Double victoire !Â
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🎉🏆🥇 Deux nouveaux prix pour notre film LA MÉTAPHORE DU GOBELET ! 🥇🏆🎉
Nous avons eu le plaisir de recevoir le prix de la critique et le prix de la ville au Festival Cinémantes de Mantes la ville.
Vous pouvez (re)decouvrir le film en cliquant ici : https://youtu.be/lnWP3hYTWtg
Exposition Artemisia GentileschiÂ
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Le musée Jacquemart André a eu la très bonne idée d'organiser une exposition consacrée à la talentueuse Artemisia Gentileschi, peintre italienne du 17ème siècle, qui a eu pour modèle l'incroyable Caravage (dont une oeuvre, le magnifique Couronnement d'épines, est d'ailleurs présente). Maitrisant remarquablement, comme son idole, le clair obscur et le sens du dramatique, Artemisia, icône féministe et porte-drapeau de l'art baroque, a signé de nombreuses oeuvres magnifiques (et extrêmement violentes), notamment des scènes mythologiques, telles Judith et sa servante, Judith décapitant Holopherne, David avec la tête de Goliath ou encore Yael et Sisera. Elle est victime d'un viol à 17 ans (et humiliée/torturée pendant le procès), ce qui explique certainement que nombre de ses peintures expriment un point de vue féminin et dénoncent une violence masculine exercée sur les femmes (Suzanne et les vieillards par exemple). Magnifique artiste !
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Tournée théâtrale au Maroc
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L'une des rĂ©compenses de notre super festival d'Avignon de l'Ă©tĂ© dernier avec Gretel & Hansel est la vente de plusieurs dates de tournĂ©e dont huit reprĂ©sentations au Maroc, quatre Ă Rabat et quatre Ă Casablanca. Et oui, Gretel & Hansel se sont donc exportĂ©s Ă l'international et on a donc eu l'immense joie de jouer dans de superbes salles et de recevoir un très bel accueil de la part du public marocain.Â
Nous avons mĂŞme droit Ă un jetĂ© de roses sur la scène Ă l'issue de la première reprĂ©sentation Ă Rabat et avons reçu une carte beaucoup trop mignonne (Ă voir ci-dessous) de la part d'une jeune spectatrice Ă Casablanca. Certaines dates Ă©taient jouĂ©es devant des classes et associations et nous avons pu ainsi Ă©changer avec les enfants et rĂ©pondre Ă leurs pertinentes questions.Â
Rabat Â
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Nous avons commencĂ© notre tournĂ© par Rabat, la capitale.Â
En plus des délicieux repas (mention spéciale au restaurant Dar Naji et son excellent thé à la menthe), nous avons pris plaisir à  flâner dans la très belle kasbah des Oudayas , la Medina et son souk, les ruines de Chellah ou encore le jardin d'essais botaniques. Nous avons également pu admirer le mausolée Mohamed V et la tour Hassan. Rabat est une ville plutôt calme et ordonnée, dans laquelle nous avons reçu un bel accueil.
TangerÂ
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Durant un jour de repos, nous avons profité pour prendre le train et filé à une heure de Rabat pour découvrir Tanger, une ville portuaire très agréable. Nous avons passé la journée à arpenter les rues qui montent et qui descendent, telles une Lisbonne du Maghreb, tout en respirant le bon air marin. En nous baladant dans la Médina, nous avons pu trouver quelques ruelles avec beaucoup de charme, faisant penser à des villages grecs, avec ce bleu et ce blanc omniprésent (en tant que marseillais, ce sont des couleurs qui me font chaud au coeur). En fin de journée, pour décompresser après cette longue marche, le café Hafa, sa superbe vue et son ambiance conviviale étaient une récompense bienvenue.
CasablancaÂ
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Pour la dernière semaine, direction Casablanca, ville beaucoup plus agitée que Rabat. On a eu la chance de jouer dans de belles salles remplies (jusqu'à 400 personnes) et de profiter de quelques chouettes balades, dans l'ancienne médina notamment, ou encore le long de la corniche ou sur la place de la mosquée Hassan II. On s'est bien entendu souvent régalés niveau culinaire, notamment aux restaurants La Sqala ou la V-Randa du prince et on a croisé de nombreux chats errants, dont certains beaucoup trop craquants. Casablanca a également pas mal de street art à proposer aux aficionados de mon genre, et j'en ai profité pour me faire un parcours ponctué de belles surprises (voir ci-dessous).
