BLOG 2024

AVRIL 2024

Gerard Jugnot roi de la seleçao ?  

 

Je trouve ce montage extrêmement malin et drôle. Et imaginer notre bon vieux Gérard en renard des surfaces et fer de lance de la sélection brésilienne est une idée de génie !

 

Festival Colors  

 

Le festival Colors est une exposition street art réunissant chaque année plusieurs artistes qui prennent possession d'un lieu pour y exercer leur talent. Cette année, c'était dans une maison abandonnée à Champigny sur Marne et je me faisais un plaisir de m'y rendre, ayant adoré les précédentes éditions.  Malheureusement, j'ai été déçu par cette cuvée 2024, proposant peu d'oeuvres, et surtout des portraits d'animaux (ce que je trouve souvent un peu kitsch).

Mars 2024

Blue Eye Samuraï  

 

Après le chef d'oeuvre Arcane, Blue Eye Samuraï est la seconde collaboration fructueuse entre Netflix et un studio d'animation français (Blue Spirit cette fois). Si il y a quelques facilités scénaristiques (notamment une héroïne étrangement surpuissante, qui récupère incroyablement vite de ses blessures) et qu'il est dommage que les voix ne soient pas en japonais pour faciliter l'immersion (le doublage anglais est toutefois très bon), ces légers défauts sont largement gommés par le plaisir évident pris tout au long de ces huit épisodes. La quête de vengeance de ce(tte) samuraï aux yeux clairs, ce "monstre" selon la société japonaise est une vraie réussite, avec une galerie intéressante de personnages et un rythme haletant. Vivement la suite !

 

Vomito Party  

 

La representation du jour de GRETEL & HANSEL était assez particulière : 15/20 minutes avant la fin du spectacle, juste avant le grand monologue de Gretel, une jeune fille assise au troisième rang a vomi (et pas qu'un peu). C'était donc une fin de spectacle assez atypique entre les spectateurs qui nous regardaient le nez bouché et nous sur scène qui jouions avec cette odeur horrible. Évidemment, on ne s'est pas éternisés à la fin du spectacle, tout le monde ayant certainement envie d'une bonne bouffée d'air frais. Et bravo à Aude qui a réussi son monologue malgré le contexte !

Contes et Légendes  

 

La dernière création de Joël Pommerat est officiellement désignée comme une fiction documentaire d’anticipation sur la construction de soi à l’adolescence et le mythe de la créature artificielle. Dans une dizaine de tableaux, Contes et légendes questionne la cohabitation entre humains et robots. De la science-fiction sur des planches de théâtre, ce n'est pas si commun. Une autre particularité; c'est que les rôles des adolescents, uniquement masculins, sont joués par des comédiennes, toutes âgées entre 26 et 32 ans, et elles sont bluffantes. On a vraiment l'impression de faire face à de jeunes garçons de 14 ans. Ces ados du XXIème siècle, au langage violent et vulgaire, en perte de repères, ont grandi trop vite dans un monde cruel dans lequel les robots, pardon les personnes artificielles, remplacent les parents absents. Contes et légendes est une pièce étrange, parfois dérangeante, parfois amusante, qui ne peut pas laisser indifférent.

 

Inconnu à cette adresse  

 

Ayant beaucoup apprécié la nouvelle de Kressmann Taylor lue il y a de nombreuses années, je me faisais un plaisir de retrouver ce joli texte sur les planches. Il s'agit d'un échange épistolaire entre deux amis, marchands d'art associés. Tandis que Max, juif américain demeure en Californie, Martin, lui, retourne vivre en Allemagne, au moment où l'idéologie nazie prend de plus en plus d'ampleur. Au fil de la correspondance, l'incompréhension gagne, le ton s'assèche et la distance se crée entre les deux associés. 

La nouvelle est courte, ce qui ne l'empêche pas d'être très forte, aussi effrayante que glaçante. C'était donc agréable de retrouver ce texte marquant mais je me pose tout de même l'utilité d'une adaptation théâtrale : la mise en scène est plutôt sommaire, les comédiens se contentant de réciter/lire à leur bureau les lettres de leur correspondant (avec plusieurs accrocs pour S. Guillon). C'est un pièce plaisante mais à choisir, je vous conseille plutôt de lire la nouvelle.

