ces jeux

PARTIE 1 : Ordre alphabÉtique A-M

 

 

 

Après mes films, livres et séries préférés, j'ai décidé de me plonger dans la liste des jeux ayant marqués ma vie de gamer. Ce n'est donc pas la liste des meilleurs jeux vidéo de la création, juste ceux avec lesquels je me suis beaucoup amusé. Il manque donc des jeux cultes, sachant par exemple je n'ai jamais possédé la Super Nintendo ou la Playstation (donc oui, pas de Metal Gear Solid, de Final Fantasy VII, etc). De même, j'ai toujours été amateur de jeux au fun immédiat comme les jeux de baston, de sport, d'action, les party-games, les jeux arcade et donc en particulier les jeux multi-joueurs et n'ai donc jamais eu la patience pour des RPG ou jeux d'aventure trop longs (pas de Zelda, de GTA, de Read Dead Redemption, etc). Au niveau des consoles de jeux, je suis passé par la NES, l'Amiga 500, la Megadrive, la Saturn, la Nintendo 64, la Dreamcast, la Playstation 2, le GameCube, la XBox 360, la Playstation 3 et la Playstation 4. Bref, sans plus attendre, voici cette fameuse liste des jeux m'ayant marqué:

 

THE ADVENTURES OF BAYOU BILLY 

Support : NES - Année : 1991 - Genre: Action

 

Annabelle, la copine de Billy West, a évidemment été kidnappée par un gang moyennement sympathique et ça, vous vous en doutez, Billy ne va pas le laisser passer. Les jeux Nes ont une saveur particulière puisqu'il s'agissait de ma première console et j'ai de chouettes souvenirs de ce Bayou Billy (dont le nom d'ailleurs, j'aime bien le dire: Bayou Billy): le plus marquant était les combats contre les crocodiles, qui me faisaient peur. Le cadre du jeu se passe en Louisianne et il n'était pas rare de croiser une de ces bestioles dans les points d'eau. L'un des gros points positifs des aventures de Billy West était d'ailleurs sa variété car sur les dix niveaux disponibles, nous avions droit à des phases de beat'em all (les plus fréquentes) mais aussi du shoot'em up en vue subjective et des niveaux de course dans lesquels la jeep de Billy est poursuivie par des ennemis.

ALADDIN 

Support : Megadrive - Année : 1993 - Genre: Plate-formes

 

L'adaptation du dessin animé culte de Disney Aladdin sur Megadrive était exceptionnelle, l'un des meilleurs jeux de plates-formes de la console. Les possesseurs de la console de Sega en tirait d'ailleurs une petite fierté à l'époque de la guéguerre avec la Super Nintendo car cette version était largement supérieure à celle de la rivale. Il était donc hyper agréable de parcourir les dix niveaux du jeu (dont quelques passages funs en tapis volant histoire de varier le gameplay) retraçant les scènes majeures du film, d'autant que les graphismes sont fins et colorés, la jouabilité au poil et l'animation du personnage souple.

ALTERED BEAST 

Support : Megadrive - Année : 1988 - Genre: Action

 

Avec son décor de Grèce antique, Altered Beast a su marquer toute une génération de joueurs et pas seulement parce qu'il est le premier jeu à être sorti sur Megadrive. A l'époque cet univers m'impressionnait: un cimetière, Zeus qui nous ressuscite pour aller sauver sa fille Athèna et des hordes de morts-vivants ou créatures fantastiques, ça en jetait. Heureusement, notre héros peut collectionner des orbes qui le font évoluer physiquement: d'abord en gagnant un peu de muscles puis en doublant carrément de volume pour enfin se transformer en créature dévastatrice (aaaah ces cut-scenes mythiques qui montraient le morphing!). Dans cette dernière forme, on était enfin paré à affronter les boss de fin de niveaux qui nous accueillaient invariablement par ce bon vieux "Welcomme to your doom!". Altered beast, c'est un classique.

BATMAN ARKHAM ASYLUM & ARKHAM CITY 

Support : PS3 - Année : 2009-2011 - Genre: Action

 

Superbe réussite par Rocksteady que cette adaptation vidéoludique de la licence culte Batman. Tout d'abord graphiquement puisque notre héros n'a jamais autant eu la classe et la ville d'Arkham est parfaitement modélisée, sombre et inquiétante comme il se doit. Il y a ensuite le plaisir de jeu immense, que ce soit durant les nombreux combats, bien chorégraphiés et desquels se dégage une sensation de puissance appréciable, durant les phases d'infiltration qui permettent de varier le gameplay et les approches ou même lorsqu'on se balade dans la ville, avec cette utilisation jouissive du grappin. En bref, que du bon (même de bons doublages français, à souligner!), voire du très très bon si vous êtes fan de l'homme-araignée.

BEACH SPIKERS 

Support: GameCube - Année: 2002 - Genre: Beach volley

 

Du soleil, du sable, du sport, de jolies filles en maillot de bain, a priori le beach volley est plutôt agréable à regarder. Pour ce qui est d'y jouer sur console, on est en droit d'être perplexe. Et pourtant, Sega a réussi son pari avec ce jeu GameCube: grâce à un gameplay simple et efficace, le fun est immédiat. Grâce au savoir-faire de Sega en matière de jeux d'arcade et aux quatre ports manettes de la console de Nintendo, il est possible de passer de très bons moments avec ce jeu, surtout quand quatre joueurs le maitrisent un minimum, ce qui peut emmener à des échanges longs, techniques et forcément très drôles. Idéal pour une soirée entre amis.

BLITZ THE LEAGUE II 

Support: PS3 - Année: 2008 - Genre: Football américain

 

Alors il faut savoir que le football américain est un sport qui ne m'intéresse pas du tout. Pour tout vous dire, je ne connais même pas les règles, si ce n'est qu'il faut emmener le ballon de l'autre côté de la ligne adverse pour marquer des points. Vous comprendrez que les jeux du genre ne m'attire pas. Sauf un: Blitz the league II est l'exception qui confirme la règle. Pour deux raisons: son fun immédiat car il est très arcade et sa violence exagérée. En effet, il est possible de se battre et surtout de causer des blessures extrêmement spectaculaires à ses adversaires. Lors d'un choc, on peut cibler une partie du corps et bourriner le bouton pour faire le plus mal possible: une cinématique se lance en fin en rayon X pour voir l'étendue des dégâts (Mortal Kombat a d'ailleurs repris ce système). Jouissif.

BOMBERMAN 

Supports : Tous supports : Années: Depuis 1991 -

Genre: Bomberman :)

 

Bomberman est un jeu unique en son genre (oui parce que des versions du jeu, il y en a eu au moins une bonne vingtaine): sur un plan de jeu, avec une vue de dessus, des personnages doivent se frayer un chemin et éliminer leurs adversaires en posant des bombes. Le principe est très basique mais manette en main, les parties n'en sont pas moins tactiques. Il faut avoir l'oeil de partout afin d'éviter les pièges ennemis (il était par exemple possible de jouer jusqu'à dix sur Saturn!) tout en essayant de coincer ses adversaires (et ne pas se faire toucher par ses propres explosions). Des items permettaient aux personnages de gagner des aptitudes comme de la vitesse, de la puissance, la possibilité de poser plusieurs bombes ou le salvateur coup de pied qui permettait de se sortir de situations délicates ou surprendre un ennemi au loin. Bomberman, c'est donc idéal pour jouer à plusieurs et je ne dis jamais non à une petite partie.