Street art marocain
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Durant ce très agréable séjour marocain, j'ai eu la chance de croiser pas mal d'oeuvres street art, quelques unes à Rabat mais surtout à Casablanca, certaines dans la médina et d'autres lors d'une petite virée street art que je me suis organisée en solo le matin du départ, me régalant lors d'une longue marche dans les rues de la ville, m'emmenant jusque dans une cité proposant d'énormes et magnifiques oeuvres sur les façades des immeubles. J'ai adoré !
Dans leur regard Â
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Netflix a de nouveau fait fort avec cette mini-série contant l'histoire vraie de l'une des plus grosses erreurs judiciaires à ce jour, à savoir cinq adolescents (quatre afro-américains et un hispanique) accusés de viol (l'affaire de la joggeuse de Central Park) alors qu'ils étaient en réalité innocents. Grâce à une distribution parfaite (les jeunes acteurs sont vraiment épatants) et un sentiment révoltant d'injustice qui s'empare rapidement du spectateur, on ne peut qu'être passionné et ému par le spectacle qui nous est proposé et le destin de ces jeunes hommes victimes d'un système judiciaire corrompu. Vraiment, ne passez pas à côté de ce petit bijou, qui est rapide à regarder (quatre épisodes) mais dont vous ne sortirez pas indemne tant Dans leur regard est bouleversant.
Unorthodox Â
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Cette mini-sĂ©rie (4 Ă©pisodes !) (assez rare pour ĂŞtre soulignĂ©) (et c'est Ă encourager, c'est bien les mini-sĂ©ries! :)) sur une jeune femme de confession juive ultra-orthodoxe qui, Ă©touffĂ©e par les traditions, quitte New York pour vivre sa vie de femme libre Ă Berlin et qui voit très vite son passĂ© la rattraper, est surtout marquante par son personnage principal, Etsy (et le physique atypique de sa brillante interprète Shira Haas) qui ose dĂ©fier l'ordre Ă©tabli en quĂŞte de libertĂ©. Si le scĂ©nario n'a rien d'inoubliable, la plongĂ©e dans cette communautĂ© ultra orthodoxe (très rigoureuse et cloisonnĂ©e) est intrigante pour qui n'est pas calĂ© sur le sujet, comme moi. En cela, Unorthodox peut presque ĂŞtre assimilĂ© Ă un documentaire sur cette communautĂ© juive de Williamsburg. Si elle ne fait pas partie de mes coups de coeur, je ne regrette pas d'avoir dĂ©couvert cette sĂ©rie instructive et glaçante, d'autant qu'elle est tirĂ©e d'une histoire vraie.Â
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Week-end Ă Deauville
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Pour la première fois de ma longue vie, j'ai découvert Deauville et Trouville (avec une préférence pour le charme (et le street art!) de cette dernière d'ailleurs). On a profité avec ma chérie d'un week-end ensoleillé pour chiller dans ce cadre fort plaisant, avec balade sur la plage, hommage à mon idole d'adolescence Salma Hayek, brunch exceptionnel au Deauville, visite de la villa Strassburger et bronzette qui donne le sourire.
SeveranceÂ
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Attention, on tient du lourd ! Severance suit des employés de bureau qui ont subi une opération afin qu'ils ne conservent aucun souvenir du monde extérieur lorsqu'ils sont au travail et n'aient aucun souvenir de leur travail dès qu'ils le quittent. Forcément, au bout d'un moment, Mark S et son équipe vont voir leur double vie entrer en conflit. Dans un monde professionnel aussi loufoque qu'effrayant, Severance propose une série d'anticipation extrêmement réussie, tant par son esthétique (réalisation, décors) que par son écriture (intrigue, personnages) (mention spéciale à l'inattendue romance entre John Turturro et Christopher Walken) . Cet univers absurde et atypique ne manque pas de mystère, nous tenant tout du long en haleine (quel incroyable dernier épisode de la saison 1!). Un série dystopique unique et brillante qui marque les esprits et s'impose comme une référence du genre. Vite, la suite !