 

The Curse  

 

Le quotidien d'un jeune couple marié est filmé 24h/24 pour le compte d'une émission de télé réalité. Christopher Nolan a qualifié cette série d'incroyable, assurant qu'elle ne ressemble à rien de ce qu'il a pu voir précédemment. Si ce commentaire m'a poussé à découvrir The Curse et s'il faut avouer que c'est très atypique, je ne suis pas du même avis que le célèbre réalisateur britannique. Pour tout dire, j'ai même subi les dix épisodes, tant les trois personnages principaux sont antipathiques et agaçants (dans Succession, on adore les détester, là ils sont juste énervants) (Emma Stone est quand même brillante) (mais agaçante, vous l'avez compris), le rythme décousu et les situations (volontairement) malaisantes sont nombreuses. Les thèmes abordés sont nombreux (l'absurdité de l'art contemporain, le voyeurisme, l'environnement, la gentrification, etc) mais je n'ai vraiment pris aucun plaisir d'un bout à l'autre. 

PASSABLE  version complète  

 

PASSABLE est un court-métrage que j'ai écrit à l'occasion du festival Nikon de l'année dernière (le thème était "13"). Réalisé par Jérôme Piel-Desruisseaux, il durait, comme le veut la contrainte, 2min20. Il était donc temps de sortir la version complète, évidemment plus longue, avec des musiques et un générique en bonus. 

Le film est à découvrir ci-dessous :

C'est Pas Facile d'Être Heureux Quand on va Mal  

 

Après l'excellent seul en scène Va Aimer !, on a enchainé avec un tout autre genre, une comédie chorale au nom (drôle) à rallonge : C'est pas facile d'être heureux quand on va mal. Là aussi ce fut une très bonne surprise. Forte d'une écriture caustique et de qualité, cette comédie noire enchainent les punchlines et situations hilarantes. Les personnages sont tous très différents et ont chacun leur moment de bravoure. On sent que les comédiens s'amusent et nous embarquent dans des scènes dynamiques, à la mise en scène simple mais efficace. Bref, une réussite totale, aux dialogues brillants, de l'humour noir comme je l'aime. Au final, c'est facile d'être heureux quand on voit une chouette pièce.

 

Va Aimer !  

 

Grosse soirée théâtre ce jour-ci, avec pas moins de deux spectacles à la suite.  J'ai commencé avec le seul en scène écrit et (très bien) interprété par Eva Rami. À travers son avatar scénique, Elsa Ravi, l'artiste arrive à captiver le spectateur de la première à la dernière minute, avec une histoire à la fois personnelle et touchante, tout en interprétant une galerie de personnages très différents (mention spéciale à ce psy prononçant toutes les lettres), sans oublier une touche d'humour, comme en témoigne ce surprenant début de spectacle mettant en scène une visite guidée d’un sexe féminin. Va aimer ! évoque le lâcher prise, le consentement, les blessures et la guérison, le tout avec poésie, sincérité et talent. En résulte un très joli seul en scène couplé avec une impeccable performance d'actrice.

Ils sont partout !  

 

En fin d'année dernière, j'avais posté les oeuvres géniales de Paperboyo , qui détourne des paysages avec des créations en papier. Quasiment le même concept ici avec Robin Yayla, artiste turc vivant à Milan et proposant d'intégrer de manière créative des personnages (souvent issus de la culture pop) sur des photos prises lors de ses voyages. Le résultat est très souvent drôle et ingénieux, et je suis complètement séduit par le concept.

FÉVRIER 2024

Parenthèse sudiste  

 

Quelques jours de libres et me voici à Marseille (et même à Martigues sur la photo) pour profiter de mes proches et du soleil, ce qui est toujours un rechargement de batteries efficace. 

Bon, par contre, j'avais oublié que c'était aussi la période de mon allergie au pollen (qui ne m'a pas loupé!), et ça c'était beaucoup moins agréable.

Le Griffon  

 

En 1994, dans la ville de Kefelden, Mark, un ado de 16 ans doit accepter le lourd héritage familial et sauver son frère, (et plus globalement notre monde) prisonnier d'un univers fantastique appelé la Tour Noire où le Gryphon, un monstre dévastateur, asservit sans pitié toutes les créatures vivantes. À part l'exceptionnelle Dark et quelques épisodes de l'inévitable Derrick il y a de nombreuses années, je ne pense pas avoir vu beaucoup de séries allemandes. C'est donc avec curiosité que je me suis lancé dans Le Griffon (adaptation d'un best-seller, Der Greif). D'autant que je suis toujours content quand l'Europe s'essaye au genre fantastique / fantasy, trop souvent mis de côté. Cette mini-série est plaisante, avec une bonne BO et des comédiens principaux talentueux, mais quelques défauts (facilités de scénario, créatures cheap,...) l'empêchent de s'élever au dessus de la série sympathique pour ados.