BURNOUT (la série) 

Support : PS2/PS3 - Année : 2002-2008 - Genre: Course

 

En terme de jeux de course, j'ai toujours été beaucoup plus porté sur l'arcade que sur la simulation (ce qui s'explique en partie par le fait que je ne m'intéresse pas du tout aux voitures et ne connait rien à la mécanique): en ce sens, la série Burnout (ou "Burnes dehors" comme on faisait la blague il y a 15 ans) (oui, bon...) était une bénédiction pour moi. J'ai découvert la série avec le deuxième opus et ai tout de suite accroché avec ce concept de conduite à toute vitesse avec l'objectif d'écarter ses concurrents brutalement. En effet, dans Burnout, il faut piloter de manière agressive en essayant de causer des accidents spectaculaires. Et comme les graphismes sont très réussie et les sensations de vitesse bien présentes, on s'amuse comme des petits fous au volant de ces bolides lointains cousins des chars d'assaut.

CALL OF DUTY: MODERN WARFARE 1&2 + BLACK OPS 

Support : PS3 - Année : 2007/2009/2010 - Genre: FPS

 

J'ai découvert la série incontournable des Call of Duty à partir du quatrième épisode, soit CoD 4: Modern Warfare et j'avais été impressionné par la campagne solo, certes courte, mais extrêmement spectaculaire, jouissive et bien mise en scène. Sa suite est dans la même veine, du FPS-spectacle très cinématographique et plaisant à jouer. Mais c'est à partir de CoD: Modern Warfare 2 (puis le premier Black Ops) (j'ai lâché après ce dernier quand les jeux devenaient trop futuristes) que j'ai commencé à m'essayer à ce qui a fait la renommée mondiale de cette saga: le multijoueurs en ligne. L'intensité des parties, l'ingéniosité des cartes, l'envie de progresser, tout cela donne un côté très addictif à ce monument du jeu online.

CANNON SPIKE 

Support : Dreamcast - Année : 2002 - Genre: Shoot'em up

 

J'ai peu joué aux shoot'em up dans ma carrière de gamer. Si Cannon Spike a retenu mon attention, c'est avant tout parce qu'il proposait d'incarner des personnages de l'univers Capcom (Mega Man, Arthur de Ghouls 'n Ghosts, Nash de Street Fighter et deux nouveaux charismatiques) dont ma très chère Cammy. Bien que très court, le jeu reste fun et plaisant, aussi bien visuellement que manette en main.

 

CAPCOM vs SNK 2 

Support: Dreamcast - Année: 2001 - Genre: Baston

 

Le jeu de mes rêves. Tout simplement. Capcom et SNK, les deux boites rivales dans le genre de la baston ont eu l'idée de génie de s'associer pour créer un jeu réunissant les personnages de The King of Fighters et Street Fighter, mes deux sagas vidéoludiques préférées. Vous n'imaginez pas à quel point j'étais dingue quand le 1er Capcom vs SNK a été annoncé. J'en rêvais, vraiment. Je décortiquais pendant des heures les images previews dans les magazines. Et le mieux dans l'histoire, c'est que le jeu était à la hauteur de mes espérances. Et la suite était encore plus dingue. J'ai passé tellement de temps sur ce jeu génial. Et maintenant, en 2020, je rêve toujours d'un Capcom vs SNK 3... ;)

CHUCHU ROCKET!

Support: Dreamcast - Année: 2000 - Genre: Réflexion

 

Chuchu Rocket! est un de ces jeux au concept simple qui s'avère extrêmement amusant à plusieurs et qui est plus tactique qu'il n'y parait. Sur un plateau en damier, vous devez sauver un maximum de souris en les dirigeant vers des fusées. Pour cela, vous devez leur indiquer le chemin avec des flèches. Plus vous sauver de souris, plus vous marquez de points. Ça a l'air simple sur le papier, c'est tout l'inverse pad en main: car, vous n'êtes pas seul à jouer et chacun veut attirer les souris vers sa fusée, des chats sont là pour profiter d'un bon repas et les souris vont à toute allure. Il faut user de stratégies diverses et agir vite, très vite. De gros fous rire en perspective.

COMIX ZONE 

Support : Megadrive - Année : 1995 - Genre: Beat'em all

 

Comix Zone est un cas particulier. C'est un jeu qui, à sa sortie, me fascinait mais, ne l'ayant pas eu en ma possession, j'y ai très peu joué, d'où sa position dans les mentions honorables. Il s'agissait d'un beat'em all, genre que j'affectionnais particulièrement du temps de la Megadrive, qui était très beau à l'époque (et qui encore aujourd'hui n'a pas si mal vieilli d'ailleurs) et qui avait surtout un concept incroyable: on incarne Sketch, un dessinateur qui est plongé dans sa propre BD et on évolue de bulle en bulle, le héros luttant contre des créatures créées en direct par la main du super vilain. Aujourd'hui encore, je trouve le principe de ce jeu génial et je trouve dommage qu'aucune suite n'ait vu le jour depuis plus de vingt ans.

 

CRASH TEAM RACING: NITRO-FUELED 

Support : PlayStation 4 - Année : 2019 - Genre: Course

 

Dans un genre où Mario Kart règne depuis toujours en maitre, je dois reconnaitre que j'ai été extrêmement agréablement surpris par son homologue de chez Sony. Tout d'abord, le contenu est gargantuesque avec pas moins de 40 circuits (aux univers très variés), plus de 50 personnages, des tas de karts, couleurs, roues ou skins à débloquer pour une variété de customisation étourdissante.  Ensuite, techniquement, c'est très solide (à l'exception d'un online fébrile), le jeu est beau, coloré et fluide. De plus, le gameplay est agréable à prendre en main et plus profond qu'il n'y parait. Enfin, et surtout, Crash Team Racing est très fun. Donc sautez dans un kart et foncez !

CRAZY TAXI 

Support : Dreamcast - Année : 2000 - Genre: Arcade

 

Avec sa patate d'enfer (les musiques du groupe Offspring y sont sûrement pour beaucoup), ses graphismes colorés et sa prise en main hyper facile, Crazy Taxi est le jeu d'arcade parfait. Dans un immense terrain de jeu (une grande ville américaine), on doit trouver des clients et les emmener à bon port le plus rapidement possible. Si l'on peut regretter l'absence d'un mode deux joueurs, le plaisir de piloter à toute berzingue en plein milieu de la ville est omniprésent. Crazy Taxi, c'est l'arcade à la maison.

