du héros piégé nous pousse à aller au bout pour découvrir sa réaction lorsque tout lui sera révélé. Et j'avoue que j'ai eu les yeux humides à la fin. Cela a dû être une expérience incroyable pour les comédiens et l'équipe technique.
Twin Peaks
Cela faisait longtemps que je me disais qu'il fallait que je découvre Twin Peaks (David Lynch quand même !) et c'est un classement des meilleures séries de tous les temps lui octroyant la première place qui m'a définitivement convaincu. Et sans surprise connaissant son créateur, c'est bien un OVNI, une série inclassable, unique, imparfaite mais fascinante. Mélange de policier, de soap opéra, de fantastique, de thriller et de parodie, Twin Peaks est un voyage halluciné qui ne peut laisser indifférent. Certains n'accrocheront pas du tout à l'aspect kitsch, le jeu inégal et l'histoire alambiquée, décrocheront ou seront perdus en route pendant que d'autres lui voueront un culte. Pour moi, la vérité se trouve un peu entre les deux mais penchant assez nettement du côté positif. Trois saisons (dont 25 ans entre la 2 et la 3!) et un film composent cette série culte, envoutante, atypique qui aura bouleverser les codes et laisser beaucoup de spectateurs sur le carreau.
Tournages Nikon
Et on attaque fort l'année avec deux tournages dans le cadre du festival Nikon.
Deux films que j'ai coproduits et coréalisés avec Michaël Marie (sous l'égide de notre association ANKA Films), écrits par mes soins et qui se nomment respectivement DU QUOI ? et LA MÉTAPHORE DU GOBELET.
Ils seront à découvrir très rapidement (mise en ligne le 1er février) donc à présent place au marathon de la post-production !