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4211kmÂ
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4 211 km c’est la distance entre Paris et Téhéran, celle parcourue par Mina et Fereydoun venus d'Iran pour se réfugier en France après une révolution qu’on leur a volée. Yalda leur fille, née à Paris, nous raconte leur exil, leur combat pour la liberté, l’amour d’un pays et l’espoir d'un retour. Elle nous balade entre ses deux mondes : sa famille, des déracinés qui ne se plaignent jamais, et la société française dans laquelle elle cherche désespérément sa place.
LaurĂ©at - entre autres - du meilleur spectacle du théâtre privĂ© aux Molières 2024, 4211km m'avait une première fois Ă©chappĂ© au festival d'Avignon. Mais j'ai enfin pu combler cette frustration au théâtre Marigny pour dĂ©couvrir une jolie pièce, essentielle, actuelle, pudique et forte Ă la fois.Â
Prix du public
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Gretel & Hansel Ă Bry-sur-Marne Â
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Super représentation de GRETEL & HANSEL dans la belle salle du théâtre de Bry-sur-Marne devant 200 personnes. Et le plaisir de découvrir que le théâtre a bien travaillé niveau communication avec notre affiche sur les colonnes de la ville et une salle pleine.
Les Projos de Greta Â
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Le cinéma Luminor accueillait une soirée courts-métrages organisée par Les projos de Greta sur le thème "Tout pour mon père". Mon film "La métaphore du gobelet" était sélectionné et une partie de l'équipe a échangé avec le public.
SĂ©ances de rattrapage Â
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Avant d'attaquer une nouvelle sĂ©rie, je voulais rattraper mon retard sur trois autres (pĂ©pites) pour lesquelles de nouvelles saisons Ă©taient sorties ces derniers mois :Â
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- la formidable THE CROWN dont les saisons 5 et 6 traitent des dernières années du règne de la reine Elisabeth II ainsi que du duo/duel prince Charles / Diana. Comme d'habitude, le casting est entièrement renouvelé et il est une nouvelle fois épatant (Elizabeth Debicki en Diana est incroyable!) (et même si le choix est surprenant, c'est un plaisir de retrouver le charismatique Dominic West en Charles) (et Imelda Staunton en reine est évidemment parfaite). Tout est toujours aussi élégant, subtil et intéressant. THE CROWN est dans mon top 10 et n'est pas près d'en bouger.
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- INVINCIBLE saisons 2 et 3 : après une excellente première saison, j'Ă©tais curieux de dĂ©couvrir la suite de cette excellente sĂ©rie animĂ©e super-hĂ©roĂŻque. Si l'animation n'est pas la qualitĂ© principale, on prend toujours un rĂ©el plaisir Ă suivre les aventures de Mark. Amusante, touchante et terriblement efficace, INVINCIBLE s'avère une franche rĂ©ussite sur la durĂ©e, et propose mĂŞme deux derniers Ă©pisodes aussi violents que spectaculaires.Â
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- création originale Canal+, HIPPOCRATE est un petit bijou sous-côté. J'avais été complètement conquis par la saison 1, j'ai dévoré les deux suivantes avec un réel plaisir. Formidablement écrite et interprétée, HIPPOCRATE est une série puissante, humaine, sensible, aux personnages profonds et attachants. Une merveille.
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Denali Â
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Le mardi 4 juin 2019, Cynthia Hoffman, 19 ans, est retrouvée morte, ligotée et bâillonnée dans la rivière Eklutna en Alaska. Elle a été abattue d’une balle dans la nuque. Les derniers à l’avoir vue sont Denali Brehmer, 18 ans, et Kayden McIntosh, 16 ans. En les interrogeant, les détectives vont mettre à jour une sordide histoire dont les adolescents sont autant victimes que coupables. Découverte au théâtre du Vésinet, cette pièce, tirée d'une histoire vraie glaçante, est d'une impressionnante efficacité et ses nominations aux Molières 2024 ne sont pas volées. La mise en scène notamment est absolument brillante et bourrée de bonnes idées, avec ce découpage en épisodes et ses clins d'oeil malins aux plates-formes de streaming ou encore la musique jouée en direct. Un thriller théâtral original, glaçant, contemporain et audacieux qui m'a incontestablement séduit.