DAYTONA USA 

Support : Saturn - Année : 1995 - Genre: Course

 

Daytona USA, c'est un des gros classiques de Sega. D'abord incontournable en arcade, le jeu s'est ensuite vu adapté sur Saturn. Si il faut bien avouer que le contenu est quand même bien maigre (seulement trois circuits et une voiture), le soft réussit malgré tout à nous accrocher grâce à une excellente jouabilité, une très bonne sensation de vitesse et une ambiance générale très agréable (un feeling arcade, des graphismes colorés, une inoubliable musique "Daytonaaaaaaa!" (bon, à court terme hein) et la voix off disant "Gentlemen, start your engines"). Il était également intéressant de voir les impacts sur la carrosserie au fur et à mesure que la course avançait. Daytona USA est donc un jeu de NASCAR, et de course en général, très plaisant à jouer, il lui a juste manqué un mode multijoueurs (absence surprenante puisqu'il s'y prêtait parfaitement) et plus de contenu pour devenir  indispensable. Mais, même en l'état, il remplissait parfaitement son rôle de divertissement.

 

DEAD OR ALIVE (la série) 

Support : Tous supports - Année : 1999-2019 -

Genre: Baston

 

La série Dead or Alive est souvent connue du grand public pour la plastique superbe des combattantes et l'animation de leurs généreuses poitrines. Même si il faut avouer que ce n'est pas désagréable à l'oeil, il serait bien réducteur de limiter les DoA à cet état de fait. En effet, il s'agit avant tout d'une saga de jeux de baston qui a toujours été en avance sur son temps graphiquement, spectaculaire par ses enchainements, ses projections et ses changements de décors via des chutes et surtout très agréables à jouer, même en étant néophytes. En découlent des combats joliment chorégraphiés et un plaisir de jeu immédiat. Oui, j'ai toujours eu une affection particulière pour les Dead or Alive, moi qui suis à la base plutôt féru de baston 2D.

 

DEF JAM VENDETTA (et FIGHT FOR NY) 

Support: PS2 - Années: 2003/2004 - Genre: Catch

 

Prenez du catch, des combats de rue et des stars du rap US, ajoutez une forte influence du gameplay de WCW vs NWO: Revenge (une référence du genre), le tout avec le savoir-faire d'EA Big, qui à l'époque enchainait les succès, et ça vous donne la formule gagnante de Def Jam Vendetta et de sa suite Fight for NY. Vous l'aurez compris, l'originalité du soft est de permettre de jouer (entre autres) avec des rappeurs du label Def Jam, comme Ludacris, Redman ou DMX, le tout accompagné évidemment par les musiques des stars sus-citées. En plus, de l'ambiance, Def Jam possède de nombreux atouts: une jouabilité très riche et intuitive, des combats plus techniques qu'ils n'en ont l'air, des animations souples et graphismes soignés et la possibilité de créer son propre avatar avec des tonnes de combinaisons. A noter que dans Fight for NY, les environnements sont plus variés, de même que les techniques de combat. Jouables jusqu'à quatre, les deux Def Jam sont des perles de fun.

DETROIT: BECOME HUMAN 

Support : PlayStation 4 - Année : 2019 - Genre: Aventure

 

Je ne vais pas y aller par quatre chemins: Detroit Become Human est une expérience de jeu vidéo unique et incroyable. À mi-chemin entre le film et le jeu, cette aventure narrative aux très nombreuses ramifications est l'oeuvre des spécialistes du genre: Quantic Dream. Grâce à sa superbe réalisation (et ses nombreuses scènes mémorables), ses personnages attachants, son excellente bande originale, son univers fascinant et cohérent et les innombrables choix proposés au joueur qui ont un réel impact sur le cours de l'histoire, Detroit: Become Human ne laisse pas d'autre alternative que d'être complètement happé par cette aventure immersive qui marque les esprits.

DISC JAM 

Support : PS4 - Année : 2017 - Genre: Sport

 

J'ai découvert Disc Jam puisqu'il était offert dans l'abonnement au Playstion Plus. Je n'en attendais pas de grande surprise puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'une version modernisée de Windjammers de SNK (qui est très fun aussi mais n'y ayant pas assez joué, ne pouvait donc pas figurer dans la liste) qui connut son heure de gloire en arcade ou sur Neo Geo. Et effectivement, pas de surprise en parcourant le jeu, si ce n'est une: le fun immédiat. Avec un principe et des commandes simples (deux boutons suffisent), il y a de quoi s'amuser instantanément. Le jeu idéal pour des petites parties rapides, à deux ou à quatre. On ne manque d'ailleurs pas de se faire quelques matchs avec Pierre-Yves quand il passe chez moi.

DOUBLE DRAGON II 

Support : NES - Année : 1988 - Genre: Beat'em all

 

Rien que le nom de Double Dragon II m'évoque une vague nostalgique. Un de mes premiers jeux vidéo, celui qui m'a donné goût aux beat'em all, un monument du jeu coop que j'ai fait et refait un nombre incalculable de fois. Le gang des Shadow Warriors est allé trop loin cette fois, le kidnapping de petite amie n'étant plus à la mode, il l'ont carrément tuée. Et ça, les frères Lee ne vont pas le laisser passer. C'est donc parti pour 9 niveaux (en mode warrior) de castagne avec seulement 3 vies. Heuresement, Billy et Jimmy Lee sont doués pour la bagarre et, en plus des armes qu'ils peuvent récupérés sur leurs ennemis éliminés, ils ont un petit arsenal de mouvements dont le coup de genou sauté ou le mythique coup de pied circulaire. Mention spéciale pour le niveau dans l'hélicoptère avec la porte qui s'ouvre de temps en temps et nous attire dans le vide.

DUKE NUKEM 64 

Support : Nintendo 64 - Année : 1997 - Genre: FPS

 

N'étant pas un joueur PC, j'entendais parler de Duke Nukem 3D avec envie. J'accueillis donc avec plaisir son adaptation (réussie) sur Nintendo 64. Dans le fond, Duke Nukem est un FPS somme toute classique mais ce qui le différencie des autres, c'est son univers irrévérencieux (on peut payer des strip-teaseuses, aller aux toilettes,...) et son personnage égocentrique aux répliques cultes. Here is the king, baby!

 

DYNAMITE COP 

Support : Dreamcast - Année : 1999 - Genre: Beat'em all

 

Avec Dynamite Cop, il ne fallait pas s'attendre à une quelconque subtilité mais plutôt le prendre pour ce qu'il était, à savoir un excellent défouloir. Ici, on ne fait pas dans la dentelle, il s'agit d'un beat'em all à l'ancienne, on tape donc dans tout ce qui se présente (et les ennemis sont, chose rare, plutôt loufoques et variés) en utilisant tout ce qui nous passe sous la main (outre les poing, pieds et autres prises de catch,  on peut trouver des armes à feu, des armes blanches ou même des... gros thons ou du poivre). Bref, du fun sans prise de tête en perspective.

EARTHWORM JIM 1 et 2 

Support: Megadrive - Années: 1994-1996 -

Genre: Plates-Formes

 

Qu'est-ce que j'ai aimé Earthworm Jim! Premier jeu du nouveau studio de développement Shiny Entertainment, cet ovni vidéoludique a fait grand bruit à sa sortie. Faire d'un verre de terre son héros était déjà très audacieux mais le risque a payé, bien aidé il est vrai par l'ambiance déjantée, l'humour constant, les graphismes léchés et la jouabilité au poil (même si les jeux sont très difficiles) d'Earthworm Jim et sa suite (au moins aussi réussie). Je me rappelle avec émotion des après-midis passés avec mon cousin Jean-Philippe à essayer d'avancer dans le jeu, en faisant chacun une vie ou chacun son niveau (on avait nos spécialités). La direction artistique fait très dessin animé et les animations et mimiques de Jim sont tordantes. Vous l'aurez compris, j'ai adoré.Et Dieu sait que je déteste les vers de terre... 