Blade Runner 2024  

 

Balade nocturne aux Olympiades et shooting improvisé sous l'objectif du poto Jérôme par une soirée bien fraiche.

The Bear  

 

À n'en pas douter, The Bear : Sur place ou à emporter est une excellente surprise. Le premier épisode peut dissuader se plonger dans le reste de la série tant le rythme est frénétique, presque étouffant, et les personnages antipathiques. Mais vous ne regretterez pas de donner sa chance à  cette très belle série. À Chicago, un jeune chef étoilé reprenant le restaurant de quartier de son frère suite au suicide de ce dernier. The Bear nous montre donc les coulisses des cuisines des restaurants et le moins que l'on puisse dire,  c'est que c'est intense. Les personnages sont intéressants, bien interprétés, la mise en scène est vive, nous faisant presque sentir chaque plat préparé sous nos yeux gourmands, bref cette fiction culinaire, aussi nerveuse que touchante, est à ne pas louper. Profitez de cette écriture ciselée et foncez dans ce joyeux bordel !

Un homme heureux  

 

Ouh qu'est-ce que j'aime ce genre d'exposition street art avec plein d'artistes conviés à proposer des oeuvres le temps d'un évènement. C'est le cas de "L'équipée" dans le bar Les Nouveaux Sauvages à Montreuil qui, le temps de deux week-ends, a permis à ces talentueux street artistes aux univers variés et techniques diverses de nous régaler de ces superbes portraits. J'en redemande !

NIKON 2024  

 

C'est presque une tradition, chaque année j'essaie de participer au Nikon Film Festival.

Pour rappel, les contraintes de cette édition sont la durée (2min20 maximum) (ce qui est horriblement court) et le thème du feu.

Si vous appréciez les films et que vous souhaitez nous soutenir, n'hésitez pas à voter (nécessite une petite inscription rapide), commenter sur la page du film, partager, etc, pour les aider à gagner en visibilité.

Merci d'avance!

Voici donc les liens vers les deux courts-métrages Nikon que j'ai écrits et coréalisés cette année, et on commence avec un film qui me tient particulièrement à coeur, LA MÉTAPHORE DU GOBELET :

 

On enchaine sur un ton plus absurde, avec DU QUOI?, tourné en un temps record (2h30 entre les gouttes de pluie !) :

Spamalot  

 

Étant un grand amateur d'humour absurde, des Monty Pythons et de leur film culte Sacré Graal, j'étais très curieux de découvrir cette adaptation théâtrale signée Pierre-François Martin-Laval au Théâtre de Paris. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une belle production (ils s'amusent d'ailleurs à le rappeler plusieurs fois durant le spectacle, ça a coûté cher ! ^^) avec de beaux et grands décors, de nombreux comédiens, du chant, de la danse, bref du spectacle. L'humour des Monty Pythons combiné à la patte prononcée et atypique de P-F Martin-Laval fonctionne bien et on prend plaisir à suivre cette aventure rocambolesque. Le bémol concerne plutôt la salle dans laquelle il faisait extrêmement chaud et qui n'est pas idéales pour les grandes jambes comme les miennes.

De retour dans les bacs !  

 

Décidément, ce début d'année est beaucoup placé sous le signe de Bouygues Telecom. Après un nouveau shooting publicitaire avec eux et les visuels de la précédente campagne récupérés, voici que j'ai la bonne surprise de voir quelques anciennes photos renouvelées et qui apparaissent de nouveau sur les écrans des boutiques et sur certains de leurs catalogues à partir de la Saint-Valentin et ce pendant deux mois.

Le jeu de la mort  

 

Parce que son suicide a vexé la Mort, Yee-jae est condamné à se réincarner douze fois pour souffrir douze morts supplémentaires s'il veut éviter l'enfer. Mais s’il parvient à trouver un moyen de survivre à la mort imminente durant l'une de ces autres vies, il pourra la vivre jusqu'au bout. Étant un grand amateur de cinéma coréen, je n'ai pas été surpris d'être happé par Le jeu de la mort (rien à voir avec Bruce Lee). Si l'enfer et le personnage de la Mort sont trop clichés et qu'il y a quelques facilités ici et là, cette série se regarde avec grand plaisir et devient même haletante une fois l'antagoniste révélé. De par sa variété et la qualité de ses nombreux comédiens (merci les douze vies !), Le jeu de la mort propose suffisamment de rebondissements et d'actions pour garder le spectateur en haleine, d'autant que la technique tient également la route. Un très bon divertissement !

