CES SÉRIES


Les DÉCEPTIONS

Dans cette catégorie, on retrouve les séries que je range dans le rang des vraies déceptions.  

Ce n'est pas mauvais mais je n'ai pas accroché, la faute à des défauts rédhibitoires.

(ordre alphabétique)

Vous pouvez découvrir également l'éliteles outsiders et les mauvais élèves.

 

AFTER LIFE

 

Ricky Gervais, que je connaissais pas à l'époque, était présenté comme un humoriste fin et très talentueux. Je l'ai découvert lors d'un discours qu'il a donné aux Oscars que j'avais trouvé très réussi, confirmant tous les bons échos que j'avais à son sujet. J'ai donc eu envie de voir sa série After Life.  Depuis la mort foudroyante de sa femme, emportée par un cancer, Tony n'est plus que l'ombre de lui-même. Restant en vie uniquement pour ne pas abandonnée sa chienne, il se permet de faire et dire tout ce qu'il a envie puisqu'il se fout désormais de tout. Les six épisodes de cette première saison se regardent facilement, les différentes phases du deuil sont intéressantes et l'humour noir bien présent. Mais je dois reconnaître que je n'ai été qu'à moitié convaincu. La faute en grande partie à une sensation de mièvre, de gentillet qui parasite un peu le propos. 

ALTERED CARBON

 

Dans un futur où la conscience humaine peut être numérisée et transférée d'un corps (enveloppe) à l'autre, l'homme le plus riche du monde engage un ancien soldat, à qui il propose en échange de sa liberté, d'enquêter sur... son propre assassinat. C'est sur ce pitch étrange mais original que je me suis lancé sur cette grosse production Netflix. Sur le papier, ça avait tout l'air d'une bonne série avec notamment un univers graphique impressionnant et les moyens de ses ambitions. Au final, c'est surtout un gros gâchis. La faute en premier lieu à un casting catastrophique: c'est assez rare pour être souligné mais chaque personnage est fade, caricatural et surtout mal joué (notamment l'agent Ortega). Il y a donc un gros problème d'intérêt et d'identification, d'autant que le scénario n'est au final pas intéressant. Et que dire de cette love story à laquelle on ne croit pas une seconde...

On sent clairement l'influence de Blade Runner mais Altered Carbon ne lui arrive pas à la cheville.

 

CASTLEVANIA

 

Adaptée du jeu vidéo culte de Konami, la très courte série (4 épisodes) Castlevania a récemment fait son apparition sur Netflix.

Je l'ai regardée pour quelques raisons :

- l'univers (Dracula contre la famille Belmont, chasseuse de vampire) m'a toujours attiré, 

- je ne me suis jamais plongé dans la série vidéoludique pourtant encensée,

- 4 épisodes de 25 minutes, ça se regarde vite,

- et enfin, cette réplique de la bande-annonce que j'ai adoré: "Who are you?" "The man who'll kill Dracula."

 

Mais je ne l'ai pas aimée pour quelques raisons aussi: 

- la direction artistique est insipide et les traits grossiers,

- l'animation très raide est horrible, 

- et c'est tout bonnement inintéressant.

Mauvaise pioche donc.

CRISIS JUNG

 

Un univers post-apocalyptique et une inspiration clairement affichée de Ken le survivant, voilà qui peut être réjouissant. Et pourtant, autant le dire tout de suite, je n'étais pas été emballé par Crisis Jung. Si le graphisme, la violence et le 10ème degré évoquent avec nostalgie les grandes heures du Club Dorothée, le résultat est loin d'être aussi concluant. La faute en particulier à une redondance incroyable, chaque épisode étant construit de manière quasiment identique (la moitié des plans est semblable sur chaque épisode d'ailleurs) donc c'est très vite lassant. C'est quand même plaisant de voir une production aussi osée et dérangeante en France mais ça ne suffit pas pour faire un bon programme.

DEVILMAN CRYBABY

 

Adaptation Netflix du manga culte Go NagaiDevilman Crybaby met en scène un monde infiltré par les démons et dans lequel un adolescent, Akira Fudo, arrive à garder son coeur humain une fois possédé (il devient ainsi un Devilman) et décide de lutter contre ces monstres afin de sauver l'humanité. Si l'animé n'est pas désagréable à suivre, il est dommage qu'il soit si moche et mal animé et que la narration soit parfois confuse.