Grooooovy!

L'ENTRAINEUR 3 / FOOTBALL MANAGER

Support: PC - Années: 2000/2016 - Genre: Gestion

 

Là encore, j'aurais aimé dissocier les deux jeux mais faute de place sur la page, ils seront associés. Et puis ils se ressemblent quand même énormément, l'un (L'Entraineur 3) étant l'aîné de l'autre (Football Manager). Ils ont surtout un point commun, c'est qu'ils sont autant une bénédiction qu'une malédiction pour tous les dingues de foot (dont je fais partie). Bénédiction car ils sont incroyablement riches et complets, avec des bases de données de fou, des possibilités à n'en plus finir, une gestion des transferts, des tactiques, des entrainements et même de la communication très poussée, bref un terrain de jeu fantastique pour les amoureux du ballon rond du dimanche. Et malédiction car commencer une partie de l'un de ces jeux est comme être aspiré dans une tornade chronophage, c'est tellement bon que c'est addictif et c'est bien difficile de lâcher. J'ai donc passé de nombreuses heures de jeu sur ces titres mais j'ai aussi eu la satisfaction de remporter pas mal de trophées. :)

ESPN INTERNATIONAL TRACK & FIELD

Support: PlayStation 2/Dreamcast - Années: 2000 - Genre: Athlétisme

 

Si, même à l'époque, ESPN International Track & Field n'était pas ce qui se faisait de mieux sur le plan technique, il n'en reste pas moins qu'il nous a permis de faire quelques parties bien marrantes avec les amis. Avec des épreuves et un gameplay (forcément) variés, le jeu de Konami est un classique du multijoueurs.

ETERNAL CHAMPIONS 

Support : Megadrive - Année : 1993 - Genre: Baston

 

Eternal Champions ne fait pas partie des jeux qui ont marqué le genre de la baston. Il est d'ailleurs, je pense, très peu connu, même par les amateurs de jeux de castagne. Et pourtant, il fait partie de ma sélection de jeux m'ayant marqués. La première raison est basique mais le jeu était vendu avec la Megadrive quand j'en ai fait l'acquisition, c'était donc mon premier jeu et j'en ai donc bien profité. Eternal Champions avait également quelques atouts non négligeables: des personnages atypiques et très différents, une ambiance sombre assez réussie et surtout des fatalités de décors qui, je crois, étaient une révolution pour l'époque.

 

FALL GUYS 

Support : PlayStation 4 - Année : 2019 - Genre: Party game

 

Les jeux indépendants multijoueurs et un peu concons, ça a toujours été ma tasse de thé. J'ai donc accueilli Fall Guys les bras ouverts, d'autant plus qu'il était offert avec l'abonnement Playstation Plus. Et je ne m'attendais pas à devenir aussi accro à ce party game à l'allure mignonne mais aussi frustrant que difficile. Il s'agit d'un battle royale dans lequel 60 joueurs participent à une série de 6 mini-jeux jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant. Chaque saison, de nouvelles épreuves sont ajoutés dans des univers variés, ce qui donne une variété de défis bienvenue. Il est possible de customiser son personnage et on se surprend à enchainer les parties dans le but de gagner ces fameuses couronnes. Même s'il n'est pas rare de crier de frustration ou de haine devant son écran, le jeu est très fun.

FAR CRY 3 

Support : PS3 - Année : 2012 - Genre: FPS

 

Far Cry 3 est le premier épisode de la série que je teste et je l'ai adoré. J'ai enchainé avec le Primal qui était excellent aussi et faute de place, je n'ai pu mettre les deux dans la page des 100 jeux m'ayant marqué, j'ai finalement sélectionné Primal pour l'originalité de son univers. Mais le jeu qui nous intéresse ici est Far Cry 3, un FPS bourré de qualités. Déjà, le cadre de jeu idyllique (une île paradisiaque) est un ravissement pour les yeux et un atout fraicheur incontestable, le monde est immense et vivant (avec pas mal de quêtes annexes). Pour ne rien gâcher, le principal antagoniste, Vaas, est charismatique, la faune est dangereuse, ça pète dans tous les sens, bref, un régal!

FAR CRY PRIMAL 

Support: PS4 - Année: 2016 - Genre: FPS

 

J'avais beaucoup aimé Far Cry quelques années plus tôt (qui se trouve, faute de place, dans la page Mentions Honorables), je me suis donc lancé dans l'expérience Primal avec beaucoup d'enthousiasme, d'autant que le cadre préhistorique est complètement inédit, notamment pour un FPS et j'étais bien curieux de voir si la recette Far Cry allait prendre dans ce nouvel environnement. Vous vous en doutez, si le jeu est dans cette liste, c'est que ça a parfaitement fonctionné. On oublie les flingues, place aux arcs et aux lances. L'un des aspects très intéressants du titre est qu'il faut chasser pour améliorer son équipement et dompter des créatures toujours plus féroces. L'univers (que ce soit les graphismes ou le sound design mais aussi les espèces animales et les différentes tribus) est remarquable et on prend un immense plaisir à progresser dans ce monde où le danger peut venir de partout.

FATAL FURY (la série)

(incluant GAROU: MARK OF THE WOLVES) 

Support : Tous supports - Année : 1991/1999 - Genre: Baston

 

Premier jeu de baston pour SNK, qui deviendra une compagnie culte et spécialisée dans le genre, Fatal Fury (Garou Densetsu en japonais) est venu concurrencer de manière crédible l'inévitable Street Fighter II. Cette saga a été prépondérante dans le paysage de la castagne 2D en introduisant des personnages charismatiques inoubliables (les frères Bogard, Joe Higashi, Mai Shiranui, Geese Howard, Yamazaki et bien d'autres), des super coups spéciaux (les fameuses furies), des ring outs et la possibilité de se battre sur deux plans. Ces deux dernières options ont été abandonnées dans l'ultime opus, Garou: Mark of the wolves, encore considéré comme une référence du genre. J'ai beaucoup d'affection pour les Fatal Fury.

FIFA (la série) 

Support : Tous supports - Année : 1995-20... - Genre: Foot

 

L'arrivée de FIFA 95 et sa 3D isométrique sur Megadrive m'avait beaucoup plu. Par la suite, j'ai joué à d'autres jeux de foot, et notamment une longue période Pro Evolution Soccer qui avait incontestablement pris le leadership du jeu de foot sur PS2 notamment. A partir de 2008, FIFA est revenu plus fort et complet que jamais pour récupérer son trône et ne l'a plus lâché depuis. Avec les licences officielles, un gameplay aux petits oignons, des animations et graphismes toujours plus réalistes, FIFA est LA simulation de football par excellence et ravi depuis des années le grand amateur de ballon que je suis.