 

Gretel & Hansel de retour à l'Essaïon  

 

Après plusieurs dates en vadrouille et en attendant le festival d'Avignon cet été (youpiii!), notre spectacle Gretel & Hansel (de Suzanne Lebeau, mise en scène Aude Ollier) pose de nouveau ses marinières à l'Essaïon, du 3 février au 1er avril à 14h20. Et c'est toujours un plaisir de jouer ce super spectacle !

JANVIER 2024

De la peinture sur scène !  

 

Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures, voilà ce que nous promet ce spectacle / conférence / one man show d'Hector Obalk découvert dans (l'immense!) (et pleine) salle du 13ème Art. Première (mauvaise) surprise, Hector Obalk annonce dès le début qu'il va résumer en 4 minutes la période 1300 à 1900 pour se concentrer sur la peinture contemporaine. Donc pas vraiment le deal de départ. Seconde mauvaise surprise, M. Oblak a une attitude un peu pédante et semble parfois (mal) improviser. Il a l'air de se trouver très malin et c'est assez gênant. Il y a tout de même quelques passages intéressants mais reste le sentiment que ce spectacle aurait été beaucoup plus captivant si il était mieux préparé.

Shooting Bouygues épisode 4 !  

 

Nouveau shooting photo publicitaire pour Bouygues Telecom (le quatrième !), cette fois seulement une demie-journée pour deux visuels qui sortiront courant avril sur leur site web et les écrans de leurs boutiques. L'occasion de retrouver une partie de cette super équipe et de shooter avec plaisir et décontraction.

Égérie Bouygues ^^  

 

Et puisque j'ai revu l'équipe en charge de la création des shootings Bouygues, j'en ai profité pour demander à récupérer les images officielles de la campagne précédente, ambiance festival, ce qui permet de mettre à jour le portfolio publicitaire.

Jury Duty  

 

Le concept de Jury Duty (Fonction : Juré en français) est incroyable : on assiste aux coulisses d'un procès américain via un groupe de jurés et plus particulièrement à travers les yeux d'un certain Ronald Gladden. Là où ça devient très intéressant, c'est que Gladden ignore que toute l'affaire est fausse, que tout le monde, sauf lui, est un acteur, et que tout ce qui se passe - dans la salle d'audience et à l'extérieur - est soigneusement planifié. Il s'agit donc d'une sorte de télé réalité / caméra cachée qui dure plusieurs semaines, avec une galerie de personnages improbables. Si le show est imparfait, notamment à cause d'un problème de rythme et de passages trop bavards, la personnalité attachante et bienveillante du héros piégé nous pousse à aller au bout pour découvrir sa réaction lorsque tout lui sera révélé. Et j'avoue que j'ai eu les yeux humides à la fin. Cela a dû être une expérience incroyable pour les comédiens et l'équipe technique.

Twin Peaks  

 

Cela faisait longtemps que je me disais qu'il fallait que je découvre Twin Peaks (David Lynch quand même !) et c'est un classement des meilleures séries de tous les temps lui octroyant la première place qui m'a définitivement convaincu. Et sans surprise connaissant son créateur, c'est bien un OVNI, une série inclassable, unique, imparfaite mais fascinante. Mélange de policier, de soap opéra, de fantastique, de thriller et de parodie, Twin Peaks est un voyage halluciné qui ne peut laisser indifférent. Certains n'accrocheront pas du tout à l'aspect kitsch, le jeu inégal et l'histoire alambiquée, décrocheront ou seront perdus en route pendant que d'autres lui voueront un culte. Pour moi, la vérité se trouve un peu entre les deux mais penchant assez nettement du côté positif. Trois saisons (dont 25 ans entre la 2 et la 3!) et un film composent cette série culte, envoutante, atypique qui aura bouleverser les codes et laisser beaucoup de spectateurs sur le carreau.

 

Tournages Nikon  

 

Et on attaque fort l'année avec deux tournages dans le cadre du festival Nikon. 

Deux films que j'ai coproduits  et coréalisés avec Michaël Marie (sous l'égide de notre association ANKA Films), écrits par mes soins et qui se nomment respectivement DU QUOI ? et LA MÉTAPHORE DU GOBELET

Ils seront à découvrir très rapidement (mise en ligne le 1er février) donc à présent place au marathon de la post-production !