FINAL SPACE

 

Ma première série de 2021 sera une série animée et elle m'emmènera dans l'espace. Elle s'appelle Final Space et comporte (à ce jour) deux saisons. On y suit les péripéties d'un équipage, mené par Gary Goodspeed, un astronaute prisonnier, accompagné de quelques acolytes, dont Mooncake, un extraterrestre tout mignon capable de détruire des planètes. Ce dernier est convoité par le maléfique Lord Commander qui veut utiliser sa puissance pour ouvrir le final space et libérer des titans. La série est agréable et se regarde facilement, sans décoller vraiment. Elle souffre forcément de la comparaison avec l'incroyable Rick & Morty

LE FLAMBEAU

 

Après la bonne surprise de LA FLAMME, j'ai en revanche été moins convaincu par LE FLAMBEAU, Les aventuriers de Chupacabra. Peut-être que le fait de l'avoir enchaîné directement après LA FLAMME n'a pas aidé car il y a pas mal de redites au niveau des personnages et de l'humour, mais sans l'effet de surprise. On reprend le personnage principal, une partie du casting, on invite de nouveaux guests et on embarque cette fois dans une parodie de Koh-Lanta. Si il y a quelques répliques ou scènes qui font mouche (la découverte de Jean-Guy par exemple), les personnages semblent enfermés dans leurs caricatures et la série ne décolle jamais vraiment. On rit finalement peu et on traverse les épisodes sans enthousiasme.

LA GIFLE

 

Au milieu de ces centaines de séries sur Netflix, Amazon Prime, OCS, Canal + ou Disney +, j'ai vu une série en DVD, chose qui ne m'était pas arrivée depuis bien longtemps. Qui plus est une série australienne, très peu connue, répondant au nom de La gifle (comme un très bon épisode de Marcus & Mercier d'ailleurs ^^). Je ne me souviens plus (classique) où j'en avais entendu parler il y a quelques temps mais l'idée de proposer huit épisodes se basant chacun sur le point de vue d'un personnage concernant une même action m'avait fortement interpellé. L'action en question est, sans surprise, une gifle. Celle-ci est donnée par un adulte à un enfant lors d'une fête d'anniversaire. Et ce petit évènement va bouleverser ce microcosme d'amis. Si j'ai trouvé l'idée de dédier chaque épisode à un personnage intéressante, la série n'est au final pas passionnante, en particulier à cause de personnages dans l'ensemble agaçants et une intrigue qui ne décolle pas vraiment.

GLOW

 

Le pitch avait de quoi me plaire puisqu'il s'intéressait aux coulisses de la création d'une émission dédiée au catch féminin (quand j'étais ado, j'étais un grand fan de catch). J'ai regardé cette saison sans difficulté mais sans grand plaisir non plus, le tout étant assez prévisible. Et à aucun moment je ne me suis attaché aux personnages principaux (même secondaires d'ailleurs), ce qui est un petit peu problématique. Il y avait moyen de faire beaucoup plus péchu et intéressant selon moi. Une déception donc et je n'irai pas plus loin si de nouvelles saisons voient le jour.

THE HAUNTING OF HILL HOUSE

 

Plusieurs frères et sœurs qui, enfants, ont grandi dans la demeure qui allait devenir la maison hantée la plus célèbre des États-Unis sont contraints de se retrouver pour faire face à cette tragédie ensemble. La famille doit enfin affronter les fantômes de son passé, dont certains sont encore bien présents dans leurs esprits. Tel est le pitch de cette série horrifique dont j'ai entendu beaucoup de bien. Même si le genre n'est pas un de mes préférés, j'ai quand même fini par donner sa chance à The Haunting of Hill House. Et même si les images sont belles et que techniquement, ça tient la route (un épisode avec de longs plans séquences (trop bavards) assez impressionnants), je n'ai pas accroché à la série, la faute à un casting faiblard (les enfants s'en sortent bien par contre), des longueurs inutiles et des grosses ficelles pas bien subtiles.