 

FIGHTERS MEGAMIX 

Support : Saturn - Année : 1997 - Genre: Baston

 

Fighters Megamix ne fait pas partie de mes jeux de baston favoris mais j'y ai tout de même pas mal joué. Pot-pourri de tout l'univers SEGA, il réunit tous les personnages de Virtua Fighters 2 et Fighting Vipers et ajoute son lot de personnages bonus dont la plupart sont assez loufoques. C'est ainsi que l'on retrouve sur le ring de vrais combattants en duel avec les persos de Sonic, les versions enfants de certains Virtua Fighters ou même ... voiture de Daytona USA (WTF?!!!). L'idée peut être amusante mais gâche un peu l'intérêt et la crédibilité du jeu de baston, d'autant que le tout est plutôt moche (moins beau que le fameux Virtua Fighter 2 sorti pourtant plusieurs années plutôt). Mais le savoir-faire de SEGA fait qu'on s'amuse quand même en reprenant et en mixant les bases de ses deux jeux de combat phares de l'époque.

FLASHBACK 

Support : Amiga 500 / Megadrive - Année : 1992 - Genre: Plate-formes

 

Quand, jeune adolescent, je jouais à Flashback, j'avais vraiment la sensation de jouer à un jeu mature et intelligent, et ça me plaisait beaucoup. Grâce à un scénario intéressant (Conrad, scientifique amnésique, doit déjouer un complot interplanétaire mêlant des extraterrestres infiltrés tout en essayant de retrouver sa mémoire), des influences cinématographiques évidentes (Blade Runner, Total Recall, etc) et donc un univers passionnant, des animations d'une fluidité stupéfiante pour le début des années 90, quelques originalités bien vues (comme le fait de pouvoir travailler ou jeter un caillou pour tromper la vigilance des gardes) et des graphismes détaillés rendant l'atmosphère unique, Flashback est tout simplement un jeu vidéo incontournable. Et pour ne rien gâcher, réalisé par un studio français, feu Delphine Software. Cocorico!

FLINK 

Support : Megadrive - Année : 1994 - Genre: Plate-formes

 

Etrangement, Flink est un soft assez peu connu alors qu'il est pourtant l'un des plus beaux jeux sortis sur Megadrive (et par extension sur console 16 bits). Il s'agit d'un jeu de plates-formes avec un soupçon de RPG dans lequel la magie est prépondérante: à la manière de Sonic et ses anneaux, la barre d'énergie de Flink est une jauge de magie qui se remplit ou s'estompe en fonction de nos actions. De même, il faudra apprendre des sorts en réunissant plusieurs ingrédients afin de pouvoir mieux se défendre ou se dépatouiller de passages a priori inaccessibles (comme le sort de rétrécissement ou la possibilité d'invoquer une plante permettant d'accéder à des endroits trop hauts pour notre magicien). En plus de son extrême beauté, Flink m'avait marqué par sa difficulté, vu qu'il était très long et pourtant impossible de sauvegarder.

GEARS OF WAR (la série) 

Support: XBOX 360 - Années: 2006/2011 - Genre: Action

 

Si vous cherchez un gigantesque défouloir, de l'action non-stop, des personnages très masculins et caricaturaux, de la testostérone, des faciès patibulaires, de la vulgarité (je me souviens avoir été surpris par un "on va lui brûler les poils du cul!", du spectacle et de l'intensité mais surtout un plaisir dingue à canarder et tronçonner (l'animation de cette action est particulièrement jouissive) de la créature alien, la saga des Gears of war est faire pour vous. Oui, c'est bourrin mais quel pied ! D'autant que graphiquement, les jeux sont très beaux et que pad en main, c'est un régal, on se surprend à enchainer les courses, les mises à couvert, les gunfights ou combats au corps à corps avec beaucoup de simplicité. J'ai joué aux trois premiers jeux, et les campagnes solos étaient à chaque fois intenses, spectaculaires et amusantes. Mais celui sur lequel j'ai passé le plus de temps, c'est le 2, avec son mode multijoueurs très réussi, que ce soit en deathmatch ou en coopération pour lutter contre les vagues ennemies. Jouissif !

GOD OF WAR (la série) 

Supports: PS2/PS3/PS4 - Années: 2005-2018 -

Genre: Action / Beat'em all

 

Alors là, on aborde l'une de mes sagas chouchous! Chaque jeu aurait mérité un article à part (notamment pour le reboot de 2018, très différent des trois premiers) mais faute de place sur la page, je vais essayer de vous décrire en peu de mots pourquoi God of War est culte. Les trois premiers jeux prennent place dans la mythologie grecque et Kratos (héros ultra charismatique), demi-Dieu et fils de Zeus n'a d'autre but que de faire la peau de... tous les Dieux, rien que ça. God of War, c'est la quintessence du jeu vidéo: magistralement beau, intense, jouissif (jamais on ne s'est senti aussi puissant manette en main), passionnant, superbement mis en scène, c'est du beat'em all à son apogée. En 2018, Kratos fait son retour (accompagné de son fils), sur PS4 cette fois et dans la mythologie scandinave. Là, encore c'est une énorme claque technique et ludique. Et les développeurs frappent fort en proposant un plan séquence du début à la fin. MYTHIQUE.

GOLDEN AXE (la série) 

Supports: Amiga 500 / Megadrive - Année: 1989/91/93 - Genre: Beat'em All

 

Même si mon beat'em all préféré de tous les temps est Streets of Rage 2, la série Golden Axe a également su me séduire dans mes jeunes années. Grâce à son univers heroic-fantasy plaisant (et la possibilité de sélectionner l'un des trois héros : Ax le barbare, Tyris l'Amazone ou Gilius le nain), son ambiance sombre, ses évocations magiques (pour cela, il fallait taper sur des lutins très agiles qui traversaient le décor avec un sac sur le dos) et la possibilité de chevaucher des créatures (l'un des gros atouts du jeu, se battre sur le dos d'un dragon étant sacrément plus classe -et efficace), les trois jeux Golden Axe ont marqué de leur empreint la Megadrive. Et comme souvent dans ce genre de jeux, c'est à deux que l'on prend le plus de plaisir à parcourir cette aventure médiévale.

GOLDENEYE 007 

Support : Nintendo 64 - Année : 1997 - Genre: FPS

 

Goldeneye est certainement le FPS (et tout simplement l'un des jeux multijoueurs) m'ayant le plus marqué. Si la campagne solo était de très bonne qualité, c'est surtout son mode multi permettant de jouer à quatre en écran splitté qui fait entrer le jeu dans la légende. J'ai passé tellement d'heures avec les amis sur ce jeu qu'on connaissait même par coeur là où un ennemi mort allait réapparaitre. Un pur condensé de fun! 