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Street art Â
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Quelques oeuvres street art intéressantes que je n'avais pas encore dans ma collection et croisées dans les rues d'Île-de-France et de Marseille dernièrement.
Exposition TrĂ©sors de banlieue Â
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Gennevilliers organise un événement culturel rassemblant les contributions de 70 collectivités et propose près de 250 œuvres (peintures, sculptures, photographies,...), issues de collections publiques rarement dévoilées. Voici quelques oeuvres street art aperçues durant l'exposition:
Et j'ai Ă©tĂ© aussi particulièrement scotchĂ© par deux autres oeuvres :Â
- la peinture (huile sur toile) Scène de canotage à Bry-sur-Marne de Ferdinand Gueldry. En image, ça ne lui rend pas auant justice mais j'étais fasciné par la qualité des effets de réflexion sur l'eau et la précision du personnage au premier plan.
- l'incroyable photographie Tête en l'air 130 (prise à Guyancourt) de Jérôme Cherrier. Sa composition et ses couleurs m'ont d'abord fait penser à une peinture tant le résultat parait surréaliste (et magnifique!).
Les Caprices de Marianne Â
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Le jeune Cœlio rêve de conquérir Marianne. N'osant l'aborder, il tente d'utiliser l'entremise de son ami Octave, bon-vivant et cousin du mari de Marianne, Claudio. Marianne reste indifférente à Cœlio, mais tombe amoureuse d'Octave. Octave, d'abord indécis, choisit la loyauté et envoie Cœlio au rendez-vous obtenu. Concernant la dernière partie, je vous laisse découvrir. ;) Les caprices de Marianne est une pièce (brillamment) écrite par Alfred de Musset et mise en scène par Philippe Calvario, interprète d'Octave. Si j'ai eu parfois un sentiment de jeu un peu scolaire et inégal m'empêchant de me plonger totalement dans l'émotion de la pièce, la mise en scène était efficace, proposant quelques beaux tableaux, et le texte de grande qualité.
Bref.2Â Â
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Après une première saison ayant un incroyable succès inattendu en 2011, Kyan Khojandi remet le couvert presque quinze ans plus tard. J'avais dĂ©couvert un peu sur le tard ce phĂ©nomène tĂ©lĂ©visuel et j'avais Ă©tĂ© sĂ©duit par le ton, la fraicheur et la dynamique de montage. J'Ă©tais curieux de voir ce que les auteurs avaient dire après cette dĂ©cennie passĂ©e, comment ils allaient se renouveler et passer du format court Ă des Ă©pisodes de 40 minutes. Force est de constater que le dĂ©fi est relevĂ© haut la main, grâce Ă la finesse de l'Ă©criture, le subtil mĂ©lange d'humour et d'Ă©motion, le charme d'une certaine mĂ©lancolie qui s'en dĂ©gage et surtout les nombreuses et brillantes idĂ©es de mise en scène. Bref, une totale rĂ©ussite (d'autant que je pense ĂŞtre dans le coeur de cible) et hâte de dĂ©couvrir Bref.3 dans 15 ans !Â
Les Collectionnistes Â
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Enthousiasmé par le talent de jeunes artistes (qu'on ne qualifie pas encore d'Impressionnistes) nommés Monet, Renoir, Degas, Pissarro, entre autres, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux,  achète leurs oeuvres sans compter jusqu'à ce que les huissiers frappent à sa porte ! Si elle ne s'appuie pas sur une mise en scène mémorable, cette pièce, mettant en lumière le rôle fondamental d'un marchand méconnu dans le succès de grands peintres en devenir, est intéressante, plutôt bien écrite et interprétée (notamment par l'excellente Christelle Reboul). Un agréable moment donc mais pas au point de marquer durablement mon esprit.