 

I AM NOT OKAY WITH THIS

 

Lorsqu'on découvre I am not okay with this, on n'est pas surpris d'apprendre que sont impliqués les auteurs de The end of the fucking world et les producteurs de Stranger Things tant les univers et l'esthétique sont proches. Cette fois, on suit une adolescente introvertie depuis le suicide de son père qui va découvrir qu'elle a un incroyable pouvoir avec son esprit qu'elle ne peut maitriser. Oui, ça pourrait être la jeunesse de Jean Grey, alias Phoenix des X-Men. Tout est bien dans la série: le casting, la photographie, l'écriture,... Et pourtant, je n'ai pas été pleinement emporté par cette histoire. Un peu trop lent et convenu, sans doute. On a l'impression de voir une introduction qui dure une saison complète. I am not okay with this se regarde quand même facilement puisque cette première saison ne fait que 7 épisodes de 20 minutes et que c'est qualitatif mais il manque la petite étincelle pour la rendre incontournable.

KILLING EVE

 

Je voulais adorer Killing Eve puisque je vénère son showrunner, la génialissime Phoebe Waller-Bridge (Fleabag pour les inconscients qui seraient passés à côté de ce chef-d'oeuvre), je l'ai malheureusement trouvé juste pas mal. Le fait de ne pas accrocher aux deux comédiennes principales n'a certainement pas aidé. Eve Polastri, agent du MI5, rompt la monotonie de sa vie lorsqu'elle se met à traquer une tueuse psychopathe et fantasque surnommée Villanelle. La série est bien écrite et la relation de chasse / séduction entre les deux personnages principaux est intéressant.  Mais justement, je trouve que cette relation ambigüe est mal exploitée, la faute à une mise en scène plate et des actrices peu convaincantes (mais visiblement beaucoup de personnes pensent le contraire).  En gros, j'ai trouvé les deux saisons de Killing Eve pas désagréables mais dispensables.

LEGION

 

Une série courte (8 épisodes) (une saison pour l'instant), l'univers des X-Men et une jolie affiche, voilà ce qui, de prime abord, a retenu mon attention. Mais force est de constater que je me suis ennuyé du début à la fin. S'il est intéressant de voir une série Marvel différente dans son approche, le résultat est pour moi très décevant, le tout étant confus, la mise en scène faussement inventive et un peu foutraque et surtout les personnages peu intéressants (et pour certains, pas très bien joués). Le pitch était pourtant alléchant: au cours d'un de ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique, David Haller, le fils schizophrène du professeur Xavier, réalise que les voix qu'il entend et les visions auxquelles il est confronté ne seraient pas forcément une maladie mentale et pourraient au contraire se révéler vraies. Mais, vous l'aurez compris, j'ai lutté pour aller jusqu'au bout et ne recommande donc pas l'expérience.

 

LIVING WITH YOURSELF

 

Miles est un type ordinaire à la vie peu enthousiasmante. Un mystérieux Spa lui propose de devenir la meilleure version de lui-même, avec une confiance boostée au maximum. Il accepte le deal mais doit composer avec une surprise majeure: il se retrouve avec son clone, identique mais mieux en tout et doit secrètement cohabiter avec lui. Ce pitch un peu farfelu et la présence du toujours sympathique Paul Rudd m'ont poussé à voir cette série d'une saison, agréable mais qui ne laisse pas une sourire impérissable. On passe un bon moment durant les 8 épisodes qui composent cette saison mais on a l'impression que cela aurait pu être beaucoup mieux, moins prévisible. Paul Rudd est sans surprise très attachant, sa partenaire de jeu beaucoup moins, quelques séquences sont amusantes mais pas de quoi se taper le cul par terre (ce qui, dans tous les cas, serait quand même une action très bizarre).

THE LITTLE DRUMMER GIRL

 

Une jeune actrice anglaise rencontre, lors de vacances en Grèce avec sa troupe de théâtre, un agent israélien qui va l'impliquer dans une mission d'espionnage extrêmement dangereuse et importante durant laquelle elle tiendra le rôle le plus complexe de sa carrière. 

Je trouvais le pitch original et l'idée d'aborder le conflit israélo-palestinien dans une série une idée intéressante. Et le fait d'avoir eu de bons échos de The little drummer girl m'a convaincu de donner sa chance à cette série d'une saison de six épisodes réalisée par... Park Chan Wook. Honnêtement, j'ai eu du mal à rentrer dedans, malgré le talent de l'actrice principale Florence Pugh, la faute peut-être à un rythme bancal et des personnages masculins peu intéressants. 