INSIDE 

Support: Playstation 4 - Année: 2016 - Genre: Plates-formes

 

Les jeux indépendants renferment parfois des petits chefs-d'oeuvre et Inside en est le parfait exemple. Après l'excellent Limbo (que vous pouvez retrouver dans mes Mentions honorables), les danois de Playdead enfoncent le clou et frappent même encore plus fort. Porté par une direction artistique magnifique et une ambiance aussi sombre qu'intrigante, Inside nous plonge dans une aventure mémorable, ponctuée de nombreuses petites énigmes simples mais intelligentes, d'animations très fluides et d'un sound design discret mais réussi. Sans oublier ce final aussi étrange que marquant. Le jeu est court mais le rythme est soutenu et l'expérience est incroyable. Vous l'aurez compris, je vous recommande très chaudement cette petite perle.

INTERNATIONAL SUPERSTAR SOCCER 64, 98 & 2000 

Support : Nintendo 64 - Année : 1997-2000 - Genre: Foot

 

J'ai énormément joué aux trois ISS (pour les intimes) sortis sur Nintendo 64 mais j'ai choisi la jaquette du 98 car elle représentait deux joueurs de l'OM, ce qui était une petite fierté à l'époque. ISS, c'était du foot arcade à 100 à l'heure, des jeux qui avaient la patate et que je maitrisais plutôt très bien, ce qui ajoutait beaucoup de plaisir. :)

JAGUAR XJ 220 

Support: Amiga 500 - Année: 1992 - Genre: Course

 

Dans Jaguar XJ220, vous contrôlez une... Jaguar (si si) qui concourt contre d'autres bolides de marques prestigieuses. C'est un de mes premiers jeux de courses donc il a une saveur particulière. J'y jouais au stick sur Amiga 500 et la voiture restait figée au milieu de l'écran alors que c'était le décor qui défilait: une autre époque, quoi... Parmi les points intéressants du soft, il y avait les conditions climatiques changeantes, ce qui donnait un peu de diversité graphique, les arrêts au stand pour se ravitailler en carburant et l'argent qu'on gagnait en fonction de nos performances et qu'on pouvait dépenser pour participer à d'autres courses ou payer des réparations (ces deux derniers points donnaient un petit aspect gestion appréciable). 

JET SET RADIO

Support: Dreamcast - Année: 2000 - Genre: Action

 

Seule la Dreamcast pouvait nous pondre une nouvelle licence, exclusive qui plus est, aussi fun et novatrice. Avec ses graphismes cartoon en cel-shading et son ambiance hip-hop, Jet Set Radio est une véritable bouffée d'air frais dans le paysage vidéoludique. Chaussé de vos rollers, vous arpentez la ville de Tokyo-To ultra répressive et taguez les meilleurs spots pour faire valoir votre liberté d'expression. Il vous sera possible de vous déplacer dans toute la ville et de "grinder" sur toutes les surfaces, sur un son hip-hop entrainant mais attention à la police qui vous poursuivra et vous mettra des bâtons dans les rollers. Jet Set Radio, c'est... de la bombe!

THE KING OF FIGHTERS (la série) 

Supports: Tous supports - Années: 1994-2022 -

Genre: Baston

 

La saga des King of Fighters est à part dans mon coeur. Le jour où j'ai découvert les premières images de King of Fighters '94 (premier du nom) dans un magazine, j'ai halluciné. Des graphismes superbes, des combats en 3vs3, le best of des personnages de la firme SNK et un roster de 24 protagonistes (énorme pour l'époque), j'en revenais pas et rêvais de ce jeu qui tournait sur l'inaccessible NeoGeo. J'ai commencé à y jouer à partir de l'épisode 95 sur Saturn et suis tombé fou amoureux de cette série, au point d'avoir créé un site ultra complet consacré à King of Fighters avant de perdre mes identifiants et ne plus pouvoir le mettre à jour. Il me faudrait des tas de lignes supplémentaires pour dire tout le bien que je pense de KoF et ses dizaines de persos cultes et tellement charismatiques (aaaaah Iori Yagami!). Il m'arrivait de passer des heures et des heures d'affilée à affronter mon ami Marc lors de défis intenses. 

The King of Fighters, c'est the king of my heart.

KUNG FU 

Support : NES - Année : 1987 - Genre: Beat'em all

 

Que de souvenirs en me rappelant ce jeu et en cherchant les photos pour illustrer l'article! Avec son nom on ne peut plus basique et équivoque (pas de tromperie sur la marchandise, c'est sûr), Kung Fu est l'un des premiers jeux vidéo auquel j'ai joué. Comme son titre, les graphismes et les commandes font dans la simplicité: un seul décor, des hordes d'ennemis identiques (et pas très malins) (il y avait quand même parfois de grosses abeilles histoire de varier un peu), un bouton pour le poing, un pour le pied et c'est parti pour de la castagne non stop! Quand j'étais enfant, le jeu relevait un peu du challenge, malgré son côté binaire (j'avance, je frappe). Bien que répétitif, il fait partie de la liste grâce à la fibre nostalgique qu'il m'évoque.

THE LAST OF US 

Support: PS3 - Année: 2013 - Genre: Meilleur jeu du monde

 

Comme je le dis souvent (enfin quand je parle expériences de jeux vidéo avec quelqu'un) (non parce que je tourne pas en boucle hein?), The last of us est pour moi un chef-d'oeuvre qui dépasse le cadre du jeu vidéo et probablement ma plus belle expérience d'aventure vidéoludique, tout simplement. Beau à se pâmer, doté d'un scénario mature et impitoyable, d'une ambiance et de personnages forts qu'on n'est pas prêt d'oublier, d'une partie sonore exceptionnelle, d'un mélange parfait de survie, d'action et d'infiltration, à la fois émouvant, passionnant et oppressant, The last of us tient du miracle. Le genre de jeu qui n'arrive qu'une fois tous les vingt ans. Unique. Epoustouflant. Inoubliable.

LA LEGENDE DE THOR 

Support : Megadrive - Année : 1995 - Genre: Aventure

 

Contrairement à la plupart des joueurs, les jeux de rôle et d'aventure n'ont jamais été mon fort. Exception faite pour La légende de Thor qui, par ses graphismes séduisants et son aspect action prédominant m'avait séduit. En effet, il y avait dans le jeu un côté beat'em all, avec combos et coups spéciaux en temps réel, qui m'incitait à me plonger dans l'aventure. D'autant que cette dernière n'était pas très longue, contrairement à la concurrence qui propose des jeux se bouclant après des dizaines et des dizaines d'heures (ce qui est un gros plus pour beaucoup de joueurs mais pas pour moi). Bref, La légende de Thor était pour moi le compromis parfait pour m'essayer au genre.

LEMMINGS 

Support : Amiga 500 - Année: 1991 - Genre: Réflexion

 

En voilà un grand classique du jeu vidéo! Les Lemmings sont des petites créatures aux cheveux verts qui avancent toujours tout droit, quel que soit le danger. Le Lemming est soit idiot, soit aveugle, soit suicidaire ou peut-être même les trois. Pour sauver du carnage (ou du suicide collectif) ce peuple d'attendrissants neuneus, c'est à vous qu'incombe la tâche de les diriger d'une porte à une autre en leur assignant des actions. Ils sont bêtes mais l'avantage c'est qu'il sont polyvalents et pas contrariants. Ils peuvent ainsi faire du blocage, creuser, construire un pont, ouvrir un parapluie lors d'une chute et tout d'un tas d'autres actions. Mais il faut agir vite et c'est ça qui est très amusant, il faut analyser rapidement la situation et agir en conséquence. Lemmings est un casse-tête indémodable.