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Exposition Chiharu Shiota Â
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La Grand Palais accueillait une exposition qui attirait ma curiosité. En effet, j'avais entendu parler de cette artiste plasticienne japonaise, connue pour ces grandes installations faites de fils de laine entrelacés. Ce sont clairement les éléments les plus intéressants de cette expo. En effet, je suis assez vite passé sur les photos, vidéos de performance ou documents d'archives pour me concentrer sur ces grandes salles remplies de si nombreux fils, rendant ces tableaux aussi impressionnants que fascinants.
Exposition Liljefors Â
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Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle. En effet, ce peintre suĂ©dois spĂ©cialisĂ© a consacrĂ© son talent Ă la nature et aux animaux qui la peuplent. Et le Petit Palais lui a rĂ©servĂ© une exposition d'une centaine d'oeuvres, toutes d'une grande finesse technique. Si la peinture animale me touche moins que des oeuvres reprĂ©sentant des personnages, des scènes marquantes ou de beaux paysages, on ne peut que saluer le talent Ă©vident de Bruno Liljefors tant les animaux qu'il peint sont d'une prĂ©cision bluffante. Il est un peu le prĂ©curseur du photographe animalier.Â
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Mochis faits maison Â
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Pour Noël, ma chérie, connaissant ma passion pour le mochi, m'a offert un atelier de fabrication de daifukus (le mot signifie grande chance en japonais) chez la patissière Agatto. Par rapport au mochi, le daifuku ajoute une farce, souvent composée de pâte de haricots rouges sucrée. Nous avons donc appris à créer cette petite boule de riz gélatineux fourrée à la ganache de sésame, de cacahouète, de thé, de fraise ou de chocolat et le résultat était... incroyable ! Ne faites pas attention à ma vieille tête ou au visuel pas enthousiasmant mais chacun de ces mochis était un véritable délice, tant en terme de saveur que de texture. Ça valait la peine de se tartiner de farine tout le buste, c'était un régal !
SUPERNUL, version Nikon Â
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J'ai le plaisir de vous présenter SUPERNUL, court-métrage écrit et réalisé par mes soins en lice au NIKON FILM FESTIVAL. Cette année, le défi était de faire un film de 2min20 maximum sur le thème "super-pouvoir".
Si vous voulez nous donner de la (super) force, n'hésitez pas à partager et à voter.
Pour voir (et soutenir) le film, ça se passe en dessous :
Street art Ă la piscine Â
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La (très belle) piscine Molitor propose, pour la deuxième fois, une exposition de street art invitant des dizaines d'artistes du monde entier à proposer une oeuvres dans les cabines du bassin intérieur. Et, petit plus sympa, une visite guidée est possible pour profiter au maximum de cette balade artistique très agréable.
Passeport Â
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Je dois reconnaître que je suis allé voir Passeport avec un a priori négatif. Pourtant, j'ai beaucoup apprécié toutes les pièces d'Alexis Michalik, à l'exception de la dernière, une commande, Les Producteurs. Je craignais que cette nouvelle commande soit opportuniste et pleine de bons sentiments, en raison de son sujet. Issa, jeune Érythréen laissé pour mort dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Alors que le seul élément tangible de son passé est son passeport, il entame une longue quête semée d’embûches afin d’obtenir un titre de séjour, entouré de compagnons d’infortune. Au final, même si elle ne fait pas partie de mes pièces préférées de son auteur/metteur en scène, Passeport reste efficace, Alexis Michalik maitrisant indéniablement la formule d'une pièce à succès. Mais cela a aussi sa limite, dans la mesure où même si la mise en scène est bonne, elle est sans surprise pour qui connait son oeuvre. Quelques facilités par ci par là mais un spectacle de qualité.
La guigne Â
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Le début d'année commence plutôt bien niveau guigne. Après avoir reçu un coup de fil d'une agence pour me confirmer avoir été retenu pour une publicité (avec le cachet sympa), je reçois un contre-appel le lendemain pour me dire que mon rôle est finalement coupé. Quelques jours plus tard, après une selftape réussie, on m'annonce que je passe de figurant à petit rôle avec 3/4 répliques sur sur une série HBO. Le jour du tournage, à cause d'un timing serré, la scène est coupée. Super.