J'ai quand même fini par me prendre au jeu mais dommage que ce soit un peu tardivement.

THE NAKED DIRECTOR

 

J'aurais dû plus me méfier quand Pierre-Yves m'a conseillé cette série Netflix vu qu'il m'avait vivement recommandé Umbrella Academy que j'avais détesté. Bon, pour le coup, cette fois ce n'était pas mauvais mais même si le pitch était plutôt intéressant (un réalisateur de pornos japonais qui révolutionne le secteur dans les années 80), le résultat reste plus fade que ce qu'il promettait. L'exotisme japonais est plutôt séduisant, le sujet intrigant mais à aucun moment la série ne m'a emballé, j'ai le sentiment qu'elle aurait pu être tellement mieux sur tous les points. Le comédien principal est tout de même crédible, contrairement à quelques uns de ses partenaires qui en font des caisses. Bref, la saison 2 déjà commandée sera sans moi.

ONLY MURDERS IN THE BUILDING

 

Avant que mon abonnement Disney+ ne s'achève, j'ai découvert les deux saisons de Only murders in the building. Trois inconnus vivant dans le même immeuble, fans de podcasts sur les affaires criminelles, se retrouvent liés à un meurtre dans la vie réelle et décident de résoudre l'affaire. Pourtant plébiscité, je suis perplexe sur le jeu des comédiens principaux, avec notamment un Martin Short qui cabotine à mort et une Selena Gomez mono-expressive (avec une voix qui me crispe un peu). S'il ne faut pas y chercher une quelconque crédibilité, la série, légère et fraiche, se suit sans déplaisir grâce à son charme rétro et son trio de personnages qui finit par être un peu attachant. Sympathique mais dispensable.

PAM & TOMMY

 

La fameuse sextape de Pamela Anderson et Tommy Lee a fuité à la fin des années 90, la faute au cambriolage de leur menuisier injustement viré qui a cherché à se venger (et à gagner beaucoup d'argent). C'est assez surprenant d'ailleurs que Disney+ propose ce sujet assez sulfureux (on voit en quelques occasions la poitrine de Pamela et même le sexe de Tommy Lee... parler). Je dois bien avouer que c'est avant tout la transformation incroyable de Lily James en Pamela Anderson (vraiment bluffante) qui m'a poussé à lancer cette série qui reste un fait divers étiré sur 8 épisodes. 

D'un point de vue plus cynique, il est dommage que Pamela Anderson n'ait pas donné son accord pour la création de cette série et qu'elle se fasse une nouvelle fois voler son intimité, ce que la série dénonce justement.

PEACEMAKER

 

À la base, j'ai vraiment aimé ce qu'a fait James Gunn avec Les gardiens de la galaxie, j'étais donc curieux de découvrir sa série basée sur un super(anti)héros (sans super pouvoir mais très costaud (et pas très malin)), j'ai nommé Peacemaker. Alors peut-être que je deviens trop vieux pour ces conneries mais je suis un peu lassé de cette mode de vouloir toujours mettre de l'humour et du trash partout, quitte à désamorcer toutes les scènes ayant un potentiel émotionnel (en témoigne le désastre qu'est Thor: Love & Thunder). Peacemaker n'est, en soi, pas désagréable, ça se regarde même facilement, mais John Cena n'est pas un bon comédien (et c'est le rôle principal) et les personnages, gentils comme méchants (des papillons!) (?!!!) ne sont pas intéressants ou charismatiques (petite mention tout de même pour le dingo débile Vigilante). En clair, j'ai trouvé la série un peu vaine.

 

SHERLOCK

 

Je risque de me faire conspuer tant je sais que cette série est considérée comme culte pour beaucoup d'entre vous mais je n'ai pas du tout accroché à cette modernisation de Sherlock Holmes et ses célèbres enquêtes. La faute, en partie, à un duo de comédiens (fortement doués au demeurant) que je trouve très agaçant. Ce qui est tout de même problématique quand ils sont pratiquement sur chaque plan et que chaque épisode dure environ 1h20 (!). Et puis les intrigues ne m'ont pas non plus enthousiasmé. Non, vraiment, insultez-moi mais Sherlock m'a laissé de marbre.