LIFE IS STRANGE 

Support : PS4 - Année : 2015 - Genre: Aventure

 

Life is strange est, je crois, le premier jeu narratif et épisodique auquel j'ai joué et l'expérience s'est révélée réjouissante. Réalisé par Dontnod, petit studio indépendant français, Life is strange nous met dans la peau de Max Caulfield, étudiante introvertie, qui devra gérer la découverte d'un pouvoir (la capacité de revenir dans le temps sur une courte période), enquêter sur la disparition d'une élève et éviter la disparition de sa ville par une tornade... le tout en une semaine. Bien que le jeu soit facile et techniquement parfois un peu faiblard, la somme de ses qualités l'emporte largement: deux héroïnes très attachantes, une B.O. géniale, un univers travaillé et une narration de qualité. Une aventure marquante.

LIMBO 

Support : PS3 - Année : 2010 - Genre: Réflexion

 

Etant assez friand des jeux indépendants ayant une forte identité et une direction artistique unique, je ne pouvais qu'être intrigué par ce Limbo. Tout est simple mais terriblement efficace dans ce jeu: graphiquement d'abord puisque c'est ce qui saute aux yeux de prime abord, du noir, du gris, du blanc et surtout du magnifique. En jouant sur la mise au point et sur un mélange de naïveté et de glauque, Limbo parvient à scotcher les rétines. Pad en main ensuite puisque seuls deux boutons sont suffisants pour interagir lors de casse-têtes ou pour se mouvoir pendant des phases de plates-formes. Au niveau sonore enfin puisqu'il n'y a pas de musique, seulement des bruitages et c'est très efficace. Alors certes, Limbo est très court mais l'expérience en vaut vraiment la chandelle, c'est un petit bijou que nous avons là.

LOTUS TURBO CHALLENGE 2 

Support : Amiga - Année : 1991 - Genre: Course

 

Je vous avoue qu'entre Jaguar XJ220 et Lotus Turbo 2, mon coeur balance. J'ai eu les deux jeux sensiblement au même moment et j'y jouais au stick de l'Amiga 500, ce qui me plonge dans des souvenirs assez chouettes. Arbitrairement, c'est Lotus Turbo 2 qui est tombé dans la page Mention Honorables mais il est tout aussi bon que son concurrent. Ce qui faisait le sel de ce Lotus, c'est sa vitesse et la course aux checkpoints, il fallait en effet dépasser des points précis de la course en un temps limité si on voulait continuer à rouler, ce qui mettait une pression constante mais amusante. De même, des obstacles (troncs d'arbre, flaques d'huile ou rochers) apparaissaient de temps en temps sur la route, histoire de pimenter le tout.

LE MAILLON FAIBLE 

Support : PS2 - Année: 2002 - Genre: Réflexion

 

Je sais ce que vous dites: dans cette liste, il n'y a pas de Zelda, pas de Metal Gear Solid ni de Final Fantasy mais il y a Le Maillon Faible, ce mec est tombé sur la tête. Je conçois que cela puisse surprendre. Mais j'ai tellement rigolé avec mes amis sur les parties de ce jeu que je ne pouvais pas ne pas l'inclure dans la liste des jeux m'ayant marqués. Avec une manette, il était possible de jouer jusqu'à sept et de la faire tourner à chaque fois que Laurence Boccolini posait une question à un nouveau candidat. Au passage, on avait chacun notre personnage attitré (le mien était Gautier, DJ à Toulouse). Chaque fois que venait son tour de répondre à une question, la pression exercée par les autres était énorme, pour répondre vite et bien, sous peine de moqueries et réprimandes. Puis venait le meilleur moment, celui où il fallait désigner le maillon faible à chaque tour. Chacun votait secrètement, parfois en étant de mauvaise foi, en étant tactique ou en faisant des alliances secrètes. Que de rires sur ce jeu.

THE MANAGER 

Support : Amiga 500 - Année: 1991 - Genre: Gestion

 

J'ai une affection toute particulière pour ce jeu que quasiment personne ne connait et sur lequel j'ai passé énormément d'heures avec mes cousins. C'est un jeu de gestion d'une équipe de football dans lequel on incarne (je vous le donne dans le mille) le manager, on a donc le rôle du président et de l'entraineur. Avec mes cousins donc, on y passait parfois la journée: déjà pour lancer le jeu qui tenait sur quatre disquettes, ça prenait trois plombes donc on descendait dans le jardin faire des parties de vrai foot le temps que le titre se lance (c'est dire...). Il faut savoir qu'on commençait les parties en 4ème division et qu'on structurait petit à petit son club à mesure des progrès et des éventuelles montées dans les divisions supérieures. Cet ancêtre des L'Entraineur et autres Football Manager est un de mes lointains souvenirs de jeux vidéo les plus forts.

MANHUNT 

Support : PS2 - Année: 2003 - Genre: Action / Infiltration

 

A sa sortie, Manhunt a fait scandale, et à même été interdit à la vente dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni. Et pour cause, le jeu est d'une rare violence, à un point où ça en devient dérangeant. Vous incarnez Cash, un condamné à mort, dont la sentence létale vient d'être rachetée par un producteur sans foi ni loi qui veut faire de vous l'attraction principale d'un snuff movie improvisé. Filmé par des caméras cachées, vous devez donc survivre dans un immense terrain de jeu glauque à souhait dans lequel sont disposés des gangs aux intentions pas bien sympathiques. Il est donc fortement conseillé de se faire discret et de favoriser l'infiltration au bourrinage. Il y a donc une partie tactique et réflexion appréciable pour avancer dans le niveau sans se faire repérer. Et lorsqu'il y a une occasion de s'approcher discrètement dans le dos d'un ennemi, il est possible de l'achever très violente, le tout sous les caméras. L'ambiance crade et malsaine est renforcée par un grain particulier à l'image. Manhunt est donc hyper violent mais malgré tout jouissif et mémorable.

MARIO KART 64 

Support : Nintendo 64 - Année : 1997 - Genre: Course

 

Quand on pense à un jeu fun en multijoueurs, l'un des premiers noms à venir en tête est forcément Mario Kart. Que ce soit en course ou en battle, les tranches de rire sont omniprésentes avec toutes les armes à disposition pour faire enrager les adversaires. D'autant que l'air de rien, il y a de la technicité dans le pilotage. Et c'est sur la version 64 que j'ai beaucoup joué. Indémodable.

MARIO PARTY (la série) 

Supports : Nintendo 64/GameCube - Année : 1998-2005 - Genre: Party game

 

Il n'y a pas à dire, en matière de fun, Nintendo sait y faire. En créant ce nouveau genre, un jeu de l'oie avec des tonnes de mini-jeux, Nintendo a trouvé une formule détonnante. Si seul les jeux n'ont que peu d'intérêt, ils prennent une toute autre dimension à quatre, où les stratégies, les fourberies et surtout les fous rires lors des petits jeux débiles sont légion. Que de bons souvenirs !