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Samuel Â
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Dans Samuel, on suit le quotidien et les étâts d'âme de... (attention, accrochez-vous bien) Samuel, enfant de 10 ans via son journal intime. Cette série animée créée par Émilie Tronche et diffusée sur Arte a de multiples qualités. La première est qu'elle se regarde très facilement grâce à ses (21) épisodes de 5 minutes. Et si elle se regarde si facilement, c'est parce que, deuxième qualité, elle est très attachante. OK, on va dérouler la liste des autres qualités en vrac : même si Samuel capte parfaitement l'état d'esprit et les problématiques d'un enfant de 10 ans, c'est une oeuvre universelle, tout le monde peut s'y retrouver. Le style graphique et l'animation sont simples mais ont une vraie identité. Enfin, la bande originale est qualitative. Bref, cette mini-série se déguste comme un petit bonbon car on a tous été, à un moment donné, à la place de Samuel.
Exposition street art Â
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« 100% Paper III » est, comme son nom l'indique, la troisième édition de l'exposition collective (signée Hopare en collaboration avec Urban Signature) mettant en avant des artistes ayant tous travaillés sur du papier (papier découpé, papier indien, papier fine art...) . Une grande galerie parisienne du 3ème arrondissement accueillait environ 300 oeuvres dont voici celles qui ont le plus retenu mon attention :
Exposition Borghese Â
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Après un an de travaux, le (superbe) musĂ©e Jacquemart AndrĂ© propose une exposition un ensemble d’œuvres majeures (une quarantaine) de la galerie Borghèse, rĂ©unissant des artistes cĂ©lèbres de la Renaissance et de la pĂ©riode baroque rarement prĂŞtĂ©es Ă l’étranger, du Caravage Ă Rubens, en passant par Botticelli, RaphaĂ«l, Titien, ou encore VĂ©ronèse, Antonello da Messina et Bernin. Par ses goĂ»ts, sa curiositĂ© et son Ă©ducation, Scipion Borghèse a pu rassembler quelques-uns des plus beaux chefs-d'Ĺ“uvre des artistes de son temps. La Villa (devenue aujourd'hui Galerie) Ă©tait un vrai temple de l'art, et symbole de la puissance Ă©conomique et culturelle de l'Italie.Â
Sausage Party : Bouff'Land Â
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Ne vous fiez pas à ses personnages mignons, Sausage Party (adaptation en série d'un film sorti quelques mois plus tôt) n'est pas à mettre entre toutes les mains, et surtout pas celles de vos enfants. En effet, les créateurs (parmi lesquels Seth Rogen) n'y vont pas avec le dos de la cuillère niveau potache, avec en point d'orgue une partouze entre aliments ou même une scène de sexe entre un homme et... une saucisse (oui, oui). Après avoir exterminé l'Humanité, les aliments tentent de créer leur propre société. L'occasion pour les auteurs de mettre en place une satire sociale dénonçant le capitalisme et les manoeuvres politiques et médiatiques. Mais la série ne décolle jamais vraiment, son humour régressif vous arrachera parfois un sourire mais rien de bien marquant non plus. En clair, on reste sur sa faim.
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Exposition Ribera Â
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Quelle superbe exposition au Petit Palais de nombreuses oeuvres de Jusepe de Ribera (1591-1652), première retrospective française jamais consacrée à ce peintre espagnol ayant fait carrière en Italie et considéré comme l'héritier du Caravagisme. Il maitrise à la perfection le réalisme, le clair-obscur et généra un courant pictural particulier, le ténébrisme, caractérisé par un air exaspéré, une représentation violente et brutale de la réalité. Plusieures oeuvres sont marquantes, parmi lesquelles Saint-Jérôme et l’Ange du Jugement, La Femme à Barbe, Le Jugement de Salomon ou encore Couronne d’épines.
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Auto-congratulations Â
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Après mon auto-congratulations pour ma moyenne annuelle de nombre de pas en 2024, voici une deuxième satisfaction avec ces 500 jours d'affilée sur DuoLingo. Alors certes, je n'ai pas la sensation de progresser de manière évidente mais je reste régulier dans la démarche. :)