SQUID GAME

 

"T'as vu Squid Game ?", "T'as vu Squid Game ?",... Bon ben j'ai fini par voir Squid Game, du coup.  Succès planétaire, le plus gros de Netflix à ce jour, ce programme coréen d'une saison (une suite est prévue, forcément) a déchainé les passions ces dernières semaines. Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s'affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels. Sur ce principe intrigant, la série propose 9 épisodes durant lesquels on va suivre plusieurs personnages plus ou moins attachants.  Si j'ai trouvé Squid Game pas déplaisant, avec même quelques bons moments, il y a plusieurs défauts significatifs qui l'empêchent de se hisser parmi les séries qui vont me marquer: un manque criant de finesse, notamment dans le jeu de certains, des personnages caricaturaux, des incohérences, des sous-intrigues pas exploitées, etc... En clair, ça se laisse regarder mais ça ne tient pas la comparaison avec Battle Royale dont il s'inspire assidûment.

 

TEKKEN BLOODLINE

 

Même si ce n'est pas mon jeu de combat favori (je suis un adepte de King of Fighters et Street Fighter), j'ai quand même grandi avec les 7 jeux Tekken sortis à ce jour. Monument du genre et peuplé de nombreux personnages charismatiques, le soft de Namco se voit donc adapté en courte série sur Netflix. Malgré les enseignements de sa mère, Jin Kazama n'a pas pu empêcher un être démoniaque de détruire tout ce qui lui était cher. Furieux contre lui-même, Jin a juré de se venger et se met en quête du pouvoir absolu pour parvenir à ses fins. Si le graphisme n'est pas incroyable (ces ombres triangulaires me perturbaient, au passage) et l'histoire vraiment quelconque, c'était amusant de voir tous ces personnages que je connais en pixels depuis tant d'années se battre en animé. À réserver plutôt aux fans, donc.

UMBRELLA ACADEMY

 

Pierre-Yves m'a vendu cette série comme un gros coup de coeur. Des super-héros, une famille conflictuelle, un univers sombre, je me suis dit pourquoi pas. 10 épisodes d'environ 1h composent cette première saison qui a pour sujet un milliardaire qui adopte sept enfants nés le même jour, de mères qui n'étaient pas enceintes quelques heures auparavant. Il crée l'Umbrella Academy et forme ses enfants (qui possèdent chacun un super pouvoir) à sauver le monde. Umbrella academy est la série hype du moment mais je ne vais pas vous le cacher, j'ai détesté. Les deux points à sauver sont une jolie photographie et une bonne B.O. (qui sert un peu de cache-misère). Pour le reste, c'est le carton rouge: un rythme atrocement lent, un scénario cousu de fil blanc, des personnages inintéressants et fades, pas très bien joués pour la plupart, des pouvoirs inutiles, des moments vraiment niais (gênants même), etc. 

Bref, j'ai souffert du début à la fin mais la série cartonne donc à vous de voir.

 

UNBREAKABLE KIMMY SCHMIDT

 

Quand je me suis lancé dans le visionnage de cette série contant les aventures de Kimmy, qui découvre New York, après avoir passé 15 ans dans un bunker prisonnière d'un gourou illuminé (pléonasme?), c'était pour voir une comédie légère. Pas de tromperie sur la marchandise mais je pense que je ne suis pas vraiment le coeur de cible de la série, qui s'adresse plutôt à la gente féminine. La naïveté de Kimmy est parfois amusante mais le plus souvent agaçante et son meilleur pote gay est une insupportable caricature clichée. Le tout reste divertissant mais pas suffisamment pour regarder la saison 2.

WESTWORLD

 

Cette série dont j'ai entendu énormément de bien est une réelle déception. J'aurais aimé l'adorer mais je l'ai regardée sans grande passion, seul le dernier épisode a réveillé un peu mon intérêt, trop tard. Si le pitch est ingénieux et très intéressant, le projet ne tient pas toutes ses promesses, notamment à cause d'une froideur générale, d'un rythme bancal et de la fadeur du casting (Anthony Hopkins mis à part, ainsi que Ed Harris, bien qu'un peu trop manichéen). Westworld avait beaucoup d'éléments en sa faveur pour devenir une grande série mais il lui manque cette petite étincelle de génie qui fait toute la différence.