MARVEL vs CAPCOM 2 

Support: Dreamcast - Année: 2000 - Genre: Baston

 

Capcom a eu une riche idée de proposer un cross-over entre ses personnages phares et les super-héros de Marvel. A ce jour, quatre opus sont sortis mais le deuxième est, à mon sens, de loin le plus réussi (mention spéciale pour le troisième quand même). Avec un casting incroyable de 56 protagonistes (un chiffre dingue pour l'époque - et aujourd'hui encore), dont une majorité de persos cultes, un action non-stop avec la possibilité de faire appel à des strikers ou de changer de héros en cours de combat, des sprites 2D du plus bel effet et de chouettes décors 3D, Marvel vs Capcom 2 est une référence de la baston 2D bourrine et spectaculaire.

MAX PAYNE 

Support : PC - Année : 2001 - Genre: Action

 

A part pour Football Manager ou quelques émulations de vieux jeux, je n'ai jamais joué sur PC, la faute à mes faibles compétences clavier/souris. J'ai toujours été un joueur manette mais il y a toujours une exception à la règle, et pour le coup, elle s'appelle Max Payne. Son univers de polar noir, avec sa narration en forme d'illustrations de BD m'attirait. Mais surtout, ce qui a fait entrer Max Payne dans la légende des jeux d'action à la troisième personne, c'est le bullet time. Cette nouveauté de gameplay révolutionnaire est inspirée de Matrix et permet de ralentir le temps afin de mieux ajuster ces tirs, le tout avec la possibilité de réaliser des cascades. Il en résulte des chorégraphies de gunfights spectaculaires et surtout un plaisir de jeu immense, d'autant que le jeu était très beau à sa sortie.

MEGA MAN 2 

Support : NES - Année : 1988 - Genre: Plate-formes/Action

 

Personnage phare du catalogue de Capcom et surtout figure emblématique du jeu vidéo, Mega Man 2 est considéré par beaucoup comme le meilleur opus de cette très prolifique série voire même comme l'un des meilleurs jeux d'action de tous les temps. Les Mega Man sont plutôt un savant mélange de plates-formes, d'action et de run & gun. L'une des originalités du jeu est qu'on peut choisir l'ordre des niveaux. Chaque niveau correspond à celui d'un boss (aaah les noms de Bubble Man, Air Man, Wood Man, Heat Man, etc me font revenir en enfance) qui, une fois battu, nous donne la possibilité son arme. Ce qui donne un côté tactique dans le choix de l'ordre (par exemple, l'arme de Bubble Man est très efficace contre le coriace Heat Man). Ardu mais passionnant, Mega Man 2 est un pur bijou de la Nes. 

METAL SLUG (la série) 

Support : Tous supports - Année : 1997-2008 -

Genre: Run & gun

 

Cela fait plus de vingt ans que les Metal Slug traversent les générations de consoles et les salles d'arcade, en restant à peu de choses près identiques d'un épisode à l'autre. Mais si la formule ne vieillit pas, c'est qu'elle est bonne : une direction artistique unique avec des graphismes très détaillés, un univers qui lui est propre, un gameplay simple mais un challenge corsé, de nombreux ennemis, des armes et véhicules divers et variés, voilà ce qu'on est certain de trouver lorsqu'on lance une partie de Metal Slug. C'est le genre de jeux qu'on prend plaisir à faire à deux, le temps de quelques parties.

 

MICRO MACHINES 2 & 96 

Support: Megadrive - Années: 1994/96 -

Genre: Course arcade

 

Voilà une merveille de jeux multijoueurs. Avec la possibilité étonnante de pouvoir jouer à quatre (deux ports manettes étaient inclus... sur la cartouche!) voire à huit (deux personnes pouvaient partager une manette), Micro Machines était l'assurance de bien rigoler. Avec un choix audacieux de proposer une vue du dessus, le principe est de rester le dernier en course pour marquer des points dans un cadre de jeu original puisqu'on conduit des voitures miniatures dans de nombreux décors variés issus de notre quotidien (un bureau, le jardin, une cuvette de toilettes, la table de la cuisine, etc). L'action est très intense car les petits bolides vont vite et qu'il est possible de se bousculer, de prendre des raccourcis ou d'utiliser des power-ups (missiles, marteau, pinces,...) visant à déstabiliser ou détruire les adversaires. J'ai beaucoup joué avec mes amis et cousins aux épisodes 2 et 96 sur Megadrive (et à un degré moindre au 64 Turbo sur N64) et c'était à chaque fois de chouettes crises de rire. Tellement convivial.

 

MOONWALKER 

Support : Megadrive - Année : 1990 - Genre: Plate-formes

 

Le jeu vidéo est parfois surprenant. En témoigne ce jeu de plates-formes/action mettant en scène nul autre que... Michael Jackson. Dans une adaptation très libre du film éponyme, Moonwalker permet de contrôler le roi de la pop devant sauver des enfants kidnappés dans des niveaux reprenant chacun l'univers d'un de ses clips (le bar de Smooth Criminal, le cimetière de Thriller ou les rues de Billie Jean par exemple). Pour se faire, Michael a des attaques basiques avec poings et pieds mais surtout une attaque spéciale lui permettant de... faire danser tous ses ennemis jusqu'à ce que mort s'en suive. C'est original et pour ne rien gâcher, les animations sont plutôt fluides. Gros point positif, et vous vous en doutez, les musiques qui accompagnent le jeu sont les tubes de MJ. Hihiiiiii!

MIRROR'S EDGE 

Support : PS3 - Année : 2008 - Genre: Plates-formes

 

En 2008, Dice et Electronic Arts font fort et surprennent tout le monde en lançant à la fois une nouvelle licence et un concept novateur, le tout regroupé en un jeu: Mirror's edge. Jeu de plates-formes / action en vue subjective empruntant des mouvements de Parkour et doté d'une direction artistique unique, Mirror's edge est une vraie expérience vidéoludique sortant des sentiers battus. Une fois les mouvements de Faith (l'héroïne) assimilés, c'est un régal de se mouvoir avec une telle agilité dans ces décors immaculés, accompagné d'un design sonore très réussi. Une belle réussite.

MORTAL KOMBAT (la série) 

Supports : MD/PS4 - Années : 1992/2019 -Genre: Baston

 

Si j'ai toujours préféré les jeux de baston signés Capcom ou SNK (la direction artistique japonaise plutôt qu'américaine) et trouvé des défauts récurrents à cette saga (une animation beaucoup trop raide et un character design parfois fainéant), il n'en reste pas moins que les Mortal Kombat figurent parmi les incontournables de la scène de la baston. J'ai énormément joué à Ultimate Mortal Kombat 3 sur Megadrive. Et de nombreuses années plus tard, à Mortal Kombat XI sur PS4 qui est excellent et bourré de bonnes idées. Ce qui a fait la renommée des MK, c'est son extrême violence et notamment ses fatalités. Les développeurs font d'ailleurs preuve d'une sacré imagination, avec ce mélange de gore et d'absurde. Si vous êtes curieux et pas trop sensibles, voici des liens de compilations des fatalités des épisodes X et XI. Finish him!